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Tous les livres de Alice Miller

Notre corps ne ment jamais. Quand nous tombons malades, quand nous faisons l'expérience de la dépression, de la toxicomanie, de l'anorexie..., c'est que nous sommes traversés par un conflit intérieur entre ce que nous ressentons et ce que nous voudrions ressentir. D'un côté, il y a notre corps, qui garde intacte la mémoire de notre histoire, et tout particulièrement des mauvais traitements que nos parents ont pu nous infliger ; de l'autre, il y a notre esprit et notre volonté conditionnés par la morale et l'éducation traditionnelles à aimer et honorer, quoi qu'il arrive, ces mêmes parents. Ce livre nous montre, à travers de nombreux exemples - notamment les vies d'écrivains célèbres- les conséquences parfois dramatiques de ce conflit, mais aussi qu'il existe, aujourd'hui, des raisons d'espérer. Non, nous ne sommes pas obligés d'être les " bons " enfants de nos parents s'ils nous ont fait du mal et s'ils continuent de pratiquer le chantage affectif. Oui, c'est notre responsabilité que d'être attentifs aux signaux d'alerte que nous envoie notre corps. Oui, au terme de ce chemin exigeant par lequel nous acceptons de relire l'histoire de nos rapports avec nos parents, il y a l'espoir de naître à une authentique liberté intérieure.

L'enfance maltraitée : voilà plus de vingt ans que la psychothérapeute Alice Miller se bat pour la dénoncer et tente d'en réparer les dégâts. Longtemps érigée en principe, l'éducation à la dure avec son cortège d'humiliations et de châtiments corporels détruit des vies entières qui, le plus souvent, ne prennent pas conscience du préjudice subi. C'est ainsi que se noue le lien du terrible héritage : les anciens enfants battus battent à leur tour. Pour casser ce cercle infernal, qui n'est pas une fatalité, il faut ouvrir les yeux. Car la violence subie rend aveugle et insensibilise au mal : elle fait l'accepter comme une condition normale, presque banale. D'où vient que des hommes partent à la guerre fleur au fusil ? Pourquoi des tortionnaires ? Les traces de l'enfance violentée sont partout, jusque dans la Bible qui fait de la dépendance et la sujétion la condition première de l'humanité.

On peut s'interroger sur l'ampleur réelle de la brutalité parentale. L'auteur ne serait-il pas entraîné par une représentation fantasmatique de la condition infantile ? Quand bien même sa conception serait abusive, un tel excès contiendrait peut-être une part de vérité : l'enfance, qu'elle soit vécue avec ou sans sévices, est sans doute par nature une expérience violente, celle de la confrontation à l'univers opaque du monde des adultes.

Contrairement à ce que le titre a souvent pu laisser penser, il ne s'agit pas d'un livre sur les enfants surdoués. On y trouvera par contre une recherche autour de l'interrogation : pourquoi tant d'adultes doués, qui réussissent dans la vie, souffrent-ils de se sentir étrangers à eux-mêmes, intérieurement vides ? Depuis la première parution de ce livre en 1979, les réponses d'Alice Miller à cette question ont aidé de nombreux lecteurs à trouver un accès à leur propre histoire et à découvrir que la partie précieuse de leur Soi leur était restée cachée jusqu'alors (leur " drame "). Beaucoup d'entre eux lui ont écrit, et elle continue à leur répondre sur son site internez. À travers ces réponses, apparaissent ses conceptions thérapeutiques nouvelles auxquelles ses recherches sur l'enfance l'ont amenée. Elle encourage ses lecteurs à chercher les raisons de leur souffrance actuelle dans leur histoire, l'histoire du petit enfant qui ne devait vivre que pour les besoins de ses parents en ignorant ou niant ses propres besoins. Mais au lieu de payer plus tard avec des dépressions et des nombreuses maladies corporelles pour cette auto-mutilation l'adulte, peut s'en libérer en trouvant l'empathie pour l'enfant qu'il a été et pour sa souffrance muette. Aussitôt qu'il assume sa vérité, bloquée si longtemps dans son corps, il peut commencer à regagner, pas à pas, sa vitalité, la vie authentique qu'il n'avait pas osé vivre. La perception par l'auteur du vécu réel de l'enfant n'est plus en lien avec celle de la psychanalyse, à laquelle Alice Miller reproche de rester dans la vieille tradition qui accuse les enfants et protège les parents, autant dans la théorie que dans la pratique où les rapports des traumatismes réels sont interprétés comme fantasmes. Les lecteurs peuvent consulter les derniers travaux d'Alice Miller, lire ses réponses au courrier et lui poser des questions personnelles concernant leur enfance sur son site : www.alice-miller.com

Sauver notre vie : c'est une forme de devoir que nous avons chacun à l'égard de nous-mêmes. Plutôt que de nous enfermer dans la dépression ou, plus fréquemment encore, dans l'automystification et le déni des souffrances qui nous ont été infligées durant notre enfance, il nous appartient de chercher à nous en sortir en comprenant quels sont nos vrais besoins. Accepter de se confier à un témoin empathique, apprendre à aimer l'enfant que l'on fut, lever le refoulement et vivre ses émotions (peur, indignation, colère) enfouies, tel est le chemin par lequel passe la véritable liberté intérieure. Un livre-somme de toute la pensée d'Alice Miller, puisqu'il rend compte de ses recherches les plus récentes et de l'efficacité de la méthode thérapeutique qu'elle a mise au point.

Aujourd'hui, je vais vous parler du livre d'Alice Miller : "C'est pour ton bien" (Racine de la violence dans l'éducation de l'enfant).

Dans ce livre, l'auteur dénonce avec sensibilité et intelligence les méfaits de l'éducation traditionnelle sur l'enfant ainsi que les conséquences sur sa vie d'adulte. Pour cela, elle étudie l'enfance de nombreuses personnes ayant vécu au XIXème et XXème siècle et plus particulièrement celle d'Adolf Hitler, de Christiane F. (droguée et prostituée) et Jürgen Bartsch (jeune infanticide).

L'auteur décrit avec des mots simples et dans un style accessible à tous comment la violence et le mal se transmettent de génération en génération par le biais d'une éducation usant de la loi du plus fort, de violence, d'humiliation, de chantage ou de mensonge en se cachant derrière des valeurs faussées : "c'est pour ton bien (si je te fais souffrir)".

Elle explique comment les hommes sont marqués très tôt dans leur vie par leur vécu et oublient leurs traumatismes qu'ils reproduisent par la suite par des mises en scènes dangereuses pour eux-même ou la société (maladies psychosomatiques, perversions, crimes, auto-destruction). Ces tragédies individuelles forment une société vivant dans le malaise et coincée par ses tabous.

Par exemple, pour le cas d'Hitler, Alice Miller fait un parallèle très intéressant entre la violence qu'il a vécu dans son enfance et le comportement inhumain qu'il a eu plus tard ainsi et les décisions qu'il a pu prendre. Elle met également en relief les failles de l'éducation des enfants européens de la génération du début du XXème siècle, qui les ont ensuite inconsciemment conduit à être aveugles devant les atrocités qui ont pu être commises sous leurs yeux pendant les guerres et "tolérer" la déportation de millions de juifs.

Enfants humiliés, enfants maltraités, enfants ignorés, dans la vérité de leurs sentiments et de leurs besoins, par des adultes qui trop souvent, ne s'en rendent même pas compte: notre société, en dépit des apparences, ne respecte pas les enfants. Depuis l'aube des temps, l'enfant, bouc émissaire, a toujours été utilisé par l'adulte pour se décharger de ses propres tensions, ou pour satisfaire ses propres désirs - sexuels, entre autres; et il sera beaucoup question, ici, des abus les mieux cachés dont les enfants sont victimes bien plus fréquemment qu'on ne le croit.

Cette attitude scandaleuse - l'abus du pouvoir de l'adulte sur l'enfant - est considérée comme normale et juste, et perpétuée par la société tout entière. Et les psychanalystes eux-mêmes, lorsque la souffrance amènera celui ou celle qui a été un enfant meurtri à chercher auprès d'eux un soutien, ne sauront que le culpabiliser - puisque Freud, "l'infaillible" Freud, après avoir tout d'abord reconnu la réalité des traumatismes sexuels subis dans l'enfance, a fait marche arrière en inventant une théorie qui, elle, innocentait les parents.

Un livre sur le refoulement - ses raisons et ses effets -, et en même temps sur la solitude émotionnelle de l'enfant dans notre société arrogante et hypocrite. Un livre foisonnant d'exemples, puisés aussi bien dans la pratique analytique que dans la littérature: chez Baudelaire, Flaubert, Kafka surtout - un long chapitre analyse la façon dont l'univers kafkaïen traduit la solitude, la détresse, l'incompréhension du petit enfant. Un livre à lire et à faire lire pour que les souffrances de l'enfant soient enfin reconnues et pour que la psychanalyse, grâce au respect du thérapeute pour son patient, à son refus de s'ériger en juge, puisse devenir l'instrument de libération qu'elle a toujours voulu être.

Ce livre nous montre comment les idées sur les enfants, l'éducation et même les théories des psys sont souvent la reproduction d'idées déjà répandues (la "pédagogie noire"), mais fausses, sur l'enfant, des idées qui passent pour la connaissance de l'enfant, mais en réalité interdisent de connaître l'enfant et ses besoins, comme on confond l'enfant et ce qu'il subit, d'où le titre de ce livre qui présente une connaissance jusque-là interdite sur l'enfant et le bébé.

Alice Miller insiste sur l'importance de l'enfant et des expériences faites durant l'enfance en nous parlant, dans La souffrance muette de l'enfant, de l'enfance de Picasso, de Buster Keaton et de Nietzsche. On décèle les expériences traumatiques de l'enfance dans leurs œuvres artistiques et littéraires. Ces traumatismes cherchent à s'exprimer, mais les artistes eux-mêmes ne s'en rendent pas compte, pas plus que leur public. Il leur est impossible, même artistes, de voir leur enfance sous son véritable jour, tant cette vérité est contraire au consensus social universellement admis.

Ouvrez les yeux, nous dit Alice Miller de livre en livre. Ouvrez les yeux sur ce que vous avez subi étant enfant. Nous bâtissons de hautes murailles pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance. Il nous faut abattre ce mur du silence, en nous-même et dans le monde qui nous entoure, retrouver l'enfant méprisé, abandonné, trahi que nous étions jadis. Nous devons apprendre d'où viennent nos souffrances, et que l'on peut en guérir.

Seule cette prise de conscience pourra, un jour, mettre un terme à l'engrenage de la violence individuelle et collective. Car la destructivité qui domine aujourd'hui le monde n'est pas une fatalité ; elle disparaîtra le jour où on protégera les enfants au lieu de se servir d'eux, et où on les traitera enfin avec respect et amour.

Comment nos premières expériences de souffrance et d'amour influent-elles sur notre vie ultérieure et nos relations avec les autres ? Dès notre plus jeune âge, constate Alice Miller, elles impriment en nous des modèles de comportement que, sans nous en rendre compte, nous reproduisons. Pour le meilleur comme pour le pire.

Mais ce n'est pas une fatalité. Aussi profondément marqués que nous soyons par notre éducation, nous pouvons, parvenus à l'âge adulte, déceler ces empreintes et sortir de l'impasse. Les chemins de cette libération sont multiples, aussi divers que les destins individuels. Les histoires qu'on lira ici relatent quelques-uns de ces itinéraires.

Destins individuels, mais qui croisent aussi les préoccupations de la société. Car Alice Miller démontre que la violence exercée sur les enfants rejaillit sur nous tous; et qu'elle est l'une des sources de la haine.

Les conséquences de la maltraitance des enfants sur la vie de l'adulte ont été peu étudiées jusqu'ici. Pourtant, c'est par cette prise de conscience seulement que nous pourrons briser le cercle infernal de la violence, dans la famille et dans la société. Ainsi, Alice Miller, infatigable " explicatrice ", nous apporte un message d'espoir.

Présentation de l'éditeur

Si je devais aujourd'hui me chercher un thérapeute, je me demanderais en premier lieu : avec qui vais-je conserver mon autonomie ? Qui me donnera des informations vérifiables ?... Qui répond sincèrement, et de façon satisfaisante, à mes questions, noue avec moi une relation de travail loyale et transparente, accepte les critiques, est prêt à se confronter avec les faits ?

Contrairement au petit enfant, l'adulte a des options. II peut se fonder sur ses expériences, dispose de la faculté de raisonner ainsi que du libre accès aux informations. Tout cela, il peut l'utiliser, s'il n'est pas bloqué dans le schéma de son enfance qui n'était auparavant qu'une stratégie de survie. Mais en détectant ce schéma nous pouvons en sortir et profiter des options que nous offre la vie.

En avril 2010, la grande psychanalyste Alice Miller quittait ce monde, laissant derrière elle une oeuvre considérable - et des milliers de lecteurs orphelins, qu'elle avait sa vie durant accompagnés et soutenus. Paradoxalement, cette " brillante avocate de l'enfance saccagée " parlait peu de son propre passé. Et pourtant, son enfance en Pologne, où elle naît en 1923 et grandit tant bien que mal entre le carcan familial et les désastres de la guerre, ne contribua pas peu à la naissance de sa vocation. Installée en Suisse pour ses études, elle passe un doctorat de philosophie, enseigne quelques années puis exerce la profession de psychanalyste jusqu'en 1980. Elle s'éloigne alors progressivement de la psychanalyse traditionnelle qui, à ses yeux, occulte la réalité de la souffrance infantile. C'est là en effet le combat de sa vie - comme thérapeuthe et comme théoricienne : repérer, comprendre, soigner et prévenir les séquelles des mauvais traitements infligés aux enfants par leurs parents. S'appuyant sur son expérience personnelle, sur des exemples historiques ou littéraires fameux (Hitler. Staline, Dostoïevski, Tchekhov. Proust...), nais aussi sur des milliers de témoignages recueillis sur la toile, elle n'a cessé de dénoncer la " pédagogie noire ", qui justifie hypocritement la violence éducative au nom du bien de l'enfant. Violent ou sournois, tout sévice laisse des traces indélébiles, voire aboutit aux pires catastrophes de l'histoire. Ce sont ces thèses, tout comme son engagement public, qui ont fait la notoriété internationale d'Alice Miller et consacrent ses ouvrages comme d'importantes références. Cette édition regroupe ses quatre titres les plus célèbres : C'est pour ton bien (1985), L'Enfant sous terreur (1986) ; La Connaissance interdite (1990) et Notre corps ne ment jamais (2004). L'ensemble, qui constitue à la fois une introduction générale à son oeuvre et un parcours à travers l'évolution de sa pensée, s'accompagne d'une préface inédite de son fils Martin, lui-même psychothérapeute.

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