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Tous les livres de Alain Yaouanc

Il regarda les fusées, les moteurs, toutes pièces secrètes. L'aigle allemand, noir et orgueilleux, était frappé par endroits.

- Extraordinaire, reprit-il. Mais ils sont même en avance sur beaucoup de points à ce que je croyais. Qu'allez-vous faire de tout cela ?

Les documents seront donnés à Bauër. Tranquillisez-vous.

- Mais pourquoi ? interrogea encore Schwartz, à peine revenu de sa stupeur.

Kapz répondit. Il vit ses lèvres bouger, mais n'entendit jamais sa réponse. Une douleur sourde lui fracassa le crâne. Il tomba, les mains en avant.

Situe cette fois-ci son action en Extrême-Orient, à Hong-Kong, dans un pays qu’il connaît bien, là où les propositions sont légion et où les passeports américains se vendent à prix d’or.

Régis arriva à Saigon avec l’avion du matin. Son sourire était sans chaleur et son visage était dur. Il ne semblait pas porter d’arme sur lui, pourtant il laçait sur son mollet gauche un poignard à lame droite et triangulaire. Il connaissait bien Saigon et savait que l’occasion de s’en servir ne lui ferait pas défaut.

Posséder des sous-marins atomiques capables de naviguer en plongée pendant trois mois, c'est bien. Mais it faut pouvoir, en cas de conflit, transmettre à ces sous- ' marins. en opérations les ordres de l'Amirauté.

Récemment des expériences extraordinaires de télépathie ont été tentées et réussies. Elles permettaient à un homme de donner à un autre homme, à bord du sous-marin en plongée sous te Pôte Nord, des ordres que celui-ci recevait et faisait exécuter. Le problème reste la possession des deux individus capables " d'émettre " et de " recevoir ". Un sage égyptien particulièrement renommé pour sa puissance télépathique est convoité à la fois par les Russes et par les Américains.

C'est sur ce sujet étonnant que Yaouanc a réalisé sans aucun doute son meilleur roman d'espionnage.

Une main dirigea sur eux le faisceau d’une lampe de poche. Renaud apparut, en pyjama, un revolver dans la main droite. Weiss bondit en avant. Un coup de feu retentit. Il s’effondra sur une table basse, faisant un bruit épouvantable. Herlich leva le bras et lança son poignard. Renaud l’aperçut une demi-seconde trop tard ; l’arme se planta sous le cœur et son second coup de feu fut dévié ; la balle s’écrasa sur une latte du plancher. Herlich était déjà sur lui. D’un coup de pied, il fit sauter son revolver et arracha son poignard. Renaud tomba de tout son long.

Une des manches de sa djellaba tomba tandis qu’il prenait un nouveau loukoum, l’arrachant d’une torsion, à un autre. Dentz regarda d’un œil trouble l’avenue où ils s’engageaient. Ils étaient maintenant dans la rue Ouzaï, en plein quartier arabe. Un quartier de Levantins, mais où quelques Bédouins s’étaient établis. C’était à un de sa race qu’Hakim voulait s’adresser. Ils entrèrent dans une boutique encombrée de selles, de harnais et de traits. Des clochettes de cuivre se mirent à tinter. Ni porte, ni vitres, rien qu’une arche blanche encombrée de mouches, qu’un rideau séparait des autres pièces. Un bédouin se dressa devant eux.

— Des armes, dit Hakim, sortant de sa poche une liasse de billets. L’autre impénétrable, sortit et revint avec deux révolvers, l’un italien, l’autre américain. Il découvrit lentement les chiffons graisseux qui les entouraient. Dentz prit les révolvers, les soupesa puis les rejeta.

— Mauvaises armes. Un poignard seulement, dit-il en arabe.

Moscou. Direction GRU, 4e Bureau à Résident Zurich pour zone n° 3 DEU. Renseignements sur la formation les effectifs et la puissance de feu de la 62e division sous marine US. Plan des SSBN 591 et SSBN 598 (1). Escale: pour le prochain exercice. Composition de l'équipage Situation de famille des officiers.

Priorité absolue.

Colonel Henley, 4e Bureau. CIA. 2450 E. Street Washington, à colonel Mike Warren, FX 2461. JD 5. ' Quelque part dans le vaste monde.

Ci-joint Instruction n° 1.

Rapports d'opérations à faire suivre en spécial. J. R.

Instruction n° 1. Direction CIA à bureau central FRANK FURT. FX 2461 bis. JD 5.

Collaborer avec officier français mis à dispositioi Adjoint NATO.

Nom Régis Régier.

Prise de contact : s'effectuera à Frankfurt. Sa raison a retourné autrefois anciens agents de l'orchestre rouge Ne lui communiquer aucun document secret ou confi dentiel. Se limiter aux facilités habituelles.

Identification assurée par le SR français. Section Action " DF I. Antenne : Strasbourg.

Prise de contact : J + 8.

- Quel âge avez-vous, James?

- Vingt-neuf ans.

- C'est extraordinaire de piloter un avion, n'est-ce pas ?

- Mais non. J'ai eu de la chance. J'ai abattu deux Migs au-dessus d'Hanoi. Je serai commandant assez vite.

Elle lui tendit un second cocktail et se pelotonna à ses pieds. Il passa la main dans ses cheveux noirs; elle la lui embrassa. Ses lèvres, tièdes comme une pluie de printemps, s'ouvrirent sous les siennes. Cela aussi faisait partie du jeu. Un jeu auquel elle était très adroite. Elle connaissait les portes ouvertes sur l'amour aussi bien que celles débouchant sur la mort ; elle les lui ferait passer l'une après l'autre. En souriant. En silence.

La nurse tenta de remuer son bras gauche plaqué contre le ventre de Artt, puis essaya avec l'autre bras de relever sa jupe qui l'empêchait de lui donner un coup de genou, mais elle était prise comme dans un étau. Ses cris s'étouffèrent en murmures inarticulés et l'air lui manqua. Quand elle dégagea enfin son bras, elle ne griffa que les 'muscles durs de la cuisse : Artt ne bougea pas, accentua encore sa pression et, après quelques spasmes furieux, sentit qu'il ne serrait plus contre lui qu'un corps inerte. II le bascula sur le lit et sauta sur le tapis.

- Avez-vous eu déjà des Américains parmi vos relations ?

- Oui, au Caire.

- Il y a combien de temps ?

- Quatre ans, cinq ans peut-être.

- Ils n’ont pas changé depuis. Il vous faudra obtenir la confiance de l’un d’entre eux. Un nouveau, bien entendu.

- Je le ferai.

- Vous aurez très peu de temps.

- J’ai l’habitude.

- Tout ce qu’on attend de vous vous sera expliqué en détail. Je vous donnerai aussi des renseignements sur l’homme que vous devez séduire. C’est un homme faible. À vous voir vous donner et vous reprendre, ses nerfs ne résisteront pas.

S’il avait commencé le plat aussitôt, le piment lui aurait masqué le poison. Il ressentit les premiers effets avec une violence terrible. Il avait bu beaucoup dans la journée, mais peu d’alcool, et toujours hors du soleil. Une sueur glacée lui perla au front. Les poisons végétaux sont de plusieurs sortes, mais ceux qu’emploient les indigènes pardonnent rarement et jamais lorsqu’ils sont pris l’estomac vide. Perez était plus intelligent qu’il ne le croyait. Le poison caché dans les champignons, il n’avait rien à craindre. Il pouvait nier en toute tranquillité.

Par la porte entrouverte, Régier vit l'homme ouvrir la fenêtre et empoigner les barreaux, puis descendre rapidement.

Alors il traversa la pièce, la coupe à la main, se pencha à la fenêtre, vit l'arrière de l'hôtel et les jardins déserts, et jeta l'huile sur l'homme déjà parvenu un étage plus bas, au sixième. Le fuyard la reçut sur ses mains et sur s pieds nus, glissa sur le fer frotté d'huile, ses doigts rattrapèrent un barreau mais dérapèrent, et il tomba dans le vide avec un cri sourd.

Daoud retira sa tête de la fenêtre.

- Tuer avec un litre d'huile est très propre, efendi, fit-il doucement.

- Il a été très imprudent, dit Régier.

Nous dînons. Timbale italienne, quart de poulet, dessert et fruits - repas de chez Maxim's, nous annonce le stewart.

J'observe mes compagnons de route. Beaucoup de militaires, des officiers supérieurs qui rejoignent leur poste.

Ensuite, repos. L'avion glisse dans la nuit. Le Caire, Aden... Je ne bouge même pas aux escales, pendant que l'on fait le plein. A Karachi seulement, où l'arrêt est plus long, je vais jusqu'aux bâtiments...

Le lendemain, Saigon. Soixante-douze heures ont passé.

A Tanh Son Nut, nous faisons viser nos passeports, puis nous quittons l'aérodrome. Un taxi nous conduit au Continental.

Jusqu'à présent, nous sommes passés inaperçus.

Un très bon récit d’espionnage et d’aventures diverses. L’action se situe à Saïgon. Ici, les agents secrets se nomment Max Robertson, Flambeau. Ils ne valent pas mieux les uns que les autres, et c’est bien ce qui nous amuse. Paris Presse - Paris visiblement, M. Alain Yaouanc sait de quoi il parle en matière de service secret. Sans pourtant nous révéler aucun « truc », ni faire appel à plus de mystère qu’il n’en faut, il réussit à nous intéresser au-delà de notre curiosité habituelle. Bien construit, bien écrit, son livre — le premier — sort des sentiers battus et nous ne saurions trop l’en féliciter.

Morgan entra et renferma doucement la.;,; porte de l'appartement. Karov se tenait en face de lui, souriant, comme à l'habitude, son ventre énorme tremblotant comme une gelée. Il s'assit et. designa une chaise à Morgan. Il était vêtu d'un pantalon d'intérieur et d'une chemise criblée de taches, dont il avait relevé les manches.

- Nous allons avoir du travail, Morgan, dit-ii d'une voix soucieuse.

- Heureusement, fit Morgan. Je commençais à m'ennuyer. Il est -temps de faire quelque chose.

Il alluma une cigarette et se croisa les mains derrière la nuque.

- Qui ? demanda-t-il.

- Non, c'est autre chose, dit Karov. Quelque chose de plus important.

Du quartier de la Californie, à Cannes, à Berlin; de Paris à Moscou, le héros de ce récit affrontera des adversaires alliés de l'ombre et de la nuit. Dépendant des services secrets les plus mystérieux - mais peut-être aussi les plus agissants de notre planète - de Mao Tsé-Tung, il servira leurs desseins, mais jusqu'à quel point ? Et dans quelle énigmatique intention ?

Elle glissa sa clé dans la serrure, ouvrit, heurta les patins dont elle protégeait le parquet ciré et claqua la porte. Un bras brutal se referma sur elle. Elle se débattit. Un coup de genou dans les reins l'envoya les mains en avant sur un fauteuil. Elle se retourna et rencontra le visage souriant de Rems. Son sac était tombé. Elle le ramassa et attendit.

La porte du bureau claqua. Balançant sa tête rougeaude au-dessus d’un costume de tussor, il s’avança à petits pas jusqu’au canapé et s’assit pesamment, les mains sur les cuisses.

— Alors, fit-il, souriant à Remer. Il paraissait aimable et plein de bonhomie, mais ses yeux restaient froids.

— Vous avez cru bon de me fiche à la porte, dit Remer. Vous avez eu tort. Vos sales combines ne vont pas tarder à être connues.

Wolf ne changea pas d’expression. Son sourire parut même s’accentuer. Avec sa peau rose et grasse, son visage luisant de sueur, il ressemblait à un honnête caissier de province, replet et consciencieux. Il passa sa main épaisse sur son pantalon.

— Quelles combines ? fit-il.

— Je pourrais en dire long, ricana Remer. Bien plus long que vous ne le souhaitez.

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