Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 791
Membres
1 013 858

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Antadriel

Extraits de livres par Antadriel

Commentaires de livres appréciés par Antadriel

Extraits de livres appréciés par Antadriel

Un bout de Dieu que révèle la prose
D'éclats mordorés aux persiennes closes
Le printemps bâille.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Scène 1 – Contemplation.

Xerxès ( accablé ) :
Il est mort !

Iota ( sans conviction, d'un ton neutre ) :
Il est mort, oui.

Icarus ( regarde le cadavre et se baisse légèrement comme si il voulait soutirer à ce dernier quelque chose ) :
Médicalement, c'est vrai, oui. Voyons maintenant si notre projet peut se poursuivre. Espérons tous que nous pourrons poursuivre l'expérience, oui. Espérons, c'est tout ce que nous pouvons faire.


La pièce transpire de sérénité, d'une blancheur à la limite de l'éblouissement. À gauche, trois cages, l'une est vide, les autres servent de résidence à deux personnes visiblement très frêles. Au centre, une table d'opération. Des lumières braquées sur le corps inerte qui gît là. Des instruments posés un peu partout, il y en a même par terre. Les trois scientifiques sont là, amorphes, à regarder la dépouille comme si quelque chose allait se produire.


Xerxès :
Vous croyez que... Je veux dire..

Iota :
Il aurait déjà dû revenir, ce n'est pas possible.

Icarus ( frappe son poing sur la table ) :
Non, laissez-lui encore un peu de temps.

Xerxès :
Icarus a peut-être raison. Qui sait, de l'autre côté, le temps s'égraine peut-être différemment. D'aucuns ne savent comment est agencé..

Iota ( tousse brièvement, puis termine la phrase de Xerxès, l'air railleur ) :
L'autre côté ?

Icarus ( rajoute ) :
Cela restera peut-être à jamais sans nom.


Le corps est soudainement pris de convulsions violentes. Les trois scientifiques se baissent en même temps et l'observent.


Icarus ( d'un pragmatisme absolu ) :
Matricule 01 est décédé, mais semble suffoquer. Les résultats se concrétisent, on dirait bien.

Iota ( regardant les différentes machines, dont l'électrocardiogramme. ) :
Pas de battements, pas de rythme cardiaque. Rien, rien de rien. Le cœur est mort. Le cortex cérébral également. Il n'y a que le tronc qui présente encore une certaine activité électrique.

Xerxès :
Merde, fais chier..

Icarus ( frappe la table d'opération comme auparavant, mais à plusieurs reprises. ) :
Je ne comprends pas, rien ne cloche, pourtant. J'ai vérifié et revérifié tous les calculs. Il n'y a aucune erreur, aucune.
( déconcerté ) :
Jetez-moi ce macchabée, et en vitesse.


Les deux autres scientifiques s'exécutent. Le corps convulse toujours. Par moment, on dirait même qu'il essaie de pousser des gémissements, la bouche grande ouverte, de la salive s'échappant et coulant sur son cou. Il est traîné jusqu'à la porte. Iota l'ouvre et Xerxès continue de tirer le cadavre. Les lumières s'éteignent puis se rallument, mais sont plus tamisées qu'auparavant. Il n'y a plus personne, excepté les deux autres cobayes. Ils ne font rien, ne causent pas, n'échangent aucun geste.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Goutte à goutte le temps-poison
s’écoule sur un visage éteint.
Le mien. Cela aurait pu être celui d’un ou d’une
autre, et non, et comme par hasard ce fut le
mien, qui est pourtant bien petit, bien modeste,
bien innocent,
tout mignon. Même un peu trop.
Quoique, sous un autre angle, on parvient à la
poésie, à la philosophie, à l’art pour l’art,
celui pour les
personnes du sexe opposé au mien qui me
proposent de participer à la fête, de nous
réjouir collectivement.
Tiens, je croyais que le jour s’était
levé et que les murs garderaient certaines
traces. Le mur détient pas mal de signes qui
renvoient au passé, à
l’histoire des anges-gardiens
qui veillent sur nos demeures de sédentaires à
fardeau foncier, de
voleurs de nuits qui se faufilent dans les
appartements et qui remplissent leurs sacs
d’une multitude de rêves
incolores tandis que je m’habille selon mon
goût habituel :
Sucré-salé.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-08-2012
Une vie, une œuvre. Désespoir. N’oublie pas tes clés, surtout. Ta sœur est morte dans un accident de voiture. Ça ne te fait rien. Devenir insensible à tout, à ça, aux pires annonces. Se conforter dans l'idée qu'on ne peut rien y changer, qu'on finira tous par crécher dans ce jardin où les fleurs naissent tendrement, la croissance ralentie à cause des macchabées. Il faut dire qu'il y a mieux comme terreau. Les germes de la pensée sont condamnés avant même d'exister ici. Il était d'un temps où tout ne se perdait pas, où l'on pouvait espérer effleurer le coton aphrodisiaque de l’Éden terrestre. Aujourd'hui, je me noie dans les éclosions abondantes des angoisses humaines. Arrêtez de manifester vos douleurs, elles miroitent autour de moi, elles me suivent et se brisent en éclats sur la carapace de mon esprit. Et à chaque fois, à chaque instant, ça me fait mal, j'en souffre. Je crie pour vous sans que cela n'influe sur votre état. J'en viens à désirer un coma dont je n'en sortirai jamais, sans pour autant m'approcher de cette mort crispante qui ne désire que posséder une joie spirituelle toute nouvelle. Après plusieurs tentatives infructueuses qui visaient à faire trembler ma conscience pour la faire sombrer dans mon inconscient, et devenir comme bon nombre de léthargiques , je me suis résigné et j'ai appris que le meilleur moyen de ne pas entendre encore et encore vos malsaines paroles enduites de négativité était de faire sombrer ma conscience, mais sans le soutien de mon inconscient. Le sommeil me procura ce que je cherchais depuis si longtemps, son partage fut bénéfique à ma survie. Le jour correspond au repos de l'âme, quant à la nuit, elle me conditionne et me maintient en éveil, et ce qu'il y a de bon dans tout ça, c'est que lorsque le voile crépusculaire ronge l'atmosphère, vous et vos lamentations allez taper la conversation avec Hypnos. Et je ne vous vois plus. Et je ne vous entends pas. C'est apaisant, c'est reposant. Je peux enfin me délasser en étant bel et bien réveillé. J'ai dû restructurer mon quotidien pour pouvoir me sentir à peu près bien. La nuit bienveillante apporte davantage que la pâleur des jours qui se succèdent. Lorsque je suis affalé dans mon lit, l'obscurité n'est jamais complète, les ténèbres sont diluées par les nitescences cosmiques. La pénombre s'affale sur mes draps, et par delà ma fenêtre je peux voir ce qui, de jour, me paraîtrait inexistant. Je somnole en compagnie de ces eurythmiques lueurs provenant d'un ailleurs incertain. Ces mondes appartiennent peut-être au passé mais peuvent encore offrir du bonheur scintillant, photonique. Je peux projeter mon esprit dans ces constellations orangées si l'envie m'en prend, rien ne m'en empêche. Je peux me glisser entre toutes ces sphères glacées chauffées rayonnantes opaques vivantes ou mortes et pourquoi pas m'abandonner dans leurs intérieurs. Il m'est arrivé une fois de m'égarer entre Andromède et Pégase, ma vitesse trop importante m'a empêché de gérer adéquatement mon cap. Mon inclinaison étant incorrecte, je fus propulsé dans un noir fatal qui consumerait même les esprits les plus inflexibles. Plus d'avenir. Mon esprit dilapidé par l'absence de lumière ne désirait que revenir au sein de sa prison de chair. Il m'a transmis un message qu'il a confié à un autre esprit en vadrouille disant qu'il était en fin de vie.
Depuis, mon esprit n'est toujours pas revenu. Je l'attends encore.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Des trains. ~

Des trains
transportant jours et nuits,
jours après nuits, nuits après jours...
Des trains
transportant nuits et jours,
sans relâchement,
sans empressement,
des chargements
de malheur.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode