Toutes les séries de Barry N. Malzberg
Au sommaire de ce numéro :
Le Recrutement de ARCADIUS
Colomb de la Lune de René BARJAVEL
Fond sonore de Marcel BATTIN i de Jacques BERGIER Pierre VERSINS
Monsieur, Madame et la petite bête de Hervé CALIXTE
Five o'clock sélénite de Michel CARROUGES
Le Baiser de la vie de Francis CARSAC
C'est du billard ! de Philippe CURVAL
La Vana de Alain DORÉMIEUX
L'Heure du départ de Michel EHRWEIN
La Nuit du 24 avril de Clarisse FRANCILLON
Chapitre 13 de Fernand FRANCOIS
Pêcheurs de lune de Charles HENNEBERG
Prima Donna de Michel JANSEN
L'Observateur de Gérard KLEIN
La Chose de Ilka LEGRAND Alec SANDRE
Le Piège de Jean-Claude PASSEGAND
Le Règne des Plusieurs de Kurt STEINER
Bonnes vacances ! de Jacques STERNBERG
Escale en permanence de Jean-Paul TOROK
Le Réfractaire de François VALORBE
Araignées dans le plafond de Claude VEILLOT
Soyez bons pour les animaux de Julia VERLANGER
L'Autre de Bruno VINCENT
1 - Clifford Donald SIMAK, Au carrefour des étoiles (Here Gather the Stars / Way Station), pages 2 à 71, Roman, trad. Michel DEUTSCH, illustré par Wallace (Wally) WOOD
2 - John BRUNNER, Ceux qui possèdent la terre (The Totally Rich), pages 72 à 96, trad. Pierre BILLON, illustré par Virgil FINLAY
3 - Fritz LEIBER, Les Pieds et les roues (X Marks the Pedwalk), pages 97 à 102, trad. Christine RENARD
4 - Robert F. YOUNG, Le Pays d'esprit (The Girl in His Mind), pages 103 à 125, trad. Michel DEMUTH, illustré par Jack GAUGHAN
5 - Robert SILVERBERG, La Souffrance paie (The Pain Peddlers), pages 126 à 136, trad. Arlette ROSENBLUM, illustré par Norman NODEL
6 - Brian ALDISS, L'Impossible étoile (The impossible star), pages 137 à 159, trad. Pierre BILLON, illustré par Norman NODEL
Tous les livres de Barry N. Malzberg
Le son de sa voix déchira l'épaisseur des ténèbres, se répercuta parmi les chevrons, lui agressa les oreilles. Ses poumons se contractèrent, aspirant l'air pour un autre cri. Une chose mince et moelleuse mordit dans la chair de son cou, se serra autour de sa gorge, repoussa le cri vers l'intérieur. Elle ne put plus respirer, continua à lutter vainement contre la pression, contre les bras et le corps qui la retenaient. Tandis que la chose autour de son cou continuait à se serrer, se serrer, se serrer... Douleur suffocante. Folle terreur. Démente. La voix qui murmurait à son oreille : "pardon, pardon". Le noir.
Un thriller fantastique, signé Bill Pronzini et Barry N. Malzberg, célèbre pour ses livres de science-fiction.
Je frapperai à la racine et je chasserai le mal. J'agirai avec humilité car je ne suis qu'un Messager. Mon péché est la vanité et mon avenir la guérison. Je suis un Messager.
Serment de l'institut, 1996.
(Source : Champ Libre)
« Oswald tire sur Kennedy. Jusque-là, c'est bon, cette fois, mais ensuite tout recommence à aller de travers. C'est bien simple, il n'y a rien à faire avec ces gens-là. Cet imbécile de Kennedy a jugé bon de se mettre debout dans la limousine, ce coup-là, et il tombe pesamment, sans aucune élégance... Oswald, inconscient du désastre et ne pensant, comme tous les autres, qu'à sa propre prestation, balance allégrement son fusil du haut du dixième étage et disparaît de la fenêtre tandis que je me sauve ventre à terre. »
Reconstitution ? Film ? Jeu ? Et s'il s'agissait d'une autre réalité plus terrible encore, une réalité dans laquelle, à chaque instant, Lee Harvey Oswald tire sur le président Kennedy ?
(Source : J'ai lu)
Il s'appelle Jonathan Herovit. Il est auteur de science-fiction. Un auteur prolifique et populaire, spécialiste de l'aventure interplanétaire en série. Il signe du pseudonyme de Kirk Poland des romans consacrés au valeureux Mack Miller, commandant de la Patrouille Spatiale de Surveillance.
Tout allait bien pour lui. Jusqu'au jour où tout se déglingue. Herovit ne tient plus la forme. Son alcoolisme commence à le perdre. Sa femme le méprise. L'inspiration lui fait défaut. Tout lui fond entre les mains.
Mais Herovit est à lui tout seul une trinité : il est aussi Kirk Poland, son double littéraire, et Mack Miller, le héros à travers lequel il se projette. Et Poland et Miller sont là pour intervenir dans la vie d'Herovit et reprendre la situation en main – pour tenter de recoller ce monde ne morceaux au milieu duquel il part à la dérive.
(Source : Opta)
Je m'appelle Quir. Je suis venu sur Terre avec mes congénères pour apporter aux habitants de ce monde un message essentiel, pour leur délivrer le suc de nos connaissances. Mais il nous ont enfermés comme des bêtes ; ils ont fait de nous les prisonniers de l'enclos et nous y persécutent. L'enclos est désormais notre seule réalité. Il est le périmètre de nos vies. Comment échapper à l'enclos ? Il nous faut nous évader. Fuir pour regagner notre planète d'origine. Mais quel est le sens de la mission dont nous étions porteurs ? Pourquoi tous nos souvenirs sont-ils rayés de note mémoire ? Dans quel but exact avons-nous été envoyés ici et qui sommes-nous ?
(Source : Casterman)
Le premier vol vers Vénus a eu lieu. Deux astronautes étaient à bord : Joseph Jackson et Harry M. Evans. Mais seul Evans est revenu. Jackson, le capitaine, est mort quelque part dans l'espace et son corps a disparu. Pourquoi ? Evans connaît la vérité. Ou plutôt elle est enfouie dans son subconscient et il faut la déterrer. Car Evans a perdu la raison. Mis sous surveillance dans une institution psychiatrique, il est tourné et retourné sur le gril par les médecins qui cherchent à lui arracher son secret. Et pendant ce temps, seul jour après jour dans sa chambre close, il rumine. Il ressasse. Il réinvente la vérité, plusieurs vérités successives aux facettes disparates. Et il consigne dans son journal les obsessions et les fantasmes qui l'enfièvrent : Comment est mort Jackson ? S'est-il suicidé dans un accès de folie furieuse ? A-t-il été tué par Evans dans des circonstances douteuses ? Tous deux ont-ils été agressés par des Vénusiens sortis d'un univers de bande dessinée ?
Evans joue à cache-cache avec la vérité. Mais la seule qui compte est que l'espace n'est pas fait pour l'homme. L'espace rend fou. L'exploration des planètes est un mythe, un gouffre ruineux, un rêve absurde de technocrates. Apollo, et après ? — Après ? Rien.
(Source : Casterman)
Une dérive dans l'espace et dans le temps.
Vers une planète lointaine.
Avec un équipage dément.
Un capitaine complétement fou.
De l'aventure, du mystère et du sexe.
(Source : Sagittaire)
« Les rideaux s’écartèrent et, au-delà du titre, j’entendis des voix, je vis des visages, et je la vis, elle, le premier renflement des seins apparaissant à la limite de son décolleté. Une fois de plus, je dus crier sous la violence de l’impact, puis je fus de l’autre côté. »
La vie de Martin Miller, fonctionnaire à la Sécurité sociale, est faite d’ennui et de grisaille. Mais le soir, Martin s’adonne à sa passion, et s’échappe. Au cinéma, il prend place dans le fauteuil rouge et s’offre des scènes torrides avec Sophia Loren, Elizabeth Taylor et Brigitte Bardot. Pas par procuration, non : il passe littéralement de l’autre côté de l’écran.
Ode à l’amour, au cinéma et au néant, ce livre unique a été publié en 1968 aux États-Unis chez Olympia Press, la maison de Maurice Girodias, éditeur de Joyce, Nabokov et Miller.
(Source : Éditions de l'Olivier)
Il s'appelle Scop. Sa vie est un immense tourbillon temporel. Tantôt il est en l'an 2040, tantôt en 1995, tantôt en 1963, à Dallas, exactement à l'endroit où John Kennedy est assassiné. Peut-être d'ailleurs a-t-il lui-même commis ce meurtre ? Peut-être l'a-t-il rêvé ? Peut-être, à cet instant précis, est-il mort lui aussi ? A moins qu'il n'ait jamais été là... Qu'il n'ait été ailleurs... A moins qu'il n'ait tué quelqu'un d'autre : Robert Kennedy.
(Source : Marabout - Gérard)
L'exploration du système solaire, accomplissement des merveilles de l'âge de la science, a été la grande aventure technologique de cette deuxième moitié du XXème siècle. Cette étape décisive dans le destin de l'humanité, ce prodigieux bond en avant, promesse d'un avenir meilleur...
NON... STOP ! COUPEZ !
Ca, ce sont les clichés éculés sortis des petits manuels de la science-fiction d'avant 1970. Et les clichés, c'est fini. L'exploration de l'espace, c'est autre chose.
Ce n'est pas un rêve glorieux, c'est une routine stupide. Ce n'est pas une aventure exaltante, c'est un bain de sueur et de larmes, une course aveugle vers la folie et la destruction.
L'univers est à nous !
Oui, mais à quoi ça nous sert ?
(Source : Opta)