Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
718 811
Membres
1 033 777

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Célia Bertin

La personnalité de Marie Bonaparte fut exceptionnelle, complexe, passionnée. Pour s'en convaincre, il suffit d'imaginer, dans le contexte de l'Europe d'hier, une princesse, riche héritière, mariée à un fils de roi, devenant disciple et amie intime de Freud, puis l'une des plus célèbres psychanalystes de son temps, fascinée par les assassins et travaillant à explorer et à libérer la sexualité féminine. Quel roman peut valoir ce destin qui ne s'invente pas ? L'enfance de celle qui se disait «la dernière Bonaparte», elle est l'arrière-petite-fille de Lucien Bonaparte, fut solitaire et cloîtrée, hantée par la disparition de sa mère. Mariée au prince Georges de Grèce, elle eut aussi plusieurs liaisons importantes. Mais c'est par la rencontre du maître de Vienne que «notre princesse», comme la désignait Freud avec affection, trouva le chemin de sa vie. Si ce portrait est riche en précisions inédites sur l'entourage royal de Marie Bonaparte et sur les ressorts cachés des drames qui la marquèrent, ce livre est surtout le récit du combat courageux d'une femme à la quête d'elle-même, d'une femme qui ne faiblit jamais dans la recherche lucide de sa vérité.

Femmes sous l'Occupation n'est pas seulement une description du quotidien veule, frileux ou héroïque des femmes de 1940 à 1945. Bien sûr, Célia Bertin y inventorie cette " vie au féminin " dans ses aspects les plus modestes - de l'improbable quête du cuir pour ressemeler les chaussures à la confection de la soupe aux orties - comme les plus dramatiques - l'avortement, la collaboration, la Résistance. Le livre abonde ainsi en témoignages humbles ou prestigieux sur ces années de plomb, et se nourrit des études les plus fouillées. Mais Célia Bertin n'a pas sur cette époque le regard distancié de l'historienne : engagée dans la Résistance pour transmettre les messages clandestins, elle-même a connu la peur, les soudaines disparitions, les départs précipités. En même temps que la rigueur historique, la force d'une mémoire sensible et vivante.

La Vienne de 1900, et les Viennoises, ont pour nous des accents de rêve et de brillant. Elles sont belles et valsent dans des palais baroques au bras d'officiers chamarrés. Elles sont libres et audacieuses, à l'image des femmes nonchalantes des tableaux de Klimt. Comme Sissi, confinée dans les murs de la Hofburg, qui rêve a son enfance et aux ruines du château de Wittelsbach. Mais la capitale de l'Empire austro-hongrois reste attachée à ses traditions et nourrit en son sein d'autres femmes et d antres rêve, plus troubles, plus secrets.

Dans les immeubles opulents des quartiers chics, elles sont nombreuses a se languir dans leurs vastes appartements. Que reste-t-il à faire quand on n'a pas le droit de flâner dans les rues, d'entrer seule dans un café, ni d'avoir une occupation a soi ? La fuite dans l'imaginaire..., ou alors une visite au docteur Freud. Célia Bertin nous raconte la double histoire d'une ville exceptionnelle et d'une découverte révolutionnaire, à travers les femmes, célèbres ou anonymes, qui habitèrent l'une et inspirèrent l'autre.

Femme de culture et de conviction, pacifiste de la première heure, féministe turbulente et infatigable défenseur de l'Europe, Louise Weiss (1893-1983) fut un symbole pour plusieurs générations.

Témoin passionné des deux guerres mondiales, celle qui incarna la lutte pour l'égalité politique et civique des femmes ne cessa jamais de combattre pour la démocratie. Fondatrice en 1918 de l'hebdomadaire L'Europe nouvelle, elle créa l' École de la Paix dont les orateurs sont les plus illustres Européens d'alors, puis elle lança le mouvement de la Femme Nouvelle. En 1979, Louise Weiss prononça le discours d'ouverture du Parlement européen à Strasbourg. Elle avait quatre-vingt-six ans.

Mais derrière le personnage public, magnifique et insaisissable, se cachait une femme vulnérable, prisonnière de ses propres contradictions. La biographie particulièrement exhaustive que lui consacre Célia Bertin va au-delà des apparences et révèle la complexité de l'auteur des Mémoires d'une Européenne. Une Européenne qui fut aussi, comme en témoigne cet ouvrage, une grande dame.

Fils du grand impressionniste Pierre-Auguste Renoir, dilettante et non-conformiste, bricoleur de génie, Jean Renoir aborde le septième art au milieu des années vingt pour les beaux yeux charbonneux de sa jeune femme, Catherine Hessling, en tournant La Fille de l'eau et Nana. Toujours prêt à expérimenter, entouré d'une équipe d'amis, il aborde le parlant avec son nouveau complice, Michel Simon : La Chienne (1931) et Boudu sauvé des eaux (1932) révèlent un « auteur » burlesque, anarchisant, mais aussi réaliste et humaniste. Alors qu'il s'engage à gauche, Renoir réalise à la fin des années trente La Grande Illusion et La Règle du jeu, chefs-d'œuvre absolus, où brillent Gabin, Fresnay, von Stroheim... La guerre entraîne l'exil et Renoir doit se mesurer au cinéma hollywoodien. Pour pouvoir réaliser Le Fleuve, film ambitieux en Technicolor, il lui faudra partir en Inde. De retour en Europe, Renoir rend hommage au monde du spectacle dans Le Carrosse d'or (1953) et French Cancan (1954). Célia Bertin retrace la destinée exceptionnelle d'un artiste accompli.

1953, dans une petite maison de la rue Lhomond à Paris, Anna vit avec Marie, sa belle-mère, brillante cantatrice dont elle est aussi l'accompagnatrice. Les deux femmes sont unies par un commun amour de la musique, et par le souvenir de Jacques, fils de l'une, époux de l'autre, mort pendant la guerre. Mais leur relation n'est pas tout à fait celle d'une bru et de sa belle-mère. Il s'y mêle, chez Anna, un dévouement et une ferveur exacerbés par la solitude et poussés parfois jusqu'à la jalousie. Elle supporte mal que Marie, en particulier, entretienne avec une de ses admiratrices brésilienne, Clarice, une amitié passionnée, pleine d'orages et d'imprévu. Dans leurs existences à toutes les trois, c'est un moment crucial, un de ceux où vire le destin, dont les signes avant-coureurs sont déjà nombreux. Mais comment les deviner ? Il faut le recul du temps pour s'en rendre compte, quand nous retrouvons Anna, vingt ans après, remariée. Marie n'est plus là, ni Clarice. Cette période de passion semble effacée, mais les "liens de famille" sont là pour renouer avec le passé. C'est Brigitte, la nièce d'Anna, qui tient à présent le devant de la scène et c'est Alice, la fille de Clarice, qui survient à son tour dans l'univers d'Anna. D'une génération à l'autre naissent d'autres inquiétudes, d'autres amours, d'autres drames.

Voilà sans doute le roman le plus accompli de Célia Bertin. Claire est une comédienne parvenue au faîte de sa carrière. Les répétitions de sa nouvelle pièce sont pour elle l'occasion de raviver les souvenirs de son enfance difficile, de ses déboires sentimentaux, de ses rares joies. elle se livre, en composant son personnage, à un véritable examen de conscience qui l'oblige à réagir.

Le 30 janvier 1889, au rendez-vous de chasse de Mayerling, à trente kilomètres de Vienne, l'archiduc héritier Rodolphe et la jeune baronne Mary Vetsera étaient trouvés morts, allongés côte à côte, la tête fracassée. Célia Bertin a recherché quel fil noir tissait la destinée de la famille de Rodolphe et, sous le sanglant éclairage de Mayerling, elle nous révèle le ténébreux destin des Wittelsbach. Au premier plan apparaît la mère de Rodolphe, Elisabeth de Bavière, impératrice d'Autriche, qui fut la charmante "Sissi", aimée de François-Joseph, avant de devenir "l'impératrice de la solitude" célébrée par Barrès. Autour d'elle "le Meurtre, le Suicide, la Démence et le Crime semblent errer, comme les Furies d'Hellas sous les portiques du palais de Mycènes". Sa sueur, la duchesse Sophie d'Alençon, brûlée vive au bazar de la Charité; son beau-frère, l'empereur Maximilien I", fusillé à Queretaro ; sa belle-soeur, l'impératrice Charlotte, devenue folle de douleur; son cousin préféré, le roi Louis II de Bavière, noyé dans le lac de Starnberg; son beau-frère, le comte Louis de Trani, suicidé à Zurich ; sa nièce, l'archiduchesse Mathilde, brûlée vive... Son fils unique enfin, l'archiduc Rodolphe, en qui elle avait placé ses meilleurs espoirs, après avoir fait de vains efforts pour échapper à ses démons intérieurs, trouvera en Mary Vetsera une amie assez aimante et romanesque pour accepter de l'accompagner dans la mort.Sombre et magnifique sujet que Célia Bertin a traité avec une rigueur d'historienne et une rare puissance d'évocation.

Une enquête passionnante sur une femme mystérieuse, Jeanne Loviton, plus connue sous son nom de plume de Jean Voilier (1903-1996), pseudonyme qu'elle adopta en 1935. Née de père inconnu, ce n'est que dix ans plus tard, lors du mariage de sa mère, une artiste, avec un éditeur, Ferdinand Loviton, qu'elle sera reconnue.

Elle a été le dernier et probablement le plus grand amour de Paul Valéry. Tout au long du livre nous lisons d'admirables lettres du poète à sa muse.

Elle a été aussi une femme d'affaires remarquable. Elle a dirigé deux maisons d'édition. Elle avait acheté à la fin de la guerre les Editions Denoël, dont le fondateur, Robert Denoël, qui fut l'éditeur de Céline et qu'elle souhaitait épouser, fut assassiné en décembre 1945.

Elle jouait admirablement ses deux rôles de femme d'affaires et de femme du monde, ce qui forçait l'admiration de certains et en entraîna d'autres à user à son égard des pires calomnies.

Elle a eu des amours multiples : ses admirateurs les plus célèbres furent, outre Paul Valéry, Jean Giraudoux, Saint-John Perse, Curzio Malaparte, quelques hommes politiques, certains hommes d'État et aussi quelques femmes remarquables et remarquées.

Ce portrait d'une femme, dont François Mauriac disait qu'elle aura été «le dernier personnage romanesque de ce temps», se lit comme un roman.

Et pourtant tout est vrai.

Célia Bertin a publié son premier roman, La Parade des Impies, en 1946 chez Grasset. Après deux autres romans, elle obtient le Prix Renaudot en 1953 pour La Dernière Innocence (Corréa).

Elle a écrit plusieurs biographies, sur Marie Bonaparte, Jean Renoir et Louise Weiss.

(Source : Éditions de Fallois)

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode