Commentaires de livres faits par Aiopera
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Sa définition de la distance professionnelle, apparemment.
— Concentrez-vous sur le boulot, baby.
— Baby ? C’est mon nouveau surnom ?
— Bien sûr.
— Je le déteste, rétorqua Vayl, catégorique. Trouvez-m’en un autre.
Je levai les yeux sur lui ; son excitation était si intense qu’elle en devenait palpable… [...]
— J’avais un perroquet du nom de Murray dans le temps. Ça vous plaît ? suggérai-je.
Ses épaules s’affaissèrent :
— Vous êtes sérieuse ? Quand vous me regardez, je vous fais penser à un… perroquet ?
— Parfaitement, répliquai-je, d’autant plus ravie de ma trouvaille qu’elle l’agaçait. C’est parce que vos yeux prennent toutes sortes de nuances comme les plumes d’un perroquet. Et vos canines sont un peu taillées comme son bec. Murray chiait sur du papier journal. Et vous lisez les journaux pendant que… (Son regard m’interrompit net.) Ou peut-être que, étant vampire, c’est pas une fonction vitale chez vous. Mais puisque vous vous alimentez et que vous lisez les journaux, je me disais que…
— Jasmine !
— Au temps pour moi. Pour poursuivre cette conversation, va falloir qu’on attende de mieux se connaître.
Je ne compris pas toute sa réponse, mais j’eus l’impression d’entendre un truc du genre :
— D’ici à une centaine d’années.
— OK, intervint la voix de Cole dans nos oreillettes, si ça continue, je vais me mettre à gerber. En plus, les méchants rappliquent. Je répète… Les hommes de main du Magicien sont lâchés !
Elle tendit la main et, avant que je puisse l’en empêcher, Dave la lui serra.
[...]
— Est-ce… que… je vous connais ? demanda enfin Cassandra, le souffle coupé.
Dave secoua la tête, sa main libre palpant sa nuque, comme pour s’assurer qu’on ne venait pas de lui coller un coup de matraque.
— Vous aimeriez ? répliqua-t-il avant de refermer aussi sec son clapet.
Il n’en revenait pas d’avoir laissé ces paroles lui échapper.
Derrière lui, son équipe semblait l’approuver. Grâce l’Amazone et Jet échangeaient des regards ébahis. Cam articula en silence : « Est-ce qu’il est en train de draguer… une fille ? » à l’adresse de Natch, qui répondit en hochant la tête d’un air stupéfait.
Je m’éclaircis la voix, puis parcourus l’auditoire du regard.
— Eh bien, il s’est pointé pendant que je prenais un bain moussant.
Raoul s’était introduit dans ma petite salle de bains blanche. [...] tandis qu’il m’annonçait de sa voix teintée d’accent espagnol : « Navré, Jasmine, mais il n’existe pas d’autre moyen de procéder. Je dois vous conduire en enfer. »
— Tâche de bien viser, prévint-il dans un grand sourire, tandis que Bergman prenait le pistolet et bafouillait ses remerciements. On veut juste abattre les méchants ce soir. Pigé ?
Bergman acquiesça.
— T’as la trouille ?
Bergman hocha encore la tête, tout en bredouillant :
— Non… non, pas du tout. Bien sûr, j’ai les boyaux tellement retournés que si je me lève je me chie sur les deux jambes. Mais je suis sûr que c’est juste la bouffe que j’ai mangé.
Ils échangèrent encore un regard, puis tous deux éclatèrent de rire. Natchez lui donna une nouvelle claque sur l’épaule et suivit Cam qui sortait du véhicule.