Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Concernant la couverture, je trouve qu'elle se lit en deux temps, celui pré lecture et celui post lecture. Sans connaître le livre, j'imagine juste une fenêtre de la maison (donc dans le thème), mais ce n'est pas quelque chose qui attire vraiment l'œil. Après avoir refermé le roman, elle revêt une toute autre signification et est plus assimilable aux barreaux d'une prison. Ce qui lui donne un intérêt d'autant plus légitime.
Concernant la plume de Benoit Herbet, je trouve que c'est une jolie découverte. Elle est fluide et agréable, rythmée selon les sentiments du personnage (phrases très courtes et qui s'enchainent avec la peur, par exemple), joliment descriptive. Je lui reconnais également un langage plutôt soutenu qui m'a fait découvrir de nouveaux mots, ainsi qu'une certaine poésie. Les chapitres sont assez courts.
Caroline est une médecin généraliste belge de quarante-cinq ans. Elle est divorcée, sa fille est décédée et sa mère a disparu lorsqu'elle était jeune. Autant vous dire que sa vie n'est pas toute rose. C'est pourquoi, lorsqu'elle emménage au troisième étage de la Maison Stassen (qui la fascine depuis son enfance), elle pense pouvoir prendre un nouveau départ et améliorer sa vie. Doucement, mais sûrement.
Cependant, elle va très vite déchanter. Des bruits étranges retentissent toutes les nuits à l'appartement du dessus, des bruits de pas terrifiants résonnent dans l'escalier avant de s'arrêter au quatrième étage. Son chat, Mimine, refuse de sortir de sous le lit où elle s'est réfugiée dès son arrivée. Et que dire de ce froid prégnant et inexplicable qui la saisit dès qu'elle pénètre dans le hall ?
La pauvre Caroline avait espéré une vie meilleure... Sans le savoir, elle vient de mettre les pieds en Enfer...
J'ai été légèrement décontenancée puis très étonnée par le tournant rapidement pris par l'auteur, mais c'est un chemin que j'ai rarement lu et qu'il m'a finalement plu de découvrir. J'ai beaucoup apprécié le fait que le résumé ne laisse pas soupçonner ce qu'il va se passer.
Je déplore peut-être juste quelques longueurs entre le gros "changement" de Caroline et ses "voyages", où j'ai un peu décroché face à d'innombrables allers-retours. Mais une fois ceux-ci commencés (les "voyages"), je me suis mise à avaler les pages sans avoir envie de m'arrêter, complètement prise dans son enquête et son désir de vengeance, parsemés de peurs, de fuite, mais aussi de volonté et de découvertes.
J'ai trouvé les sentiments de Caroline très fluctuants, mais parfaitement compréhensibles et très intéressants, très "humains", entre découragement, terreur, solitude, détermination et colère. Le fait que la narration soit à la première personne du singulier aide à mieux "s'identifier" à son personnage. J'aurais été à sa place, je crois que je serais passée par de nombreuses émotions également. Aurais-je eu son courage ? Telle est la question...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Benoit Herbet a de l'imagination et a bien su ficeler son intrigue, qui part loin, pour notre plus grand bonheur. Chaque détail compte. J'ai apprécié que la Maison soit considéré comme un personnage à part entière, une entité vivante.
J'ai cru entrevoir quelques sujets de société, comme les ravages de la drogue, l'urbanisation au détriment de la nature et la décrépitude de certains quartiers, laissés à l'abandon.
Concernant la fin, encore une fois, l'auteur part loin et a su me surprendre. Je dirais cependant que c'est une continuité qui ne me choque pas le moins du monde.
En résumé, malgré quelques longueurs, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce livre. Il allie avec brio fantômes, angoisse, action, peur, découvertes, tension, sciences occultes, histoires de familles, monstruosités, un soupçon d'horreur, de sombres secrets, un peu d'architecture, le tout relevé par une plume agréablement soutenue.
C'est un roman qui peut faire frissonner. Je vous le conseille tard le soir, porté par les craquements de votre chez vous, juste après avoir emménagé. Pas sûr que vous dormiez sur vos deux oreilles. lol
http://booksfeedmemore.eklablog.com/la-maison-stassen-benoit-herbet-a214074489
La maison Stassen
📖Caroline 45 ans est malmenée par la vue abandonnée par sa maman dans son enfance, meurtrie à l’âge adulte par le décès de sa fille la villa Stassen semble lui offrir un nouveau départ,mais quelque chose de monstrueux vit dans ses murs…
L’écriture de Benoît Herbet est très détaillée, les descriptions sont précises et permettent au lecteur de s’imprégner de l’atmosphère très atypique du récit, on en ressort au final avec une étrange impression de malaise qui a du mal à nous quitter une fois le roman refermé.
Vous aimez être bluffés, alors ce roman est fait pour vous, vous n'en sortirez pas indemnes!
La maison Stassen
✨Concernant l’intrigue, elle est intéressante, disons que l’on ne s’attend absolument pas aux rebondissements. De profondes descriptions architecturales et émotionnelles. J’aurais aimé tout de même plus d’action, de phénomène que de détails sur le décor. Je vous préviens, la quatrième de couverture ne vous laisse aucun indice sur le déroulement des choses, vous allez être surpris !
✨En conclusion, une très belle plume de l’auteur un brin poétique, mais un peu complexe. Une ambiance bien oppressante et des rebondissements surprenants malgré quelques longueurs dû aux nombreuses descriptions.
La maison Stassen
Puis cette apparition, effrayante et maléfique. On sent la peur de Karine qui enfle, et son incompréhension également. Pourquoi cette morte s’en prend à elle aussi haineusement ?
L’auteur a su créer un changement d’ambiance tout en douceur, quelque chose qui commence par nous intriguer puis qui nous stresse petit à petit. Nous sommes désormais plongés dans une atmosphère angoissante qui ne nous quittera plus, même lorsque l’histoire prendra un tournant quelque peu inattendu et déroutant.
Une chose est certaine, le lecteur a très envie de savoir ce que l’auteur a pu imaginer. On se laisse embarquer dans cette histoire. Plus la lecture avance et plus elle devient addictive. Karine va-t-elle comprendre ce que lui veut cette entité ? Arrivera-t-elle à convaincre son mari et Ofelia qu’elle l’a vraiment vue Alessandra ?
Le style est agréable à lire, on s’attache très vite à l’héroïne. Certains détails qui au départ peuvent sembler inutiles viennent s’imbriquer à la fin de l’histoire comme des pièces de puzzle. J’ai beaucoup apprécié la fin, mais bien entendu je ne vous en parlerai pas ! A vous de la découvrir à la fin de ce roman sans temps mort, si je peux m’exprimer ainsi ! Les amateurs du genre ne seront pas déçus !
Deux plus qui ajoutent un certain charme à ce livre : Les chapitres sont numérotés en italien, c’est original ! Et une play liste se trouve en fin d’ouvrage.
Parmi Les Morts
Il faut bien que je laisse un peu d’énigme et que je ne vous gâche pas le plaisir de la découverte. Je ne m'attendais pas du tout à certains chemins que m'a fait prendre l'auteur. Je pensais au début être dans un thriller classique, avec une recherche d'indices sur un meurtre, mais cela va bien au-delà d'une simple enquête. On va rentrer dans quelque chose de beaucoup plus psychologique, avec beaucoup d’intensité dans la manipulation des personnages, dans ce que l'on croit qu'ils sont et ce que l'on découvre sur eux. L'auteur m'a tellement surprise avec des révélations sur certains personnages que je pensais fiables qu'au bout d'un moment j'avais des doutes sur tout le monde.
Les personnages sont très bien travaillés, dans ce qu'ils peuvent avoir de bons comme ce qu’ils peuvent cacher de noirceurs. Ils ont beaucoup d'épaisseur, on s’aperçoit au bout d'un moment que chacun d'entre eux a un rôle à jouer, qu'ils ont tous une raison d’exister dans l'histoire, ils ne sont pas là pour faire joli ou pour servir de figurant. Je me suis très vite attachée à Karine, elle est le personnage principal, celle autour de qui tout va tourner. J'ai eu plus d'une fois envie de l'aider, de la réconforter, car l'auteur ne va pas être tendre avec elle, il ne va pas l'épargner et lui faire vivre des moments forts et très intenses. L'attachement à ce personnage s'est fait malgré le choix narratif de l'auteur qui est à la troisième personne du singulier. Je suis d'habitude plus sensible à une narration à la première personne qui me permet de rentrer dans la peau du personnage. Mais j’ai vraiment apprécié ici qu'il y ait une certaine distance de mise avec le personnage principal. J'ai très bien réussi à ressentir ses sentiments, et cette narration m'a permis de ne pas être touchée plus profondément, je n'aurais pas pu supporter certaines scènes. Car l'auteur ne nous ménage pas.
Les caractères des personnages sont bien retranscrits, les descriptions ne sont pas lourdes. D'ailleurs, les lieux ici sont importants, Bergame, Venise, les canaux, les rues, les bâtiments, tout est très bien dépeint et décrit pour donner une certaine atmosphère. Tous les lieux n'existent pas, l'auteur l'explique à la fin du roman, ils ont plutôt été inspirés, mais ça ne dérange en rien, j'ai vraiment cru que tout était réel en lisant. L'ambiance italienne est bien retranscrite également, avec les accents, les mets, les boissons. Même les chapitres sont numérotés en italien, j'ai trouvé cela original, cela imprègne encore plus le lecteur.
Je n'ai pas lu ce roman aussi vite que je l'aurais voulu, pas parce qu’il n'est pas prenant et intéressant, bien au contraire, le suspense est entier tout le long, les rebondissements viennent ajouter du rythme à la lecture. J’ai lu plus doucement car l'histoire est très dense, j'ai voulu rester imprégnée par l'ambiance, j'ai eu besoin de digérer certains faits avant de poursuivre, c’est un livre qui, pour moi, se lit plus doucement, j'ai parfois fait certaines pauses avant de reprendre. Je ne peux pas vous dire pourquoi au risque de spoiler, mais certaines révélations ou évènements ont été plus difficiles à digérer, pour moi. Bien sûr, c’est un ressenti personnel, une envie personnelle aussi.
Je suis contente d'avoir découvert un nouvel auteur avec un bon style, qui sait mener un suspense tout le long de son récit. Ce roman est son cinquième, il m'a donné envie de découvrir et de lire ses autres romans. Je suis curieuse de savoir de quoi parlent ses autres écrits, dans quels mondes il entraîne à nouveau son lectorat. J'ai apprécié son style de qualité, le vocabulaire juste et précis. Son roman est bien construit, les chapitres ne sont pas trop longs, les phrases sont plus courtes quand l'action se précipite, tout est vraiment bien pensé. Les personnages sont bien travaillés aussi, certains que l'on trouvait gentils cachent bien leur jeu et font partie ensuite des méchants. Je suis allée de surprise en surprise. Je n'ai pas été dérangée par le côté fantaisie et paranormal, au contraire, je dirais même qu’il est passé très facilement, comme si côtoyer des revenants était tout à fait normal et logique.
J'ai passé un bon moment avec ce roman, je vais continuer de suivre Bernard Herbet, et si je peux, lire ses précédents écrits. Si vous avez envie de lire un thriller prenant, surprenant et inattendu, ce livre est fait pour vous. De mon côté, je ne vais pas oublier Karine de sitôt, ni les autres personnages.
Parmi Les Morts