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Tous les livres de Angelo Rinaldi

"Souvent vous avez pris position, avec la rigueur qu'on vous connaît, pour le métier d'écrire se suffisant à lui-même, contre ceux qui n'hésitent pas à confondre les genres. Nous souhaitons parmi nous un littéraire. Vous êtes un littéraire pur. (...) Votre père vous a fait un cadeau, sans doute pour vous récompenser d'une bonne note, que vous n'oublierez pas non plus. Il vous offre un dictionnaire, un "petit" Larousse. Vous devez avoir huit ans. Vous ne serez plus jamais tout à fait seul. Vous avez trouvé des milliers et des milliers de compagnons fidèles : les mots. Aujourd'hui, le dictionnaire, c'est vous qui le ferez."

« Une vie, ça se raconte comment, quand on a le ridicule d'y consentir ? Avec un ramasse-miettes ? N'est-ce pas aussi vain que d'affronter à contresens l'escalier mécanique du métro ? »

Marc-Antoine, juriste, célibataire, doit consulter un chirurgien. Son rendez-vous le ramène dans ce quartier du 17e arrondissement de Paris où il a vécu, plus jeune, dans une de ces impasses appelées « villas », enserrées entre des immeubles haussmanniens où s'est désormais installé un mouroir pour vieillards fortunés, la résidence des Étoiles.

Sa déambulation, du bar-tabac du coin transformé depuis lors en supérette jusqu'au logement en rez-de-chaussée de l'ex-gérante sur le départ, est l'occasion d'un kaléidoscope de souvenirs à la chronologie bouleversée, tournoyante, dans un quartier où de la proximité des êtres et des choses naît un romanesque aussi quotidien qu'exacerbé, aliment d'une mémoire en spirale, en forme de « trou noir ».

Magicien des détails auxquels il sait faire un sort, Angelo Rinaldi embarque son lecteur sur un manège dont on s'extrait étourdi, éberlué par tant de maîtrise et de virtuosité.

« Nous traversons le livre comme un paysage mystérieux dont les lointains, en nous intriguant, désorientent notre vision sans troubler notre cheminement. Et c'est justement le charme de ce roman enchanté de nous avoir donné deux compagnons de route dans les pas, ou plutôt dans les mots desquels nous mettons nos mots : le héros, José Exiga, et l'auteur, Angelo Rinaldi » Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur.

Mais qui est Marie ? C'est tout le projet du narrateur de nous l'apprendre, mais pas de n'importe quelle manière : plutôt que de nous dire "tout ce qu'il sait sur Marie", il se met à sa place et retrouve, pour elle, des bribes de souvenirs, d'impressions, de rêves. Il n'est pas Marie - elle n'aurait jamais raconté sa propre histoire comme cela - et c'est tout l'intérêt du récit : conduit sans logique apparente, il parvient pourtant, à force de détails pris sur le vif, de traces de vie et de rencontres revécues, à dresser le portrait intime d'une jeune femme touchante, juchée sur les collines de Paris, au milieu d'une myriade de femmes qui constituent son univers, la protègent et la sauvent de bien des façons.

Tonio a surpris le secret de M. Xavier et de ses amours clandestines avec un cordonnier corse.

De retour dans son île, le narrateur retrouve pour la dernière fois le «Café de l'Empire» que sa mère vient de vendre. C'est alors que naît un flot de souvenirs, d'images. La journée qui est celle de la fermeture de «l'Empire» contient plusieurs destins. Le passé et le présent alternent, donnant à voir une humanité sans grandeur, mais non sans folie. Et surtout il y a la mère, dans sa vieillesse solitaire, de qui le fils prend congé sans soupçonner qu'avec ceux que l'on aime le banal au revoir, c'est parfois un adieu.

Obsédé par le souvenir de Léna, la jeune sœur de sa mère, avec qui il a été élevé dans la boutique des «Dames de France», et qui s'est suicidée, Antoine retrouve tout un passé. C'est celui d'une ville provinciale, en Corse, avec ses originaux dont le caractère a résisté au climat pourrissant des îles. On rencontrera ainsi les tenancières d'un vieux cinéma, une femme-ténor, une naine modiste, un notable et son amant clandestin, et la grand-mère qui est, à elle seule, toutes les mères...

Le regard aigu, la précision de l'auteur n'enlèvent rien à la puissance émotionnelle, à la nostalgie de ce roman.

Ce livre d'une vie commence par un terminus, une arrivée en gare, une gare au nom de défaite, Waterloo, à Londres où Pierre, dit Peter, journaliste français sur le point de perdre son emploi contre une aisance indemnisée de quelques mois, a été envoyé interviewer un peintre fameux pour son éthylisme et qui le fait lanterner.

Dans l'attente de ce rendez-vous et d'un coup de fil de Paris le fixant sur son avenir, Peter, sans qu'il ait eu besoin de changer de fuseau horaire, à la faveur de ce modeste déplacement voit son passé affluer à sa mémoire comme s'il datait d'hier: farandole de gens de 1a famille, images des rivières et des collines d'autrefois, d'amis et amants de passage, de logeuses, de colocataires, d'animaux de compagnie, de collègues de la presse; France profonde et Tout-Paris; meublés, chambres d'hôtel, maisons de passe; journal local, périodique parisien, spécimens variés d'une rédaction ...

Entre rapides, répits, lacs, défilés, bras, détours et retours, le fleuve du temps roule en aval ses eaux dont pas une goutte ne sait quel sort l'attend mais qui n'en suit pas moins son cours. À moins que, ce faisant, en vérité il remonte à la source? Ainsi du roman.

Ils étaient trois amis de jeunesse à partager le même appartement : Franz de la Prazière, sa soeur Louise et le narrateur, à fréquenter les mêmes bistrots populaires, à évoquer Mariemaine la tante de Franz et Louise, qui les éleva, collectionneuse d'armes et marginale, à côtoyer les milieux de la presse ou des mannequins, avec leur cohorte de personnages extravagants. Ils s'étaient, par les circonstances, par la vie, éloignés, puis retrouvés récemment. Mais le drame : rendant visite à Franz, le narrateur découvre le corps de son ami, tué par balles. Il faut quitter les lieux, ne pas risquer d'être soupçonné, composer avec Madame Thomson, la curieuse gardienne, ancienne chanteuse de cabaret. Le danger passé, le narrateur tente de revoir Louise devenue infirme, Louise qui sait comment est mort son frère, Louise à l'adolescence brisée ; il comprendra alors qu'à travers elle il avait tant aimé Franz.

Fidèle à son goût pour l'autodérision, ainsi décrit-il cette corporation des critiques littéraires à laquelle il appartient : « Paisibles alligators dont l'œil blasé affleure, depuis le jurassique, à la surface du marigot des lettres. » Lui, Angelo Rinaldi, c'est depuis moins longtemps, mais tout de même depuis plus de trente ans - et toutes ses dents - qu'il observe ce qui paraît et reparaît : romans, essais, poésies, biographies. De ses chroniques, il ressort une galerie de portraits qui « décoiffe », où le cocasse le dispute au tragique, et un tableau des mœurs certes à ne pas laisser entre toutes les mains. En même temps qu'on découvre, jamais blasé, un mémorialiste de la vie comme elle va : parfois belle à pleurer, si souvent donnant la nausée, tout de même à ne jamais désespérer, décidément foldingue.

Recueil de 120 chroniques parues au Nouvel Observateur entre 1998 et 2003, on croisera ici des admirables et des affreux, des auteurs de toutes les époques et aussi différents qu'Elizabeth Taylor, Vialatte, Sciascia, Camilleri, Cassady, Mishima, Wilde et Max Jacob, les cardinaux de Retz et de Bernis, Céline, Racine et la Palatine, Beauvoir, Garcia Márquez, Chandler, O'Faolain, mais aussi Marc Levy et Christine Ockrent, et tant d'autres. Un florilège et un guide.

Après la mort de ses parents, le narrateur encore adolescent se retrouve maître de la Villa des Palmiers, où fleurissent des roses semblables à celles décrites par Pline l'Ancien.

Vingt ans plus tard, alors qu'il a quitté son île natale et que la propriété a été vendue, il est rappelé à ses souvenirs par l'avis de décès d'une jeune fille et par l'annonce de l'arrivée de Rose, la cousine qui le gardait autrefois. Rose est malade, pressée par le temps. Elle veut faire surgir la vérité dissimulée sous la fable qu'elle-même avait jadis entretenue. Présent et passé, dès lors, s'entrecroisent.

Les paysages de l'île et ceux de Paris, les personnages d'hier et d'autrefois se superposent selon le procédé familier au romancier. Mais il importe peu au narrateur de démêler le vrai du faux. Sa part d'éternité reste l'amour reçu et donné, et, pour lui, il y aura toujours, quelque part, un coin où refleuriront les roses.

Le temps d'une Semaine Sainte, deux pèlerinages profanes replongent, sans ménagements, le narrateur dans son passé.

À Paris, devant un terrain vague où se dressait un hôtel, près des Buttes-Chaumont, ce solitaire retrouve «les réveils dans l'alcôve du Lardennois, les fous rires de Maleterre, les chansons de Teddy, les gloussements d'Éliane de Lassonne, une chatte endormie, un prunus au soleil et la toison d'un sexe de femme comme un objet en peluche sous la main».

Le second pèlerinage, plus dangereux, et sûrement coupable, le ramène dans son pays natal. Dans ses bagages, une mallette au contenu mystérieux. Ce mauvais garçon se rachètera là-bas, pourtant. Non comme il en avait eu un instant l'intention, en portant la croix du Christ à la procession du Vendredi Saint, mais en procurant une pécheresse à son ancien camarade de régiment, Restitude, qui garde les chèvres dans le maquis, au bout du monde.

Le renouvellement du mystère de la Passion, l'entrelacs des destins, une peur sans visage, les syncopes et les surprises de la mémoire, par la vertu de l'écriture, jamais ne cesseront de surprendre.

Pour ce dîner dont vous étiez la seule à savoir qu'il serait le dernier ; pour cette phrase de Jünger que vous m'aviez donnée en passant : "La mort est notre premier souvenir" ; pour le portrait de la dame à la collerette qui, au mur, regardait les invités depuis le temps des Valois, ici ou ailleurs ; pour la chatte Caroline dont vous avez attendu la fin avant de partir vous-même ; pour ceux qui vous précédèrent et ceux qui vous rejoindront ; pour le pays d'où je viens, où les plus belles maisons sont des tombeaux ; pour la manière française et pour le rire des femmes...

Ce nouveau roman d'Angelo Rinaldi se déroule dans trois villes - Rome, Paris, Amsterdam - qui, toutes, jettent un jour particulier sur le destin de Diego, le narrateur de cette histoire...

A Rome, en effet, Diego a longtemps vécu. Il y a fréquenté aussi bien les mondains de la Via Appia que les bouges du Trastevere. Il y a été, aussi, l'ami d'un Evêque flamand et bizarre.

Mais, au début de cette histoire, Diego est à Paris. Il y retrouve d'anciens amis, dont l'un est atteint d'une maladie "moderne" qui lui laisse peu d'espoir. Diego va organiser une petite fête pour l'anniversaire de cet ami - un intellectuel qui, autrefois, fut le "nègre" d'un grand écrivain catholique. Et, comme cadeau, il songe à lui offrir... un jeune gigolo. Pour trouver celui-ci, le narrateur se rend donc à Amsterdam...

Les héros de ce roman mélancolioque cherchent, dans un perpétuel désarroi, à dire leur difficulté d'être.

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