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« Drake soupira, attirant à nouveau mon attention sur lui.
— Je n’aime pas du tout cette règle que tu m’as imposée et qui m’oblige à exprimer mes sentiments, mais j’aime encore moins la supposition que tu fais. J’ai cédé parce que c’était la seule chose à faire pour te sauver. Je n’étais pas en position de force, et je ne pouvais pas compter sur l’aide de Gabriel. J’ai fait ce qui était nécessaire.
Non. Impossible. Je secouai la tête, incrédule. Le poison avait peut-être atteint mon cerveau, finalement. Peut-être que je délirais. Je me remis sur pieds, vacillant contre Drake et laissant son corps chaud et dur me soutenir.
— Tu sais ce que ça veut dire.
— Oui, répondit-il, la mâchoire crispée et un mélange de colère et de passion brillant dans ses yeux.
Mon cœur, lourd et douloureux, se retrouva soudain enveloppé d’une douce chaleur, qui dissipa une grande partie des maux qui l’infestaient.
— Tu es sûr ? Vraiment sûr ? Ce n’est pas autre chose ? Tu es peut-être malade.
Son visage se durcit.
— Tu me crois assez stupide pour confondre ça avec autre chose ?
— Non, mais tu n’as pas l’air très heureux à cette perspective.
— Je ne le suis pas, répliqua-t-il, l’irritation se peignant sur ses traits séduisants.
Un sourire étira mes lèvres et j’embrassai le coin de sa bouche, ignorant les personnes présentes autour de nous.
— Est-ce que tu vas le dire ?
— Non.
— Allez. Je veux l’entendre.
— Non !
Je laissai tout l’amour que j’éprouvais pour lui se déployer dans mes yeux tout en frottant mon nez contre le sien.
— S’il te plaît ?
Son visage se para de l’expression la plus douloureuse que j’aie jamais vue.
— Si je le dis une fois, est-ce que je devrais le répéter ?
— Oui. De plus en plus souvent. Ça devient plus facile avec le temps, promis.
Il soupira à nouveau.
— Je savais que ça se terminerait mal. Très bien, je vais le dire. Mais je me réserve le droit de te renvoyer à cette conversation dans les moments où tu souhaiteras que je le répète. Aisling, je t’aime. »
Afficher en entier« — Tu es à moi, Aisling. Tu l’es aujourd’hui, tu le seras demain, et ce sera toujours le cas dans cinq cents ans. Tu seras toujours à moi. Je n’abandonne pas mes trésors, kincsem. Tu ferais mieux de ne pas l’oublier. »
Afficher en entier« — Waouh, dit Jim en posant ses pattes avant sur le bâtiment pour examiner l’impact. Quelqu’un t’a tiré dessus. Tu gravis les échelons de la société. D’abord un train, ensuite un chauffard, et maintenant un sniper. Je suis impatient de voir ce que tenteront les dragons rouges la prochaine fois. »
Afficher en entier— Je me suis déjà excusée quinze fois… et je suis prête à le faire une seizième si ça peut te sortir de cette humeur grincheuse. Je suis désolée qu’elle t’ait coupé et qu’elle t’ait fait saigner. Et cette autre histoire de doigts de pied disparus est arrivée il y a deux mois, il est temps de tourner la page.
Afficher en entier— Je ne sais pas si tu as remarqué, mais j’ai été pas mal occupée, ces trois dernières semaines. J’ai quitté l’Oregon pour m’installer à Londres.
Mais je t’ai dit que je trouverais quelqu’un pour te limer les griffes, et c’est bien ce que je compte faire. Il y a forcément des toiletteurs possédant les outils nécessaires pour poncer tes ongles, plutôt que de les couper.
— La dernière femme chez qui tu m’as amené n’était qu’une bouchère, rétorqua Jim, tirant si fort sur sa laisse qu’il me força à me remettre à
marcher. J’ai de la chance d’avoir encore tous mes doigts de pied. Mis à
part les deux que tu as fait disparaître à cause de ton sort, évidemment.
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