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La poésie gothique n'est hélas pas souvent mise en avant. Echec commercial ? Trop particulière ? Sataniste ?
Dans mes poésies, rien de démoniaque. En revanche, tout est nocturne.
Un style littéraire peut-être un peu alambiqué car fortement influencé par le symbolisme du 19e siècle. Or, la caractéristique de ce genre artistique était son caractère flou, nébuleux, opaque, voire incompréhensible.
Je me suis inspiré de maîtres comme Rimbaud et Baudelaire, jadis considérés comme des fous et des rebelles.
Tout est raconté sur la couverture : la lune est une figure féminine, ensommeillée, silencieuse devant les supplications d'un l'auteur qui fait page blanche ; son unique compagnon, un corbeau sur lequel se reflète la flamme d'une bougie, unique dialogue / monologue La tête de mort est là pour rappeler au lecteur notre condition humaine, notre mortalité. Ce à quoi j'expose l'immortalité de mes sentiments.
La poésie gothique n'est pas à la mode : non, elle est immortelle. Elle parle de l'âme, de la détresse, de la rage, du désir de paix, de solitude. C'est un paradoxe de lumière et de ténèbres, de romantisme noir et d'humour. C'est une tête de mort qui se met à rire d'elle-même, un peu folle, un peu géniale.
"Poésie, poésie, tu me donnes des ailes.
Sans tes rêves, mes hauts et mes bas seraient sur une planche d'éternel,
Loin des plaisirs, loin des meurtrissures
Que je chéris comme autant de succulentes blessures
Qui m'ont donné la force de paraître ange ou démon,
Selon les envies, selon mes habits de saison.
Fatale ou enjouée,
Naive ou fissurée,
Tu es la seule à avoir aimé ces verbes
Qui ont grandi en moi comme une herbe
Sèche.
Revêche
Parfois, tu m'as fait gravir les échelons des espérances,
Souvenirs plus ou moins rances,
Tenaces
Et perspicaces.
Joie sans retour,
Poésie, poésie, tu guéris les contours
Des réminiscences trop dures à supporter
Lorsque le silence se fait pensant, prêt à engendrer
Une panique alarmante.
Tu es l'amante
Dont la sensualité des mots
Me fait me sentir penaud.
Sans tes incitations
Aux sombres et dérangeantes passions,
Je me serais trompé de saison :
La folie aurait trompé mes indécisions.
Tatoué de mauvais instincts,
Mon corps se serait laissé noyer sous le flot des lendemains
Incertains.
ô vilain,
Crasseux et sans coeur ,
Tu m'as élevé au-dessus des incessantes rancoeurs.
Sois bénie,
Moi le poète maudit."
L’anachorète
J'ai tenté d'y mettre des ingrédients novateurs, pour aller au-delà du genre "érotique" parfois assez sclérosé. J'ai évité la vulgarité, y préférant l'humanité et la poésie. Bien entendu, ça parle de sexualité, mais de façon à ce que le lecteur s'interroge ensuite sur son rapport au corps.
Il ne s'agit pas d'une romance à l'eau de rose pour émoustiller les lecteurs, j'y engage surtout une réflexion sur la communauté gay.
L'homosexualité y est abordée avec, j'espère, assez de délicatesse pour donner aux lecteurs l'envie de ne pas juger négativement cette différence qui engendre encore beaucoup de mal-être, de détresse.
Si j'ai décidé de mettre cette romance dans la catégorie érotique, c'est parce que la sexualité nous définit. La sexualité n'a rien à voir avec la haute vulgarité de la pornographie. Le sexe est un altruisme, un dialogue entre deux corps et deux esprits. C'est un moment de partage.
A l'heure où tout va trop vite, où le porno est considéré comme la nouvelle norme, je me suis rappelé avec douleur combien cette conception faussée de la sexualité avait bousillé ma jeunesse. D'une certaine manière, j'ai voulu témoigner de ce que les abus sexuels sont devenus hélas une référence de moeurs.
J'espère de tout coeur que ce livre sera d'utilité publique, dans la mesure où j'aimerais que les lecteurs y découvrent l'occasion de réfléchir au rapport au corps actuel afin de retrouver davantage de poésie et d'humanisme dans les rapports sexuels. Baiser, c'est castrateur. Faire l'amour, c'est épanouissant.
Le requiem du danseur