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Bref, j'ai trouvé dans ce livre exactement ce que j'espérais y trouver ce qui est un très gros point positif. C'est un livre humoristique honnête, que je pourrais conseiller sans trop de mal aux amateurs. Pour un premier roman je trouve ça vraiment encourageant, et je lierais avec plaisir les prochains livres de cet auteur.
Après, même si j'ai aimé le lire, ce n'est pas non plus un très grand livre. Faut être honnête, coté scénario ce n'est pas franchement transcendant. Les personnages sont attachants et on se laisse facilement prendre au jeu de l'intrigue, mais elle ne présente pas un intérêt particulier. Même dans un registre léger, on a la possibilité de surprendre par son histoire, mais ce n'est pas le cas ici. Passé le thème de base qui est original (le verre et tout ce qui tourne autour + pas mal de références religieuses un peu détournées) l'enchainement d'action est lui un peu trop prévisible et ne présente jamais de rebondissement. Pour cette raison, je sais dès maintenant que ce livre me restera pas en tête très longtemps et j'aurais probablement oublié de quoi ça parlait dans 3 mois. Et cela même si sur le coup j'ai sincèrement pris plaisir à le lire.
L'auteur n'y est pas pour grand chose, mais il faut quand même signaler une traduction en français assez médiocre. Si vous avez les capacités de le faire, je vous conseille d'opter pour la VO. A plusieurs moments, on a des jeux de mots qui sont soit traduit mot pour mot sans que ça fonctionne (le cocktail "vierge", par exemple, pour désigner un cocktail sans alcool) ; soit on les explique par une note en bas de page, ce qui casse un peu le naturel de la chose ; soit on les traduit pas bien ET on ne les explique pas, ce qui fait que le texte sonne très bizarrement quand on le lit. J'ai bien conscience que c'est difficile de traduire les jeux de mots, mais quand même, là on a vraiment fait AUCUN effort pour essayer de les traduire convenablement. Autre erreur de traduction moins gênante mais quand même présente : les dialogues qui mélangent parfois sans logique tutoiement et vouvoiement.
Faute imputable à l'auteur cette fois, j'ai trouvé la narration un peu maladroite, voire carrément incohérente. Au tout début du livre, en avant propos, un personnage du nom d'Angela Winterbottom nous dit en gros "j'ai connu Günter Glass, je vais vous raconter son histoire". On retrouve cette Angela tout le long du livre puisque qu'elle commente le texte avec des notes en bas de page et signe encore l'épilogue. Et pourtant, tout le corps du texte est écrit à la première personne... par le personnage de Günter. Pas par le personnage d'Angela. On se retrouve donc avec une espèce de double narrateur schizophrène assez déroutant. J'ai tendance à trouvé ça un peu impardonnable : on apprend à l'école primaire à choisir un narrateur, un point de vu et à pas écrire ses rédactions comme ça !
L'un dans l'autre, ça m'a donné l'impression que l'auteur avait d'abord écrit le corps du texte à travers le personnage de Günter, puis a ajouté ce qui concernait le personnage d'Angela, sans forcément se relire et se rendre compte que ça n'avait pas de sens. Je ne sais pas si c'est réellement le cas, mais c'est l'impression que ça donne
Pour finir, un mot sur la couverture que je trouve assez jolie. Elle ne rend pas forcément très bien dans la version affichée sur le site, mais en réalité, le contraste entre le fond noir mat et les écritures bleues métallisées et argentées est vraiment beau. Je trouve que c'est une couverture à la fois sobre, mais qui en même temps ne passe pas inaperçu et attire l'œil. Le coté brillant réfléchit la lumière et renvoi donc au thème du livre. La moustache est aussi une référence à un chapitre du livre. Bref, je la trouve vraiment réussie.
Transparence - Splendeurs et misères de Günter Glass, roi des carreaux
Transparence - Splendeurs et misères de Günter Glass, roi des carreaux
Il y a tout plein de petites choses qui m’ont gêné dans ce livre et dans l’ensemble, je le trouve bien maladroit.
Premièrement, Günter. On sent que l’auteur aimerait nous attendrir avec ce personnage qu’il essaie de décrire comme intelligent mais incompris et un peu dans la lune. Et bien, je suis comme son entourage : je le trouve juste lent et bête. Son côté « intelligent » le rendrait même suffisant, voire donneur de leçon alors qu’il est clairement à côté de la plaque. Un mélange qui m’horripile.
Deuxièmement, la narration. Attention, moment Inception : l’histoire de Günter nous est racontée par Angela Winterbottom, rectrice de la cathédrale de Salisbury, personnage qu’il rencontre à un moment charnière de sa vie. Soit. Sauf qu’elle raconte à la première personne tout en faisant des interjections intempestives sous forme de notes de bas de page. Elle utilise donc deux « je » simultanément, ce qui au lieu d’être drôle (effet escompté, je suppose) est dérangeant et agaçant. De plus, ces interventions sont souvent à caractère religieux un peu pompeux, ce qui participe à l’atmosphère « livre donneur de leçon » qui m’irrite profondément.
Troisièmement, l’humour anglais. Qu’on s’entende, je ne vais pas à Londres tous les ans parce que je n’aime pas l’humour anglais, je l’adore puissance mille ! Mais ici, le second degré tombe de travers et passe à côté du chic British que j’affectionne tant. Encore loupé, quoi.
Transparence - Splendeurs et misères de Günter Glass, roi des carreaux