Commentaires sur ses livres

Quand tu vas à contre courant des avis dithyrambiques que tu as lu….

📖 393 pages, 2,5⭐️ @calmann.levy

Ça a été les montagnes russes avec ce roman pour moi. Le démarrage a été assez long. J’attendais ce coté addictif que j’ai lu dans les chroniques des collègues. C’est ce que je recherchais, ce dont je m’attendais mais… ça a pris du temps avant que je sois dedans. Une fois dedans, j’apprécie ma lecture, les chapitres sont assez courts, je ne trouve toujours pas le côté prenant mais….j’aime bien. Par contre, j’ai la tête ailleurs. J’ai reçu des livres de true crime que j’ai envie de lire maintenant. Alors….je mets cet ouvrage de côté, je lis 2 livres, et puis, j’y reviens parce que, j’ai quand même envie de savoir ce qui a tant plu aux autres et que je n’ai pas envie de casser totalement mon rythme et de perdre le fil de l’histoire.

Alors, c’est vrai, la plume est fluide, l’histoire m’interpelle mais….lorsque je commence à bien aimer, rapidement j’en reviens à m’ennuyer. Je ne suis pas dedans.

Après des chapitres relativement courts, à plus de la moitié du roman, on passe à des chapitres bien plus longs et cela me perturbe. Je suis team chapitres courts et là… j’ai l’impression de ne pas avancer, la lecture devient, périlleuse et d’autant lors de l’ultime chapitre qui clôture le roman car il contient plus de 100 pages. 😫 Waw !!! J’ai besoin de souffler lorsque je lis ! Autant pour certains livres ça ne me dérange pas de trop les chapitres + ou moins longs, autant là, j’en voyais plus le bout.

J’ai clairement été soulagé de le terminer pour passer à autre chose. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour le découvrir…

De plus, j’ai deviné l’intrigue, et le surplus d’actions à un moment, m’a lassé.

Comme vous l’aurez compris, c’est une déception. Je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire même si je ne doute aucunement qu’elle plaira à un grand nombre, comme elle a plu à beaucoup d’après les retours que j’ai lu. Libre à chacun.e de se faire son propre avis.

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Je remercie Doriane de chez Calmann Levy merci pour cette découverte et votre confiance.

Car un jour de vengeance c'est l'histoire de Lilas qui vit reclus du monde depuis une terrible nuit au pensionnat de Chevrière ou elle et ses amis ont enterré leur professeur et que l'une des leurs a péri dans l'incendie du domaine. Depuis, elle survit la peur au ventre d'être retrouvée, hantée par ce qu'ils ont vécu, dévorés par ce qu'ils ont commis.

Quand un mystérieux livre relatant leur histoire lui tombe entre les mains, une course contre la montre s'engage. Qui a écrit ce roman,qui a décidé de la tuer comme l'indique le dernier chapitre du récit?
Mais comme souvent, il est dangereux de remuer le passé.

C'est un roman haletant à l'intrigue efficace et à l'écriture rythmée que nous propose Alexandra Julhiet.
Le récit d'une vengeance, d'une machination ,d'un terrible secret gardé durant plusieurs décennies et qui dévore...

J'ai beaucoup aimé la façon dont elle déroule l'histoire, le récit au présent entrecoupé de celui de leur passé, de leur sombre histoire au pensionnat de chevrière. Les personnages sont parfaitement décrits on rentre immédiatement dans l'histoire et c'est très addictif. C'est un récit très psychologique et une angoisse sourde vous saisit tout au long de la lecture.

Une belle découverte pour les amateurs de thriller, c'est un roman à lire sans tarder.

Alexandra Julhiet est avant tout scénariste et lors de notre rencontre à Noir sur Ormesson en 2023 nous avons beaucoup parlé séries et ce fut un échange passionnant. Son livre le fut tout autant. « Car un jour de vengeance » n’est pas son premier roman, mais il m’a donné envie de découvrir les précédents. J’ai adoré ce livre. Un scénario original, avec la publication d’un livre relatant une tranche de vie de 4 anciens élèves d’un pensionnat suisse, 20 ans après les faits, Mais qui, a pu relater avec autant de détails les pensées et ressentis de ces pensionnaires ? Renversant par les histoires et humiliations que chacun d’entre eux ont pu vivre et surmonter. Addictif, par l’envie de connaitre la vérité à chaque fin de page qui nous prend aux tripes. Les quatre personnages principaux sont atypiques, fracassés et terriblement attachants, car ils nous sont psychologiquement bien décris. Au fur et à mesure, on prend conscience de toutes les atrocités qui se sont déroulées durant l’enfance et l’internat de Lilas, Lazare, Alice et Olivier. Machination, vengeance, meurtres pour les thèmes les plus noirs, mais aussi amitiés indéfectibles, amours et espoirs malgré tout. Un thriller que je recommande vivement et dont j’espère un jour, peut-être, le voir passer de l’écrit à l’écran.

Un page-Turner, une belle découverte

« Car un jour de vengeance », de Alexandra Julhiet, publié en Mai 2023, aux éditions Calmann-Lévy
Bienvenue sur ma première critique du mois d’Octobre. #Phoenix
« Car un jour de vengeance était dans mon cœur. »
Ésaïe 63:4
On commence donc avec une citation Biblique !! (Enfin… « Ésaïe » ça semble assez Biblique pour moi… A moins que ce ne soit « Essaye » mal orthographié ?)…
La plume est sympa, ça se passe vers chez moi (l’auteure semble aimer le « coin » !!), et il y a des expressions que je connaissais pas.
Quand soudain un souvenir d’enfance lui saute à la gueule !! Elle en perd tous ses moyens… Aurait-elle retrouvé quelque chose de précieux de sa jeunesse aux détours d’un Livre ?! …
Page 8 on découvre les premières lignes de dialogues !! Ouf ! ça n’a pas l’air d’être un Taiseux. (nb : je confirme !).
J’imagine que peut-être un jour je surprendrais quelqu’un avec un Livre de cette façon !! : -) Ce serait probablement un ex… Quelqu’un qui m’a marqué en tout cas. (nb « de cette façon » peut-être pas !).
Bon bin c’est carrément super !! Le Puy-en-Velay est cité : -) …Peut-être serais-je amené à parler à cette Alexandra ? ; ) …
Moi, dans « Uriane » j’ai aussi parlé de Clermont et Le Puy, mais pas mal de Coubon, aussi.
Page 13 commence le Livre Intra Livresque « Ils n’étaient qu’un » parfois je saute ce genre de passages épistolaires mais là j’ai bien accroché…
Ca ressemble à de la poésie… Mais ça n’en est pas… C’est seulement du vocabulaire.
C’est l’histoire d’un groupe de jeunes qui entèrent un cadavre et croient s’en tirer easy, mais le mal finit toujours par nous rattraper… Ça se termine en pendaison ! ; )… Mais c’est pas plus glauque que ça !! Encore une fois, tout est question de plume.
« J’ai posé le livre sur mes genoux, sous le choc. L’auteur : Lola Bouscat. « Lazare, Olivier, Lilas, Alice » et le Bouscat, le lieu où nous avions enterré le corps. Mais c’était quoi ce truc ? »
Cela fait très « Destination Finale » !
Je vois qu’on alterne «Narration de Lilas »/ Lecture du Livre « Lola » … Je trouve cette alternance des points de vue est un succès et rafraichissante.
Mais c’est une Queer !! En couple avec une certain « Marguerite » ça a l’air d’être une relation saine.
J’aime bien le fait que l’action se déroule sans temps mort, y’a pas de « Allons nous coucher on verra demain » ; )…
« — … M’en servir, oui. Mais je ne l’emporterai pas. Quand on a une arme, on finit toujours par l’utiliser. Il vient d’où ? »
« J’ai fermé le livre. C’était fou, tout y était, nos actes mais aussi nos pensées intimes, nos bonheurs, nos hontes et nos chagrins. Complètement fou. Félix continuait à regarder la route, précis, attentif. »
Un petit bémol ; peut-être les gentils sont un peu trop « Oh non je suis trop innocent » et les méchants trop assumés dans leur rôle de méchant. Mais cette remarque ne veut pas dire grand-chose…
Il manque l’aspect « sexy » du délire et c’est bien dommage !!:/
Finalement un peu déçu par le manque d’intrigue, même si l’enquête est séduisante. En gros, il a un livre sur le passé de Lilas qui sort, où il est écrit qu’elle se pend à la fin, et Lilas part seule à Paris à la recherche de l’auteur… Un peu maigre comme concept non ?
Comme c’est la première du mois je précise que tout ce que j’écris est uniquement mon ressenti. Ni plus ni moins.
… Mais vers la page 137 on a quelques retournements de situations.
N’empêche … Suivant le rythme de lecture de Lilas le cours des événements aurait bien changé !
Au final je n’ai compris le délire en entier que vers la page 181…
Ça manque un peu de Fantasy… Parfois cela est compensé par l’humour ou par le sexe mais pas là pas granch.
Une fresque sur l’ignomie particulièrement mâle.
L’histoire sur les Bonesman était plus en relief.
Même si ici on a des passages qui créent bien la surprise.
Page 207 un peu d’angoisse…
Finalement. Compliqué. Tordu. Riche. Détaillé.
Intéressant… Mais légèrement laborieux. J’avoue que je me suis dit « enfin fini » enfin je pourrais déblatérer ad eternam sur la teneur de la qualité du bouquin donc pour dire une chiffre parlant je mettrais 3.25/5 mais je ne vais pas le noter sur Babelio car les auteurs Auvergnats doivent être encouragés…
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Phoenix
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