Andrea Novick

très fan j'ai adoré on ne peut pas lâcher" le livre Quai des roses " avant la fin !

Des destins hors-norme

Et comme lors de précédents livres, Andréa Novick a puisé dans une histoire vraie, qui la touche particulièrement, pour bâtir son roman. « Mon creuset, ce sont les histoires mais difficilement croyables », souligne la romancière, ancienne professeure de français, par ailleurs créatrice d’une série des livres pour enfants Titus et Bouboule.

Cette fois-ci, le roman met en scène une petite fille, Draguita (le prénom a été changé), au destin tourmenté, qu’Andréa Novick a connue et accompagnée dans les années 1970-80.

« C’était une petite fille d’origine albanaise, venant d’un milieu de petites frappes, qui vendait des roses sur le quai Henri-IV, avec d’autres petites filles, raconte-t-elle. Elle était d’une incroyable beauté, je la recueillais, l’habillais, l’aidais à être scolarisée. Mais à 15 ans, alors qu’elle devait être mariée à un homme de 55 ans, elle a fugué, puis s’est retrouvée sur le trottoir. »

Présence au festival du film canadien

À partir de ce souvenir, l’auteure a imaginé une histoire romancée, dans laquelle on suit les péripéties de plusieurs filles et du milieu dans lequel elles ont été plongées.

« J’ai mis du temps avant d’écrire cette histoire, comme toujours il m’a fallu du recul, mais c’était important de le faire, avec émotion et cœur. »

les éditions Les mots de Plume