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Extrait

Extrait ajouté par EptaPublishing 2018-12-28T13:14:04+01:00

—Euh chérie, ne regarde pas tout de suite, mais il y a un dieu grec qui ne te lâche pas des yeux à deux heures.

Iris, dans toute son indiscrétion, lança immédiatement un regard vers l’endroit désigné par Paolo et resta figée telle une statue de cire du musée Grévin pendant quelques secondes.

—Tu le connais ? Iris, ça va ? Tu es toute blanche !

Elle désirait lui répondre, mais aucun son ne traversa ses lèvres. À deux tables d’eux, Félix la fixait de manière hautaine. Des reflets clairs parsemaient sa chevelure brune qui s’échappait en mèches rebelles sur le dessus de la tête. Ses lèvres pleines étaient naturellement vermeilles et ses yeux ambre, frangés de cils noirs, la fixaient durement. Ses mâchoires carrées se contractaient par à-coups.

Il lui fit signe de le rejoindre. Une sueur froide lui traversa la colonne vertébrale et la jeune femme eut du mal à déglutir. Ses poils se hérissèrent sur tous les membres de son corps qui en possédaient.

—Oh, mais c’est qu’il est rentre-dedans celui-là. Iris, tu as vu la bouille de ce type ? Si tu n’y vas pas, je te jure que j’y vais à ta place !

Iris ne comprendra probablement jamais comment elle trouva la force de traverser l’espace qui la séparait de Félix. Elle n’eut pas la sensation de se lever ni même de marcher et pourtant, deux secondes plus tard, elle s’asseyait à sa table.

—Je suis désolé de t’interrompre pendant que tu flirtes. D’ailleurs une question me taraude, tu dragues toujours tous les garçons que tu côtoies ? lui demanda Félix d’un air sévère, ses yeux lançant des éclairs.

Iris resta interdite. Ses joues virèrent cramoisies en un temps record, cette fois. Les intonations graves et chaudes de la voix de Félix s’infiltrèrent dans tous les recoins de son être. La jeune femme eut du mal à se concentrer et à comprendre ce qui venait de se passer.

—Je ne… Paolo est gay et… d’abord, qu’est-ce que tu fais là ? Tu es venu ici pour m’agresser ?

—Tu rougis toujours comme ça pour tout et n’importe quoi ? s’enquit-il d’un ton plus doux.

Iris, excédée, feignit de se lever, mais Félix la retint par le bras.

—Je te prie de bien vouloir accepter mes excuses, je trouve ça très mignon…

La jeune femme, qui avait déjà les joues en feu, se réjouit de ne pas pouvoir rougir davantage. Elle jaugea un instant le jeune homme du regard avant de se laisser retomber sur sa chaise, essoufflée par tant d’émotions.

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