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— Bon, eh bien tu n’as toujours pas embrassé la mariée, comme on te l’a demandé, dis-je en essayant de paraître nonchalante. Cette fois, un sourire triomphant mais prédateur étira ses lèvres.

— Serais-tu impatiente ? Je ne peux pas te le reprocher.

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- Eh bien, nous sommes tous là, dit Kayog d'un ton enjoué, comme s'il était inconscient de mon choc et de la tension qui régnait dans la pièce.

Il faisait sans doute abstraction de cela pour ne pas empirer la situation.

- Conseiller Allan, Zatruk, je vous présente, Rihanna Makéba. Rihanna, voici le Conseiller Allan et, comme tu peux le deviner, voici ton fiancé, Zatruk Abbas.

- C'est un plaisir de vous rencontrer, Conseiller Allan, marmonnai-je, ce à quoi il répondit par une inclinaison polie de la tête.

Je me tournai pour regarder Zatruk, qui me fixait toujours avec cette expression indéchiffrable.

- Et toi, Zatruk.

Il grogna en réponse, ne semblant nullement impressionné, avant de tourner ses yeux rouges vers Kayog.

- Elle est légalement adulte, n'est-ce pas ?

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— Enfin seuls, Mlle Makéba. S’il vous plaît, laissez-moi me présenter. Mon nom est Kayog Voln, Agent Principal de l’Agence Prime.

Mon cerveau bascula et son sourire s’élargit devant ma réaction.

— L’Agence Prime ? Vous vous êtes égaré ? Je veux dire, sauf votre respect, Maître Voln, mais je pensais que vous étiez un procureur ou un avocat peut-être venu me proposer une entente de dernière minute si je coopérais sur quelque chose, dis-je, complètement décontenancée.

— Je ne me suis pas égaré, Mlle Makéba, dit-il d’un ton amusé. Je suis tout à fait là où j’avais l’intention d’être. Et bien que je ne sois pas un procureur, je suis là pour vous proposer une entente de dernière minute pour vous épargner cette peine de vingt ans. Mais s’il vous plaît, appelez-moi Kayog. Je suis plutôt informel.

— Une entente ? Pour de vrai ? demandai-je, mon cœur se remplissant d’un espoir impossible.

Il hocha la tête.

— Mmhmm.

— Wow, d’accord. Je suis tout ouïe ! Et oui, bien sûr, je peux t’appeler Kayog. Sens-toi libre de m’appeler Rihanna.

— Parfait. Eh bien, Rihanna, l’un de mes collaborateurs qui a travaillé sur ton dossier m’a alerté de ta situation, poursuivit le Témerne. Bien que tu aies mené une vie plutôt intéressante, ta sentence est trop sévère, surtout que tu es innocente du crime spécifique pour lequel tu as été condamnée.

— Donc, Torgal savait que je disais la vérité ! Pourquoi n’a-t-il pas obtenu mon exonération ?!

Kayog me lança un regard compatissant.

— Parce qu’il ne le peut pas. La loi s’appuie sur des faits qui peuvent être prouvés. Nos évaluations empathiques ne sont pas des preuves tangibles. Je pourrais mentir parce que je t’aime bien. La plupart des juges tiendront compte de notre évaluation, mais la condamnation ou l’exonération ne peut pas reposer uniquement sur notre parole.

— Bon, je le conçois, mais c’est quand même merdique, marmonnai-je.

— Torgal a essayé de t’obtenir une réduction de peine significative, mais le juge n’a pas voulu bouger. Il a perçu une sorte de vendetta personnelle. Puis-je te demander comment tu t’es mis à dos le Juge Wuras ?

Je roulai les yeux et plissai le visage de colère.

— Je n’ai jamais rien fait à ce juge. Mais j’ai le don de m’acoquiner avec les mauvaises personnes. Il y a quelques années, je fréquentais un homme qui a escroqué le Juge Wuras. Il s’en est sorti grâce à un détail technique. J’ai rompu avec lui juste après la fin du procès parce que je n’aimais pas ce que cela avait révélé à son sujet. Mais depuis, le juge en a après tous les membres de son cercle intime de l’époque.

— C’est malencontreux.

— À qui le dis-tu. Alors, qu’est-ce que Torgal pense que tu peux faire pour moi ?

— Eh bien, il m’a donné son évaluation détaillée de ta personnalité dans l’espoir que je puisse te trouver un conjoint, dit Kayog.

Je clignai des yeux, me demandant s’il n’avait pas mangé de drôles de champignons.

— Un conjoint ? Je ne suis pas à la recherche d’un petit ami ou d’un mariage. Mes fesses sont sur le point d’être expédiées sur la planète prison la plus immonde de ce côté de la galaxie. Une romance à distance avec un type quelconque est la dernière chose dont j’ai besoin !

Kayog gloussa.

— S’il te plaît, écoute-moi jusqu’au bout, Rihanna. Tout sera clair dans un moment.

— D’accord, désolée, dis-je d’un air penaud. Comme tu peux le deviner, je suis un peu stressée en ce moment.

— C’est compréhensible, dit-il avec un sourire doux, presque paternel. À quel point es-tu familière avec l’Agence Prime ?

Je haussai les épaules.

— Je connais les trucs courants. Vous trouvez des partenaires pour des aliens primitifs. Le couple a une période d’essai de six mois, je crois. Mais en général, ils finissent par être heureux ensemble.

— C’est un bon résumé, dit-il d’une voix amusée. Mais comme nous travaillons en étroite collaboration avec l’Organisation des Planètes Unies – qui finance en grande partie nos activités – elle nous accorde certains pouvoirs, comme celui de commuer une peine de prison, si l’on peut conclure un mariage qui servirait les intérêts de l’OPU.

Mes yeux s’écarquillèrent et je me redressai sur ma chaise.

— Bon, là, tu as toute mon attention.

Il rit.

— En me basant sur l’évaluation de Torgal, j’ai préparé une liste de conjoints potentiels pour toi. J’espérais qu’une fois que je t’aurais rencontrée en personne et que j’aurais évalué ta personnalité, l’un d’entre eux se démarquerait comme étant un excellent partenaire. L’entente serait la suivante. Si tu consens à épouser l’un de ces candidats, tu te rendras sur sa planète et tu t’engageras à essayer sincèrement de faire fonctionner votre union pendant toute la durée de la période d’essai. Si l’union était un succès, tu resterais simplement avec ton mari. Mais si elle devait échouer, tu serais libre de partir et de faire ce que tu veux de ta vie.

— La peine de prison sera annulée ? demandai-je, ma voix bouillonnant d’excitation.

— Ta condamnation et le dossier complet seront rayés, confirma Kayog.

— Génial ! Alors ? Suis-je compatible avec l’un d’entre eux ? demandai-je, mes yeux oscillant entre les siens.

Mon cœur se serra lorsqu’il sembla hésiter.

— Il y a quelques appariements acceptables. Pas merveilleux, mais vous pourriez avoir une vie agréable ensemble, dit prudemment Kayog.

— J’accepte ! Si cela peut m’empêcher d’atterrir sur Molvi, j’accepte, dis-je avec vigueur.

Dans le pire des cas, je divorcerai dans six mois. Et vlan ! C’est mieux que vingt ans d’enfer !

Kayog m’adressa un sourire indulgent.

— Cependant, maintenant que je t’ai rencontrée, j’ai une meilleure idée de qui tu es. Je n’aurais jamais considéré ce mâle comme un candidat. Et pourtant, il n’y a aucun doute dans mon esprit que tu es sa partenaire idéale.

— D’accord. Et qui est-il ? demandai-je, incertaine de ce que j’éprouvais à ce sujet.

— Zatruk Abbas, le Chef des Yurus de Cibbos.

— Un Yurus ? demandai-je en fronçant les sourcils. Le nom me dit quelque chose, mais je n’arrive pas à visualiser l’espèce.

— Pour un humain, on pourrait les comparer à un mélange entre un minotaure et un orque.

Je le dévisageai, me demandant si je l’avais bien entendu. Ses yeux argentés pétillaient d’hilarité et son bec rigide s’étira d’amusement devant mon choc visible. Il posa une petite carte holographique sur la table devant nous. Il tapa ensuite quelques instructions sur sa tablette de données. Quelques secondes plus tard, l’hologramme 3D d’une montagne de muscles poilue, blanc comme un fantôme, avec les cornes, les oreilles, la queue et les sabots d’un taureau, me fixait avec un visage aux traits quelque peu similaires à celui d’un orque, défenses buccales comprises.

J’ignorais combien de temps je fixai le mâle avant de lever les yeux vers Kayog avec incrédulité.

— Les Yurus vivent sur Cibbos, continua Kayog, nullement troublé par ma réaction. Il y a une autre espèce indigène sur cette planète, les Zelconiens, un peuple aviaire et des parents éloignés des Témernes. Et plus récemment, la colonie humaine de Kastan s’y est installée. Il y a sept mois, les Yurus ont déclenché une guerre contre les humains. Sans l’aide des Zelconiens, la colonie aurait été anéantie. Bien que le nouveau chef des Yurus, Zatruk, ait maintenu une paix fragile, son peuple est naturellement violent et belliqueux. L’OPU aimerait les rallier à sa cause pour maintenir la paix sur Cibbos.

Je clignai des yeux, me demandant une fois de plus quel genre de drogue prenait cet homme-oiseau.

— Laisse-moi résumer. Tu veux que j’épouse un orque-minotaure, dont le peuple est belliqueux et violent et qui se sont fait botter le cul dans la guerre qu’ils ont eux-mêmes déclenchée ? Et tout ça parce que l’OPU aimeraient qu’ils se calment ? En quoi le fait que je me marie avec ce gros tas de muscles va arranger ça ? Comment diable suis-je la femme parfaite pour lui ?!

Je secouai la tête, essayant de comprendre la logique, mais échouant misérablement.

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