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— Laisse-moi deviner : tu étais encore toute seule chez toi la nuit dernière, n’est-ce pas ?
— Non. J’ai participé à une orgie à tout casser avec cinq hommes différents.
— Impossible. Tu ne connais même pas cinq hommes différents.
— Bien sûr que si ! C’est juste que je n’en connais aucun à qui j’aimerais accorder une place dans ma vie, ou chez moi. Encore moins dans mon lit.
Afficher en entierQuelques morceaux choisis...:
"Dale Stoner. Plus d'un mètre quatre-vingt de virilité et de charme, des muscles longs et fuselés d'athlète, des épaules carrés, une taille et des hanches minces, la démarche nonchalante d'un cow-boy. Des fossettes creusaient ses joues chaque fois qu'il souriait. Ses cheveux dorés, décolorés par le soleil, tombaient en désordre sur son front, donnant aux femmes l'irrésistible envie d'y plonger la main pour dégager son visage d'une beauté renversante. Du sex-appeal à revendre, par-dessus le marché. Lauren sentait son corps en alerte dès qu'il s'approchait à moins de trois mètres. Son coeur s'emballait, sa bouche se desséchait, les bouts de ses seins durcissaient, son entrejambe devenait moite. Dale était un rêve ambulant qu'elle voyait quotidiennement et qui la chamboulait."
"La femme de son rêve le harcelait. Pendant la journée, quand il travaillait, il parvenait à la reléguer dans un coin éloigné de son esprit. Mais, la nuit, elle sortait de l'ombre et venait le hanter, sans jamais montrer son visage. Une peau de femme lisse et douce occupait alors toutes ses pensées , l'odeur entêtante du musc - la note plus innocente d'un lait pour bébé ? Un corps ferme venait se presser contre le sien, exigeant, insatiable. Il se réveillait au milieu de la nuit en bandant à la limite du supportable, incapable de se rappeler quoique ce soit, son sexe tellement dur qu'il en devenait presque douloureux."
Afficher en entierLa femme de son rêve le harcelait. Pendant la journée, quand il travaillait, il parvenait à la reléguer dans un coin éloigné de son esprit. Mais, la nuit, elle sortait de l'ombre et venait le hanter, sans jamais montrer son visage. Une peau de femme lisse et douce occupait alors toutes ses pensées, l'odeur entêtante du musc - la note plus innocente d'un lait pour bébé ? Un corps ferme venait se presser contre le sien, exigeant, insatiable
Afficher en entierLa porte claqua et Lauren leva les yeux. Son coeur se mit à battre la chamade quand elle reconnut une certaine démarche, des hanches minces et souples. En même temps, le poids qui pesait sur ses épaules sembla s'alourdir légèrement.
Il ne l'aimerait jamais.
La première fois qu'elle l'avait vu, c'était à quelques mètres de là. Subjuguée, elle avait failli défaillir. Un vrai coup de foudre. Au premier regard. Elle n'avait pas eu besoin de le détailler: son coeur l'avait reconnu instantanément.
Une semaine plus tard, il remontait leur allée commune et frappait à sa porte pour l'aborder vraiment, l'éblouissant de son sourire en lui tendant la main et en se présentant. Il flirta nonchalamment avec elle pendant plusieurs mois, alimentant ses espoirs pour les réduire finalement à néant quand elle se rendit compte que Dale « flirtait nonchalamment » avec absolument toutes les femmes qu'il rencontrait.
Le problème était que Dale Stoner, son voisin, aimait les femmes et, apparemment, elles le lui rendaient bien. Il évitait le chemin qui menait aux relations sérieuses avec une agilité de funambule, sans jamais s'y égarer, ni trébucher. Chaque fois que l'une de ses conquêtes tentait de l'y entraîner avec elle, il reculait vite et bien.
Sans doute Lauren devait-elle s'estimer heureuse car il la considérait comme sa meilleure amie, « son meilleur copain », en quelque sorte. Quelle chance !
Youpi !
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