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Le mot insensé lui vient à l'esprit. C'est ce que les gens disent toujours. Un acte de violence insensé. Un meurtre insensé. Comme s'il était possible de commettre un meurtre sensé.

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Et il y avait eu aussi ceux dont je sentais d'instinct qu'ils n'avaient pas le tempérament requis pour assumer une tâche aussi difficile

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Le mot insensé lui vient à l'esprit, avant qu'il le ravale. C'est ce que les gens disent toujours. Un acte de violence insensé. Un meurtre insensé. Comme s'il était possible de commettre un meurtre sensé.

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Il inspira l'odeur cuivrée du désert et fixa le ciel empli d'étoiles semblables à des cristaux de glace et dont la lueur s'intensifiait et vacillait tour à tour. Un délicat croissant de lune berçait le contour vague et fantomatique de la partie cachée de l'astre.

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Il ne servirait pas à grand-chose de vous la décrire en détail, Monsieur Markos, cette scène qui s’est effectivement déroulée comme je le craignais. Sachez pourtant qu’après toutes ces années, je sens encore mon coeur se serrer quand on souvenir s’impose à moi. Comment pourrait-il en être autrement? J’ai pris ces deux enfants sans défense, dans lesquels l’amour le plus simple et le plus pur avait trouvé à s’exprimer, et je les ai arrachés l’un à l’autre. Jamais je n’oublierai cette brusque panique générale. Pari qui battait des jambes, affolée, et qui criait Abollah, Abollah, tandis que je l’entrainais hors de la pièce en la portant jetée sur mon épaule. Abdullah criait le nom de sa soeur et tentait d’écarter son père de son chemin.

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Pari n’avait pas tout à fait quatre ans à l’époque, mais en dépit de son jeune âge, il y avait des réflexes en elle qui avaient besoin d’être corrigés. Elle a par exemple reçu l’ordre de m’appeler juste Nabi, et non plus Kaka Nabi. Ses erreurs lui ont été gentiment signalées, encore et encore, y compris par moi, jusqu’à ce qu’elle finisse par croire que nous n’avions aucun lien de parenté. Je suis devenu pour elle Nabi le cuisinier et Nabi le chauffeur. Nila, elle, est devenue « maman » et M. Wahdati « papa ». Nila a commencé à lui enseigner le français, qui avait été la langue de sa mère.

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En route, ils observèrent la ville défiler derrière la vitre. Après leur avoir expliqué qu’il allait suivre un chemin plus long afin de leur faire découvrir un peu Kaboul, oncle Nabi leur montra une colline appelée Tapa Maranjan et le mausolée en forme de dôme au-dessus qui dominait la ville. C’était là, leur dit-il, que Nader Shah, le père du roi Zaher Shah, était enterré. Il leur montra aussi la citadelle de Bala Hissar, en haut de la montagne Koh-e Shir Darwaza, que les Britanniques avaient utilisée au cours de leur seconde guerre contre l’Afghanistan.

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La panique commença à monter en lui. Il resta assis sans bouger, le dos droit, aux aguets, mais un long moment s’écoula sans qu’il ne capte le moindre bruit. Il n’entendait rien. Ils étaient seuls, Pari et lui, encerclés par l’obscurité. Ils avaient été abandonnés. Leur père les avait abandonnés. Pour la première fois, il mesura toute l’étendue du désert – et du monde. Il était si facile de s’y perdre. Il n’y avait là personne pour vous aider, personne pour vous montrer le chemin. Puis une hypothèse plus affreuse s’immisça dans sa conscience. Leur père était mort. Quelqu’un lui avait tranché la gorge. Des bandits. Ils l’avaient tué et s’approchaient à présent de Pari et de lui, sans se presser, en savourant ce qui pour eux s’apparentait à un jeu.

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Une usine qui fabriquait du pain. Abdullah n’en revenait pas. En comparaison, il songea à Parwana, à Shadbagh, lorsqu’elle aplatissait sa pâte en la frappant contre les parois de leur tandoor en terre.

Enfin, oncle Nabi bifurqua dans une grande rue toute propre bordée de cyprès régulièrement espacés. Là, les maisons étaient élégantes et plus grandes que toutes celles qu’Abdullah avait jamais vues. Blanches, jaunes ou bleu clair, érigées sur un étage pour la plupart, elles étaient protégées par de hauts murs et un portail métallique. Plusieurs voitures semblables à celle d’oncle Nabi étaient également garées là.

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En route, ils observèrent la ville défiler derrière la vitre. Après leur avoir expliqué qu’il allait suivre un chemin plus long afin de leur faire découvrir un peu Kaboul, oncle Nabi leur montra une colline appelée Tapa Maranjan et le mausolée en forme de dôme au-dessus qui dominait la ville. C’était là, leur dit-il, que Nader Shah, le père du roi Zaher Shah, était enterré. Il leur montra aussi la citadelle de Bala Hissar, en haut de la montagne Koh-e Shir Darwaza, que les Britanniques avaient utilisée au cours de leur seconde guerre contre l’Afghanistan.

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