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Tous les livres de Camille De Toledo

À Little America, la petite ville où il est né, Eugène Green regarde passer les tornades sous ses fenêtres. Elles lui inspirent un désir puissant de destruction, de table rase. C’est l’époque où Reagan lance sa Guerre des étoiles, où les États-Unis basculent dans la fiction, et la violence d’Eugène le conduit à fuir, à s’exiler. Fils de l’Amérique profonde ou enfant mythomane s’inventant un destin de martyr, Eugène Green devient, au fil des pages, la figure emblématique de la charnière des temps, l’icône d’un siècle désincarné, irréel, où l’image l’emporte sur la réalité.

" Je suis un asthmatique de l'âme. " Par cet aveu initial, Camille de Toledo, né en 1976, ouvre son autobiographie qui pourrait bien être celle de toute sa génération. Une génération dont l'éducation s'est faite entre la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre 2001. Une génération en rupture avec les barricades désenchantées de 1968, les chantres modernes de la fluidité libérale, les cyniques de l'âge audiovisuel et médiatique et les dandys désabusés des grandes métropoles. Une génération lassée de la dérision et de l'ironie, impatiente de trouver les voies d'une nouvelle écriture du monde... La presse littéraire a salué dans ce premier livre, qui est à la fois roman, essai et confession, une sensibilité et un ton neufs, insolents, le premier acte d'une rupture avec l'ordre des choses.

L'inquiétude est le nom que nous donnons à ce siècle neuf, au mouvement de toute chose dans ce siècle. Paysages ! Villes ! Enfants !Voyez comme plus rien ne demeure. Tout bouge et flue. Paysages ! Villes ! Enfants !L'inquiétude est entrée dans le corps du père qui attend son fils, comme elle s'est glissée, un jour, dans le corps des choses. C'était hier. C'est aujourd'hui. Ce sera plus encore demain. L'inquiétude de l'espèce, des espèces, et de la Terre que l'on croyait si posée, qui ne cesse de se manifester à nous, sous un jour de colère, au point qu'on la croiraitfroissée ou en révolte.

L'histoire d'une traversée par un des grands artistes de la nouvelle génération

Dans un train, un homme et un enfant traversent l'Europe. Le train les mène d'un siècle à l'autre. Le XXe siècle derrière, le XXIe siècle devant. Dehors, défilent plaines, forêts, champs, villes et rivières qui bientôt auront changé de nom. L'homme et l'enfant ne parlent pas la même langue. Quelle histoire les relie ? Le long des rails : des valises ouvertes, des habits éparpillés... Ce n'est pourtant ni la guerre ni l'exil qui sont la cause d'un tel endettement. Entre les rangées du wagon, s'avance le Semeur : celui qui a la charge de délivrer les passagers de leurs vies passées. Il balance ce qu'il trouve : sacs, habits, petits souvenirs emportés à l'heure du départ. Le tout achève sa course, sur les pierres, le long des ballasts, dans la poussière...

Oublier, trahir, puis disparaître est un conte du XXIe siècle, où le lecteur découvre petit à petit le sens du voyage : une traversée où un homme d'âge mûr cherche à transmettre, plutôt qu'une mémoire, l'énergie de l'oubli et des métamorphoses.

Le livre de la faim et de la soif est une chevauchée effrénée dans les contrées du conte et du roman picaresque. Le personnage central est le livre lui-même. Alter ego du narrateur, il entame de façon autonome des récits qu’il ne prend pas le temps d'achever, en quête d’une totalité irréalisable. Chaque fois, le livre s’aperçoit qu’en nommant les choses il les détruit et doit repartir à la recherche d’une autre réalité. Sa folle cavale nous emporte dans de nombreux pays, réels ou imaginaires, dans diverses époques, dans des langues différentes, car le livre n’est jamais rassasié. Ses récits empruntent leurs univers au western, au roman noir, au Talmud ou au Coran, aux poèmes de Michaux ou au roman de Cervantès, à Borges ou à Rabelais…

Voyage entre les mondes, Le livre de la faim et de la soif embrasse ce XXIe siècle débutant de colères et de tremblements. Il s’agit, pour Camille de Toledo, d’allier dans une fiction labyrinthique la pensée et le rêve, la philosophie et la poésie, de fondre tous les possibles dans une narration sans limites. Une aventure littéraire exceptionnelle, vibrant à chaque page d’une joie d’inventer et d’une vitalité impressionnantes.

(Source : Gallimard)

1882. Ilia Brodsky, l’orphelin des shtetls, Juif sans terre chassé de Russie par les pogroms, traverse l’Europe avec sa sœur Olga. À Vienne, il croise le jeune Theodor Herzl, un dandy qui commence à percer dans le monde des lettres. Cette rencontre fugace va changer sa vie. À Londres, où il côtoie les réseaux anarchistes de l’East End, puis à Paris, Ilia se met à enquêter sur Herzl.

Pourquoi ce Juif mondain, parfaitement intégré dans la Vienne des Habsbourg, a-t-il soudain pris fait et cause pour des frères sans patrie dont il a honte? Quels rêves, quelles raisons intimes, l’ont conduit à imaginer et théoriser l’utopie du «Pays à venir», une nation où tous seraient enfin protégés des violences de l’Histoire? À quoi ressemble le rêve sioniste de Herzl dans cette Europe à l’aube du XXe siècle qui se rue tête baissée vers la destruction?

À travers deux destins opposés et étrangement symétriques, ce puissant roman graphique confronte deux versants de la pensée juive : la tradition de l’exil face aux aspirations à la Terre. Au moment où l’Europe du XXIe siècle connaît de nouvelles fièvres nationalistes et identitaires contre ceux qui cherchent un refuge, il s’efforce, par la voix d’Ilia Brodsky, d’imaginer un pays pour ceux qui ont tout perdu…

(Source : Denoël)

Un garçon trop seul dans un appartement trop grand finit par se pendre ; un fils ne descend pas du train et observe, extérieur à la scène, l’inquiétude de sa mère l’attendant sur le quai : « Vies pøtentielles » est une succession de micro-fictions où se croisent une infinité de personnages éphémères et anonymes. C’est un livre de la coupure, de la fêlure, et de la transmission.

En 2012, Thésée quitte « la ville de l’Ouest » et part vers une vie nouvelle pour fuir le souvenir des siens. Il emporte trois cartons d’archives, laisse tout en vrac et s’embarque dans le dernier train de nuit vers l’est avec ses enfants. Il va, croit-il, vers la lumière, vers une réinvention. Mais très vite, le passé le rattrape. Thésée s’obstine. Il refuse, en moderne, l’enquête à laquelle son corps le contraint, jusqu’à finalement rouvrir « les fenêtres du temps »…

Mai 1939. L'écrivain Isaac Babel est incarcéré à la prison de la Loubianka. Il y sera interrogé et torturé durant huit mois avant d'être secrètement exécuté le 27 janvier 1940, sur ordre de Staline. Pour tenir, il écrit à sa fille Nathalie, réfugiée en France avec sa mère. La lettre du condamné à mort prend la forme d'un examen de conscience. Comment ses idéaux de liberté, son refus des dogmes, son humanisme l'ont-ils écarté de cette révolution à laquelle il a cru ? Les visions qui lui reviennent sont celles de sa jeunesse à Odessa, la ville turbulente, affranchie, éclatante de vie, de couleurs et de drames des bandits juifs emmenés par le "Roi" Bénia Krik, qu'il a peinte dans ses premiers récits. Les images du scénario qu'il a tiré de ces contes pour S.M. Eisentein et que le cinéaste, accaparé par son Potemkine, n'a jamais tourné, affluent à sa mémoire. Relatant les hauts faits de l'indomptable Bénia, anarchiste associé aux bolchéviques puis trahi par eux, elles s'imposent soudain comme la parfaite prémonition de son propre destin...

Comment quitter le XXe siècle ?

« Le bouleau, dans le temps littéraire et poétique de la révélation, fut l’arbre du drame, le témoin silencieux de l’extermination ; l’arbre du massacre en train d’avoir lieu. La peau de son écorce en lambeaux est le visage d’un temps que nous n’avons pas connu, temps de l’anéantissement. Plus d’une moitié de siècle après, nous voilà désormais dans le présent du hêtre, arbre gagné par le “h” de la hantise. Mais quelle serait la voie de notre désenvoûtement ? Comment quitter le XXe siècle ? »

C. de T.

« Écoute, le sol se dérobe, les mots dérapent ; partout, nos appuis s’érodent. Nous vivons “au-dessus” du monde, dans des bulles d’histoires ; ce que nous voyons, au loin, depuis cette hauteur, c’est une Terre abîmée, épuisée. Nous entrons dans un temps vertigineux. Et moi, figure-toi, avec les livres qui m’ont accompagné, j’ai voulu saisir les formes de ce vertige. Comprendre cette guerre, ce combat, et cette blessure, entre les langages humains et les autres formes de la vie. »

« Une histoire du vertige », à sa façon unique, est un livre d’aventure. Il s’ouvre sur la cavale de Don Quichotte : cet être envoûté par la fiction, et qui nous ressemble tant. Et à partir de là, il tourne inlassablement autour d’une espèce : la nôtre, en se demandant comment nous détruisons nos appuis terrestres ? Fresque du temps présent, de nos vertiges face à la crise écologique et aux épreuves de la guerre, le livre s’adresse à un lecteur imaginaire : un ami, un frère ou une sœur, un compagnon. Il parle de nous, de notre perte d’équilibre, de notre sentiment que plus rien ne tient, que tout s’effondre ; mais en nous apprenant, petit à petit, à tenir dans le vertige. En nous reliant à un monde infini, beaucoup plus vaste, où les petits « Je » des modernes s’effacent.

[DESCRIPTION ÉDITEUR]

Dans une société avide de spectacle, on feint trop souvent de croire que la littérature sert de pur divertissement.

Cette enquête auprès de vingt-six écrivains contemporains montre le contraire : la littérature est avant tout une affaire politique.

C’est le constat de ce livre, composé d’entretiens inédits : même s’ils réfutent la vieille notion de « littérature engagée », les écrivains français sont loin de prôner une indifférence esthète à l’égard des problèmes politiques de leur pays. Très souvent, ils choisissent de faire de leurs récits un outil d’analyse des inégalités. Pour mieux interroger les discours sociaux, ils tournent autour de l’autobiographie ou du reportage. Ils tentent parfois de prolonger les crises sociétales, ou même de les prévoir. Ils vont de surcroît au-devant des demandes sociales, en participant à des résidences littéraires (en région, à l’hôpital, dans les Ehpad, auprès des jeunes, des migrants). Bref : ils descendent volontiers de cette tour d’ivoire dans laquelle on voudrait les emprisonner, et qu’ils ne supportent plus.

D’Annie Ernaux à Alice Zeniter, en passant par Aurélien Bellanger, Leïla Slimani et Mathias Énard : voici dévoilé le formidable panorama d’une littérature pugnace et moderne, avide de changer notre société.

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