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Toutes les séries de Alain RUSCIO

27 livres
4 lecteurs

Historia vous invite dans ce numéro Spécial, à travers les péripéties de Blutch et Chesterfield, les héros des Tuniques bleues, la bande dessinée de Cauvin, Salvé et Lambil, à revivre l’époque légendaire du Far West. Une manière de découvrir, planches par planches, comment la nation américaine s’est formée et de suivre deux des épisodes les plus marquants de cette épopée, les guerres indiennes et la guerre de Sécession qui oppose l’Union (États du Nord) à la Confédération (ceux du Sud).

De la conquête du « grand désert » qui s’étend du fleuve Mississippi au Pacifique dans la première moitié du XIXe siècle, à la bataille de Little Big Horn, marquant la victoire des Amérindiens, de la déclaration de guerre à l’ultime représentant des Tuniques bleues, George Patton, adepte d’un nouveau cheval de fer, le char de combat, suivez l’avancée des pionniers du Far West. Une série d’articles signés des meilleurs spécialistes de l’histoire des Etats-Unis.

Avec à suivre, un cahier découverte consacré au Texas et à son univers impitoyable : conquérants espagnols, émigrants américains et dangereux Indiens avec une visite guidée de San Antonio, terre de missions.

Tous les livres de Alain RUSCIO

Si l’historien est un grand dévoreur d’archives, un « ogre », disait Marc Bloch, Alain Ruscio est un historien de qualité, amateur au sens noble du terme, animé par la passion de comprendre. Cette passion nous vaut une nouvelle anthologie consacrée à L’Humanité durant un siècle, soit plusieurs centaines de textes. Bien sûr, il a fallu choisir, faire un tri. Tout choix est arbitraire, mais Alain Ruscio s’est gardé de tout parti pris laudatif ou dénonciateur. Et il fournit une image précise de la « Plus Grande France » vue par le quotidien de la SFIO, puis du PCF. Avec ses hauts et ses bas, avec les textes magnifiques de Jaurès, ceux de Challaye, de Charles-André Julien, de Ho Chi Minh, de Péri et de beaucoup d’autres. Avec les campagnes anticolonialistes, en particulier contre la guerre du Rif dans les années 1920 et contre la guerre d’Indochine.

Le recueil montre les grands tournants – le Front populaire, la Résistance et la Libération – où les colonies ne sont que la partie (secondaire) d’un tout très « hexagonaliste » ou « russocentriste ». Et il permet de se faire une idée de ce qu’était la vision de l’outre-mer dans le journal français le moins inattentif, très éclairante pour comprendre la difficile prise en charge de la question coloniale et nationale par le communisme (et l’ensemble de la gauche française). On mesure mieux à cette lecture le poids d’un passé qui passe si mal dans la France d’aujourd’hui.

C'est un paradoxe : l'histoire du communisme reste aujourd'hui encore, alors que ce mouvement n'a plus dans la vie politique ni le poids ni la force d'attraction d'antan, un objet de controverses à nul autre pareil, en "pour" et en "contre". Cet état d'esprit atteint un paroxysme lorsqu'il s'agit d'évoquer les actions et analyses du communisme - français et algérien - face à la question coloniale en Algérie, des origines dans les années 1920 à la guerre d'indépendance (1954-1962). Et s'il était temps, écrit Alain Ruscio, de sortir des invectives ?

C'est l'ambition de cette somme exceptionnelle, qui propose une plongée dans les méandres - le mot s'impose - des politiques communistes des deux côtés de la Méditerranée (PCF et PCA) durant plus de quatre décennies. Des tout premiers temps, lorsque le jeune parti commençait à s'affirmer et tentait de briser le consensus colonial, aux tempêtes de la guerre d'Algérie, en passant par les espoirs et illusions du Front populaire. Les relations avec le nationalisme algérien, qui ne furent jamais simples, sont finement analysées, avec le récit d'un grand nombre d'épisodes ignorés ou mal connus et l'évocation de parcours de multiples acteurs, qui donne chair à cette saga.

Novateur, l'ouvrage d'Alain Ruscio ne l'est pas seulement par son esprit. L'historien a utilisé tous les fonds d'archives spécialisés, dont ceux du PCF, désormais accessibles, révélant des documents totalement nouveaux. On découvrira, au fil des pages, non pas une ligne politique, mais une succession, et parfois une cohabitation, de logiques et de pratiques.

Pour des centaines de milliers d’Européens qui ont naguère vécu en Algérie, l’idéalisation du passé s’est transformée en une « nostalgérie », beau mot chargé de mélancolie. Mais le drame commence lorsqu’on constate qu’une seule famille politique française, celle des anciens de l’Organisation armée secrète (OAS) et de leurs héritiers, l’a malhonnêtement et durablement instrumentalisée. Non contents d’avoir mené toute une communauté à l’impasse puis à l’exil, les « ultras » de l’Algérie française ont tenté, depuis, d’accaparer sa mémoire. Et ils y sont en partie parvenus.

Ces hommes ont fait le choix, à partir de février 1961, d’enclencher en toute connaissance de cause une incroyable spirale de violence terroriste, en Algérie comme en France. Alain Ruscio propose dans ce livre un récit synthétique des racines et de l’histoire de ce tragique épisode, ainsi que de ses séquelles contemporaines. Mobilisant un impressionnant corpus documentaire – dont beaucoup de Mémoires d’anciens de l’OAS –, l’auteur retrace la dérive de ces officiers à l’idéal patriotique dévoyé, militants fascisants et petits malfrats transformés en assassins, qui ont eu l’incroyable prétention de « bloquer l’histoire », comme l’avait écrit Pierre Nora dès 1961. Enfin, Alain Ruscio explique comment et pourquoi la mémoire brûlante de ces années de folie meurtrière travaille toujours, de façon souterraine, la société française.

Ce livre est une précieuse réponse à l’un des derniers négationnismes que véhicule encore une certaine histoire coloniale « à la française ».

Le livre d’Alain Ruscio se présente comme une galerie de portraits au vitriol. C’est un dictionnaire de personnalités ayant une certaine importance sur la scène politique française actuellement, et qui se distinguent par un discours empreint d’un certain néo-colonialisme latent, ou en tout cas une certaine nostalgie des colonies et d’une France puissante sur le plan international et diplomatique, mélée à un racisme sous-jacent. L’auteur montre que ces personnes, de François Copé à Éric Zemmour en passant par Brigitte Bardot, au delà de leurs sympathies politiques et de leur rôle dans la société française, tiennent un discours aberrant mais décompléxé et en apparence socialement admis.

L’engagement de L’Humanité contre la guerre colonialiste en Algérie lui valut un déferlement de procès, de censures, de saisies de la part des gouvernements successifs pendant huit ans, quelle que fût leur couleur, de droite ou socialiste. Saisi à 27 reprises, le quotidien fera l’objet de 150 poursuites.

La première saisie de L’Humanité remonte au 24 août 1955. Le journaliste, ancien déporté de Buchenwald, est déclaré persona non grata et expulsé d’Algérie.

Ceux qui n’ont pas connu cette époque auront du mal à imaginer la frénésie ayant alors saisi les autorités politiques et militaires en place. La cascade de saisies qui s’abattit sur L’Humanité s’accompagna régulièrement d’amendes au montant faramineux. Ainsi, du numéro en date du 7 mars 1961 sorti une nouvelle fois avec une page blanche, marquée en son centre de ce seul mot : « Censuré. » À l’origine de la saisie, un article de Madeleine Riffaud sur les tortures pratiquées à Paris même, en particulier dans les locaux du commissariat de la Goutte-d’Or, dans le XVIIIe arrondissement.

Cette boulimie d’interdictions provoque parfois des effets contraires à ceux visés. Ainsi, lorsque L’Humanité est saisi pour la huitième fois, le 30 juillet 1957, pour la publication d’une lettre de l’ancien directeur d’Alger républicain, Henri Alleg, emprisonné et torturé dans l’immeuble d’El-Biar, la censure contribua-t-elle à amplifier l’émotion dans l’opinion.

Une page noire de la liberté de la presse en France.

Il fut un temps où la France exerçait son autorité sur des millions de femmes et d'hommes, désignés pour l'occasion indigènes et catalogués noirs, jaunes, bruns, basanés... Sûr de la supériorité de ses valeurs, l'homme blanc imposa sa domination à ceux qu'il considérait physiologiquement et intellectuellement inférieurs, êtres imparfaits qu'il lui revenait donc d'humaniser (la fameuse mission civilisatrice)...

Pour emporter l'indispensable adhésion des Français moyens en imposant les certitudes raciales - en fait, racistes - le dessin et la caricature envahirent tous les supports imaginables : la presse, mais aussi les affiches, les vignettes publicitaires, les images de catéchisme ou distribuées aux enfants des écoles, les cartes postales, etc. Il s'agissait de dénoncer et/ou de ridiculiser les travers de nos sujets, en proie à l'imbécillité et à la violence.

Quelques protestations évidemment s'élevèrent, venues des rangs de l'extrême gauche ou plus simplement de courants humanistes, mais elles restèrent strictement minoritaires. Tiraillé en permanence entre le sourire crispé et un sentiment de révolte face à cette imagerie coloniale précisément commentée, chacun pourra nourrir sa réflexion sur les racines d'un certain regard contemporain sur les autres.

Il y a 50 ans, la France quittait l'Indocchine, après huit années d'une sale guerre. La IVe République a mené et justifié de bout en bout cette guerre. La majorité du monde politique, l'a soutenue ou, pour le moins, tolérée. Mais des voix se sont élevées pour protester. Des hommes se sont mobilisés pour lutter. Henri Martin fut de ceux-là. Durant trois années, ce jeune militant communiste, sera emprisonné pour avoir demandé la liberté pour le peuple vietnamien. Pour défendre Henri Martin, une masse considérable d'hommes et de femmes de bonne volonté ont uni leurs efforts. Certains grands intellectuels, comme Jean-Paul Sartre, ont également élevé la voix. Au début de l'année 2004, plusieurs centaines d'acteurs et de témoins se sont retrouvés. Cet ouvrage résulte de cette rencontre. Ouvrage sous la direction d' Alain Ruscio.

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