Tous les livres de Bernard Gui
Cet ouvrage rassemble en un seul corps les sentences rendues publiquement à l’encontre de 636 personnes, homme et femmes, coupables d’hérésie, par le tribunal de l’inquisition, sous le mandat de Bernard Gui à Toulouse (1308-1323).
Quarante actes de justice ont faits l’objet de grandes assemblées publiques ou sermons. Tous les représentants de la société laïque et religieuse ainsi que le peuple étaient conviés à y assister. Le tribunal eut à juger trois sortes d’hérésie : le Catharisme, de 1308 à 1323 ; le Valdéisme, de 1316 à 1322 et le Béguinisme, de 1319 à 1323. Les condamnés sont issus de diverses régions du sud du royaume de France.
L’inquisiteur Bernard Gui, de l’ordre des frères Prêcheurs, était d’origine languedocienne. Il comprenait la langue des prévenus. Dans un souci d’équité, il a mené des enquêtes contradictoires pour rassembler le plus grand nombre de preuves avant un jugement définitif. Cette méthode est très moderne pour son époque. Historien de son ordre, il a écrit, à partir du livre des sentences, une Pratique de l’inquisition à l’usage de ses collègues.
Qu'était réellement l'Inquisition ? Comment fonctionnait-elle ? Et pourquoi ?
Dans son Manuel de l’Inquisiteur, le dominicain Bernard Gui (1261-1331) fournit toutes les réponses qui permettent de comprendre la réalité de cette institution.
Document historique d’une importance fondamentale, le Manuel montre que l’Inquisition était autre que ce qu’en a fait la légende.
En bref :
Les sentences du Torquemada français, Bernard Gui, qui inspira l'un des personnages du Nom de la rose. La légende noire de l'Eglise. Un document d'histoire exceptionnel sur l'imaginaire médiéval.
Le livre
Crime, vice, hérésie : mandaté par le pape, le grand inquisiteur de Toulouse Bernard Gui traque jusqu'à l'obsession apostats, blasphémateurs, sorciers et autres déviants. Ses ennemis ont pour noms catharisme, valdéisme, béguinisme. Ses principes reposent sur une règle, celle des dominicains,...