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C’est aujourd’hui une chronique bien différente de ce que j’ai l’habitude de publier sur ce blog que je vous propose. Ainsi, ce n’est qu’après une analyse purement objective de l’étudiante en littérature habituée à énoncer de simples faits littéraires que je vous livrerai un avis plus subjectif, plus personnel, de la lectrice sensible. Pourquoi cette distinction totalement inédite sur mon blog ? Pour faire simple, disons que j’ai beau reconnaitre l’immense potentiel et les nombreuses qualités de ce roman, cela ne m’a pas empêché de rencontrer quelques difficultés à terminer ma lecture, pour des raisons que je vous énoncerai tout à l’heure. J’ai très longuement réfléchi à la forme que je souhaitais donner à cette chronique ; mon objectif est de montrer clairement que si ma lecture a été laborieuse, ce n’est pas à cause du récit en tant que tel, mais bien de notre incompatibilité, à lui et moi : je ne fais tout simplement pas parti du public visé par ce roman. Cependant, je reste intimement persuadée que pour un lecteur moins sensible, moins impressionnable que moi, cet ouvrage sera indéniablement une véritable perle littéraire. C’est pourquoi j’ai choisi un format différent de celui que j’utilise d’ordinaire, et j’espère que cet essai sera concluant.

A travers ces quelques trois-cent pages, nous suivons le quotidien de trois fillettes, Alexia, Jade et Clarisse, qui ont été arrachées à leur famille pour intégrer un prestigieux pensionnat d’élite : l’Académie Aliénor d’Aquitaine. Accueillant une petite promotion d’une vingtaine de petites filles âgées de six à huit ans, cette illustre école privée est dirigée par Katerina Haendel, une femme à la poigne de fer qui s’impose rapidement comme le modèle à suivre mais aussi comme l’autorité à respecter. En effet, au fil des semaines et des mystères, les trois amies vont commencer à s’interroger sur le véritable objectif poursuivi par cette institution : quelle école normale imposerait à de si jeunes élèves de franchir jour après jour un véritable parcours du combattant toujours plus difficile ? quelle école normale cacherait des armes au sein d’un bunker au fond du parc ? enfin, quelle école normale rabâcherait à ses pensionnaires que le monde doit être débarrassé de l’influence masculine pour laisser place à une domination exclusivement féminine ? Et plus le temps passe, plus les doutes empoisonnent l’esprit d’Alexia …

Pourquoi, objectivement parlant, ce livre aurait-il pu être un coup de cœur ? Sans la moindre hésitation : pour sa narration. A travers les mots, les phrases, l’auteur parvient à nous plonger véritablement dans l’intrigue : en fermant les yeux, en laissant la porte ouverte à l’imagination, on voit, on entend, on sent, on ressent ce que l’auteur cherche à nous transmettre. Les descriptions sont tout simplement à couper le souffle : on s’y croirait vraiment, les images, les sons, les odeurs et les ambiances s’imposent à nous. J’en profite d’ailleurs pour saluer l’audace de l’auteur, qui n’a pas hésité à utiliser des formules incluant le « nous » ou le « on », accentuant encore cette proximité entre le lecteur et les personnages. Le lecteur se voit donc totalement immergé dans cette histoire où se mêlent complots politiques, manipulations, enjeux de pouvoir, mais aussi et surtout mystères et secrets inavouables. Nous avons donc ici affaire à une intrigue riche en rebondissements et en action, un véritable page-turner qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page - et quelle dernière page !

Et là, en lisant le paragraphe précédent, vous êtes très probablement en train de vous demander quel a été mon problème avec ce roman. Ma réponse tient en deux mots : sa narration. Et oui, je sais, c’est très paradoxale au vu de ce que je viens de dire, mais cette plume si imagée, si suggestive, l’était trop pour moi en raison de la violence et de la souffrance qui rythment l’intrigue. En effet, nos jeunes héroïnes vont suivre un entrainement impitoyable, tant sur le plan physique que moral, et les descriptions de leurs douleurs, de leur calvaire, étant terriblement détaillées, ont eu raison de mon extrême sensibilité. D’ordinaire, lorsque je lis des thrillers ou des récits d’horreur, je parviens à rester suffisamment détachée de l’histoire pour ne pas en être choquée, mais là, la narration m’a tellement happée par sa force que j’en étais incapable. J’ai plus d’une fois failli arrêter ma lecture, mais ma curiosité ainsi que ma volonté de respecter mes engagements vis-à-vis de l’auteur m’ont poussées à aller jusqu’au bout. Je m’en félicite d’ailleurs car les révélations finales dépassaient de loin toutes mes spéculations ! Je regrette cependant, également, que la seconde partie soit aussi « expéditive » : tout allait bien trop vite, je n’ai donc pas tout compris, et c’est dommage car il y avait de quoi faire quelque chose d’encore plus époustouflant !

Pour résumer, donc : ce roman, mêlant habilement le thriller politique, la science-fiction et le drame, a absolument tout pour plaire aux lecteurs dont le cœur est bien accroché et qui ne souffrent pas d’hypersensibilité anxiogène. Il y a de l’action, du mystère, des conspirations, des rebondissements, et surtout, il y a une plume à couper le souffle par sa puissance évocatrice. Toutefois, étant une très grande sensible, je n’ai pas supporté cette avalanche d’épreuves atroces qui s’abat sur nos jeunes protagonistes. Aussi, je le répète une fois de plus : je ne doute pas un seul instant que cet ouvrage puisse plaire, mais il n’était pas fait pour moi - ou je n’étais pas faite pour lui, au choix. Peut-être qu’un jour, si j’arrive à m’endurcir un peu, je pourrais relire ce livre avec un regard neuf, moins vulnérable, et serais donc plus à même de l’apprécier à sa juste valeur !

https://lesmotsetaientlivres.blogspot.fr/2017/07/alienor-lorigine-de-toutes-les-haines.html

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