Céline Badaroux

Ça faisait un petit moment que je n’avais pas pris le temps de lire un roman un peu plus pour des jeunes lecteurices et je n’avais pas réalisé à quel point ce genre de lecture me manquait ! Je vous présente donc Les aventures extraordinaires de Ravinger et Ward : la licorne assassinée, prévu à la publication courant 2020 par Céline Badaroux. Ce premier roman de l’autrice nous entraîne dans une enquête rocambolesque aux côtés de Digby Ward, le jeune et inventif renard, et Ian Ravinger, le blaireau revenu de la guerre entre le royaume féérique et les humains, ces deux nouveaux colocataires aux inspirations Sherlockiennes assumées. D’ailleurs, il s’agit du point qui m’a le plus plu durant ma lecture : les nombreuses références qu’on peut s’amuser à trouver à travers les pages.

Les aventures extraordinaires de Ravinger et Ward nous introduit donc dans le quotidien mouvementé des deux détectives autoproclamés, à la suite du sinistre meurtre du Professeur Simidh, la licorne objetologue. Cette histoire fantaisiste mélange magie noire, enquête et suspens, ce qui a rendu la lecture très plaisante ! L’autrice utilise aussi son propre calendrier, vocabulaire haut en couleur et façon de lire l’heure, rendant l’univers encore plus riche qu’il ne l’est déjà. Les personnages sont intéressants à suivre et à découvrir : la gourmandise et les talents de pâtisserie de Ravinger m’ont donné faim et l’excentricité du jeune Ward m’a fait sourire à de nombreuses reprises.

Comme précisé, cette lecture m’a aussi un peu replongée dans mes lectures quand j’étais plus jeune, me faisant penser notamment à cette saga qui a marqué mon enfance, Rougemuraille par Brian Jacques. Je ne peux donc que vivement conseiller ce premier roman, lorsqu’il sortira, et s’il m’est donné la possibilité de me jeter sur le tome 2, je le ferai avec plaisir !

C’est à peine terminé ma lecture que je viens rédiger mon petit avis.

"Ravinger et Ward"est un livre destiné à un public plutôt jeune, pourtant que de bonheur j’ai éprouvé en le lisant.

Moi fan de Sir Arthur Conan Doyle j’étais "aux anges" en découvrant cette histoire.

Dans un royaume des fées, tout à fait imaginaire vous vous en doutez, nous allons découvrir deux enquêteurs hors normes.

Il y a tout d’abord Ian Ravinger, blaireau, ancien soldat proche de la retraite.

Puis vient Digby Ward, jeune renard à la recherche d’un colocataire.

Ainsi débute le roman, avec la rencontre de ces deux futurs équipiers.

Ils vont faire connaissance et partager le même toit, mais pas seulement, car Ward a bien l’intention d’entraîner Ravinger dans ses aventures.

Un troisième personnage a aussi une très grande importance. Il s’agit de Madame Egerton, celle grâce à qui ma gourmandise était à son apogée.

Que je vous explique.

Ce livre est avant tout une enquête policière.

Ward accompagné de Ravinger, pourtant un peu réticent au début, vont devoir enquêter sur la mort suspect d’une licorne. Oui, oui vous avez bien lu, une licorne.

Je vous ai prévenu, ici tout est dans l’imaginaire et la magie

Ravinger se prend très vite au jeu et les voilà tous les deux menant l’enquête sur un meurtre bien étrange.

Accompagnés tout le long de délicieuses pâtisseries et de thés succulents, nos deux héros fouinent, cherchent, creusent.

Ils veulent élucider ce mystère et font tout pour y arriver.

Les petits gâteaux se succèdent tout le long de l’enquête.

J’ai alterné entre le désir de savoir la suite et celui de déguster un thé bien chaud avec des petites sucreries.

L’auteur inspirée par Sherlock Holmes, a créé ici son propre univers.

Les personnages, l’histoire bien évidemment mais le plus surprenant est qu'elle a également créé un langage, une unité de temps.

Le vocabulaire de la narration a également été inventé de toute pièce.

Malgré cela tout s’insère si bien dans l’histoire que rien ne choque, la lecture reste fluide et aisée.

Quel talent il faut pour réussir cette prouesse.

Lire " La licorne assassinée" fut un pur moment de douceur accompagné d’un instant gourmand.

Je ne pensais pas prendre autant de plaisir en lisant un roman jeunesse et pourtant ce fut le cas.

Merci à Céline Badaroux qui a ici inventé un très bon élixir de jeunesse.

Je le conseille sans modération et le second tome se retrouvera très vite dans ma PAL.

Madame Egerton me glisse d’ailleurs à l’oreille que le troisième opus arrive très très vite.

Un petit coup de cœur pour moi ❤

Il fallait oser proposer une nouvelle version des aventures de Sherlock Holmes et Watson. Et pourtant, Céline Badaroux l'a fait. Et je dois bien dire qu'elle s'en sort à merveille. Il faut dire que sa transposition est particulièrement truculente : transformer ces héros bien connus en animaux, les placer dans un univers steampunk, et leur faire mener des enquêtes aux côtés d'animaux imaginaires ? La promesse était déjà alléchante.

Elle le devient encore plus quand les pages se parsèment d'indices et de clins d'œil à notre monde, que les pâtisseries décrites nous donnent envie de plonger directement dans le livre pour ne plus en ressentir (et tant pis si on fera part à Ward).

Mais c'est bien plus qu'une transposition réussie, c'est une véritable enquête à laquelle nous avons droit ici. Avec tous les ingrédients du genre, ce qui rend le tout encore plus savoureux. Et agréable à déguster pour un grand nombre de lecteurs : les plus jeunes d'entre eux découvriront le genre sans scènes traumatisantes, les moins jeunes s'y amuseront et ne tarderont pas à avoir envie de découvrir la suite. D'autant plus que le roman se lit vite, et qu'il est loin d'être indigeste.

Si vous aimez les histoires à la fois surprenantes et gourmandes, tentez celle-ci sans hésiter !

Il fallait oser proposer une nouvelle version des aventures de Sherlock Holmes et Watson. Et pourtant, Céline Badaroux l'a fait. Et je dois bien dire qu'elle s'en sort à merveille. Il faut dire que sa transposition est particulièrement truculente : transformer ces héros bien connus en animaux, les placer dans un univers steampunk, et leur faire mener des enquêtes aux côtés d'animaux imaginaires ? La promesse était déjà alléchante.

Elle le devient encore plus quand les pages se parsèment d'indices et de clins d'œil à notre monde, que les pâtisseries décrites nous donnent envie de plonger directement dans le livre pour ne plus en ressentir (et tant pis si on fera part à Ward).

Mais c'est bien plus qu'une transposition réussie, c'est une véritable enquête à laquelle nous avons droit ici. Avec tous les ingrédients du genre, ce qui rend le tout encore plus savoureux. Et agréable à déguster pour un grand nombre de lecteurs : les plus jeunes d'entre eux découvriront le genre sans scènes traumatisantes, les moins jeunes s'y amuseront et ne tarderont pas à avoir envie de découvrir la suite. D'autant plus que le roman se lit vite, et qu'il est loin d'être indigeste.

Si vous aimez les histoires à la fois surprenantes et gourmandes, tentez celle-ci sans hésiter !

Un petit retour du côté de Ravinger et Ward. Et c'est toujours un plaisir. Les personnages sont toujours aussi truculents (y compris les secondaires), l'ambiance reste parfaitement décrite, l'enquête est bien menée. Avec quelques petits retournements de situation en prime que n'auraient pas reniés les soeurs Tatin !

Cette fois, on aborde aussi la bipolarité, le bien et le mal... mais avec beaucoup de doigté et de légèreté. C'est comme dans une pâtisserie : tout est dosé avec précision, et le résultat est tout sauf lourd.

J'aime toujours autant ces personnages. Ils sont d'une intelligence fine, et ce n'est là que l'un de leurs nombreux charmes.

J'ai déjà hâte de les retrouver dans le prochain tome !

Un premier tome très intéressant et addictif. Lu en 1 jour car il est assez court (210p) et les chapitres ne sont pas très longs.

J'ai bien aimé l'intrigue dans un univers assez magique et où les animaux sont les personnages principaux et se comportent comme des humains. On a des petits inspirations à Sherlock Holmes mais sans avoir de plagiat ce que j'ai apprécié.

Les personnages sont assez droles et attachants, on voit à travers leurs yeux la société qui est représentée dans un Londres appelé Londynia la capitale du monde des fées.

Ravinger est un blaireau qui revient de la Guerre et a été assez traumatisée par celle-ci, il fait pas mal de cauchemars et il n'est pas en pleine forme. Il va faire la rencontre de Ward, un jeune renard très curieux et mystérieux qui va l'entrainer dans une enquête pour retrouver le meurtrier d'un crime.

Ensenble ils vont alors se lancer dans une quête à travers Londynia, ils vont apprendre à se connaître et se faire confiance pour pouvoir mener à bien la résolution de ce meurtre.

Tout le long du roman, l'autrice a décidé de nous donner faim avec toutes les patisseries que madame Egerton prépare qui ont l'air toutes très délicieuses!

Un deuxième tome encore meilleur que le premier. Je l'ai dévoré en quelques heures. C'est une trilogie jeunesse raffraichissante et intriguante, mêlant mystère et pâtisserie.

Les personnages sont tellement attachants, on vit leur aventure avec eux. Les petits moments de suspence et d'action sont très bien dosés. Que ça soit Ravinger ou Ward, ils sont très intelligents et observateurs, qualité très utiles quand on mène une enquête.

Ce tome 2 aborde le sujet de la bipolarité tout en légereté et l'autrice a d'ailleurs fait relire son texte par un sensitive reader.

L'ambiance londonienne est toujours présente avec un nouveau mystère tout aussi intéressant que dans le premier tome.

Un garage de l'espace, une licorne gay qui tune les vaisseaux spatiaux et qui mange du fromage en tube, des rebondissements à foison à cause d'un vaisseau rempli de poussière de fée... Et surtout de l'humour à chaque page, des clins d'œil geek autant qu'il en faut, et des explosions de couleur et de paillettes.

Bref, j'ai adoré ce court roman (j'en veux plus !), ses personnages délirants et ses moments où rien ne fonctionne mais ça marche quand même.

C'est improbable, drôle, vif... Excellent pour vous détendre et pour reprendre de l'énergie.

Quand Céline Badaroux a annoncé qu’elle cherchait à monter la Team Licorne autour de sa prochaine sortie, que nous aurions accès à sa dernière nouveauté en avant-première pour la chroniquer, que les photos de chat étaient acceptées et qu’en plus, les paillettes étaient recommandées, je ne pouvais que craquer.

Alors de quoi est-il question ? D’une licorne mécanicienne, très gay, qui tune des vaisseaux spatiaux dans son garage, en présence de son kobold de comptable. Qu’est-ce qu’un kobold ? Notre théorie, ici, c’est qu’il ressemble à un horresco referens chien, néanmoins, c’est le début de la magie de Céline.

En effet, l’une des spécificités de sa plume est que bien souvent, Céline Badaroux introduit des néologismes. Parfois, ils sont transparents et on sait exactement à quoi elle fait référence, c’est souvent le cas dans sa série « Ravinger et Ward« . D’autres fois, c’est moins évident, mais pourtant, elle a cette maîtrise de la langue et de son récit qui permet de deviner le sens global du mot. Quand un chapitre s’appelle « le bon, la brute et le kobold », on a déjà une petite idée de ce que ce mot veut dire.

Pour moi, on est dans l’essence même de la littérature de l’imaginaire, qui arrive à dépasser notre compréhension pure du vocabulaire pour nous faire redevenir des enfants, ces temps où même si nous ne comprenions pas tous les mots dans nos lectures ou notre écoute des conversations des adultes, nous en devinions l’idée globale. Ainsi, à mes yeux, on reconnecte avec le sens profond de la littérature : outrepasser l’intellectualisation systémique de l’écrit pour revenir au sens premier de la fiction, raconter une histoire et jouer avec notre imagination.

Alors, te dire que sa plume est limpide, même quand les mots n’existent pas en dehors de ses pages, ne suffit pas. Il faut que je te parle de son récit. Céline Badaroux est une spécialiste des univers très caractérisés. Avec elle, tu ne te demanderas jamais si c’est bien une de ses fictions ou une d’un.e voisin.e. Tu sais quand c’est du Céline Badaroux. Cet ouvrage ne fait pas exception. Fantastique, très enlevé, on veut savoir la suite et tu n’arrêteras pas avant d’être arrivé à la fin. Ce livre est fait pour cela.

Et en parlant des caractéristiques de son récit, il faut aussi aborder la question des références. Il est bourré de références à la pop culture. Céline Badaroux le fait avec suffisamment de finesse pour que cela passe sans aucun souci, sans ce côté m’as-tu-vu que l’on trouve dans certains romans. Certaines sont assez transparentes, quand d’autres le sont moins… Voire certaines à côté desquelles je suis certaines de passer. Son astuce est de détourner ses références. Ainsi, un Han Solo devient un Yop Solo, gagnant ainsi une référence supplémentaire à un film parodique. Bref, on ne s’ennuie pas et on se retrouve à réouvrir l’ouvrage aussitôt refermé, pour les trouver.

L’ais-je apprécié ? Oui, beaucoup. J’adore être emportée par le grain de folie de Céline Badaroux, un grain de folie très structuré et très fonctionnel, contrairement à ce que l’on pourrait croire, qui lui donne son punch et sa capacité à nous retenir jusqu’au bout. Est-ce que je serais restée plus longtemps avec ses personnes ? Oui, et je reviendrais vers eux dès qu’elle proposera une nouvelle aventures dans cet univers.

Enfin, pour conclure, j’aimerais te parler des derniers paragraphes. Oh, non, je ne vais pas te spoiler -j’aurais des problèmes avec le Chat de l’autrice, si je faisais cela- mais juste te parler de l’ambiance. Tu vois ces films d’action, où à la fin, l’équipe improbable se regarde après avoir gagné contre le méchant du moment, alors qu’on leur annonce qu’une nouvelle menace approche, et qu’iels prennent leur barda et se dirigent d’une façon terriblement badass en direction des nouvelles explosions, sur un rift de guitare électrique ? Ben, voilà, c’est ça les derniers paragraphes de ce livre.

Ais-je besoin d’en dire plus ?

Je te le conseille si tu aimes les mondes de l’imaginaire déjantés, si tu as envie d’une licorne gay ou encore d’être transporté.e à l’autre bout de la galaxie le temps d’un récit que tu ne voudras pas lâcher.

S'il y a bien un mot qui résume ce court roman de Céline Badaroux, c'est celui-ci : faramineux ! En quelques mots, elle parvient à faire une grande histoire, un monde complètement déjanté et extraordinaire. Le truc auquel personne n'aurait pensé, sauf elle. En effet, vous auriez imaginé une licorne mécano ? Non ? Une licorne mécano gay dans l'espace ? Non plus ? ET QUI EN PLUS SE VOIT MÊLÉ À UN TRAFFIC DE POUSSIERE DE FEE ?

En ouvrant ce livre, on tombe dans un univers décalé et improbable, truffé de mots qui le sont tout autant (coucou, la clé multimolette) sans que l'on se retrouve perdu une seule fois. Car c'est aussi ça qui m'a accrochée : on a beau ne rien connaître à l'espace ou au tuning à paillettes, l'écriture et la langue employée nous rappelle ce bon vieux pote excentrique aux histoires folles que l'on souhaite écouter jusqu'au bout de la nuit. Alors ce n'est pas un truc original de plus qui va nous arrêter.

Et puis c'est drôle. Pas de quoi exploser de rire toutes les deux lignes, hein, mais suffisamment pour avoir mal aux joues d'avoir souri tout au long de la lecture. Et ça fait du bien, vraiment du bien. Bref, offrez-vous un moment de joie : lisez Tuning Wars.