Tous les livres de Bernard Lhoste
Là-haut sur le plateau du Mézenc, deux familles s'opposent depuis des décennies : les Chaptalon de Bigorre et les Macard des Maziaux. On ne laisse passer aucune occasion de se chercher chicane. Les deux guerres mondiales vont encore resserrer les mailles de cette rancune tenace.
Bien loin de là, du côté d'Angers, à l'aube du XXIe siècle, un incident banal suscite une hargne farouche chez sa malheureuse victime, qui n'est autre qu'une descendante... des Chaptalon de Bigorre.
Bon sang ne saurait mentir.
Au début des années 2000, la rencontre de Magali et Nicolas, les retrouvailles de Virginie et Joseph, semblent effilocher les Mailles de la rancune qui, depuis plus d'un siècle, oppose les Chaptalon et les Macard, sur le plateau du Mézenc.
L'annonce d'une naissance prochaine, en Anjou, devrait enfin tordre le cou à cette haine centenaire. Pourtant dès le début de sa grossesse, Magali se laisse gagner par un sombre pressentiment.
Cet enfant ouvrira-t-il une ère nouvelle dans la relation des deux familles ? Ou sera-t-il, au contraire, la malheureuse victime d'une hargne d'un autre temps ?
Cinquième garçon des six enfants d’une famille unie, les Cretonoux de Bellevue-la-Montagne, aussi doué que le reste de la tribu, Basile aurait tout pour être heureux si un léger handicap ne lui empoisonnait l’existence. Obnubilé par ce petit défaut, il manque de confiance en lui et, surtout, redoute le regard des autres. Un regard qui n’est pas toujours tendre, il est vrai.
Aussi, malgré l’affection des siens et de solides amitiés autour de lui, il se croit condamné à la solitude, persuadé que, jamais, aucune fille ne pourra l’aimer. Et les événements semblent bien confirmer cette sombre impression.
Une lueur parviendra-t-elle un jour à trouer l’épaisseur de sa nuit ?
Dans “L’aurore, malgré tout”, entre rires et larmes, Bernard Lhoste nous livre une nouvelle fois des pages pleines d’émotion.
Un incendie dramatique en Provence, dans le Tanneron: un fait divers vu à la télé... un parmi tant d'autres. Basile et Charlotte avaient compati et seraient sûrement passé très vite à autre chose : on ne peut pas porter en permanence tous les malheurs du monde.
Pourtant, par une de ces malignités dont le destin a le secret, cet événement-là allait bouleverser la sérénité de leur vie tranquille et sans histoire sur le plateau de Craponne.
1939. Maria a vingt ans et son permis de conduire en poche...
Hélas !
Elle aurait bien pris quelques leçons supplémentaires et Clément, son moniteur d'auto-école, garagiste à la Chaise-Dieu, n'aurait pas mieux demandé.
- On n'aura donc plus l'occasion de se voir, a-t-il soupiré, dépité.
- Mais si, c'est facile : on va se marier, a-t-elle répondu du tac au tac.
Facile ?
C'est ce qu'ils auraient voulu croire...
Dans ce roman, très largement inspiré d'une histoire vraie, Bernard Lhoste nous conte les méandres d'un amour casadéen aux prises avec
- les drames de la guerre
- de navrants revers et aussi...
- une irréductible belle-mère.
Claudine sait bien que la nouvelle qu'elle apporte à Vabres ce matin de septembre 1960 va provoquer un séisme dans la ferme familiale. Elle a dix-sept ans et demi, elle est enceinte et ne peut révéler qui est le père de l'enfant à venir. Pour Ernest, son père, elle devient la honte de la famille : il est inconcevable qu'elle continue à vivre sous son toit.
Sans se préoccuper de l'avis de son épouse, il va l'exiler à Lavoûte-Chilhac, chez sa soeur qui dirige avec autorité la communauté des religieuses de l'Enfant-Jésus.
Sur un chemin de larmes, au coeur du Val d'Allier, Claudine va essayer de survivre, bien consciente d'être désormais une fille perdue.
Un chemin de larmes où la plume de Bernard Lhoste, fidèle à ses habitudes, cueillera quelques beaux moments d'émotion et débusquera aussi de bonnes raisons de sourire