Tous les livres de Christian Vialle
Recueillie à la veille de la Première Guerre mondiale dans une petite ferme du Livradois avec d'autres gamins de l'Assistance Publique, Jeanne se relève de la déchirure de l'abandon grâce à un couple de paysans aimant et cultivé. Bien entourée, elle parvient à apaiser les tourments du passé et à affronter les épreuves de la vie : les années de guerre en l'absence d'un mari prisonnier, les grossesses et l'éducation des enfants dans les conditions rudes de la vie ouvrière. Mais, au fond d'elle, elle ne cessera de s'interroger sur les raisons de cet abandon, gardant au fond d'elle une colère qui, loin de l'anéantir, lui donnera une énergie que beaucoup lui envieront.
A 40 ans, Raphaël laisse derrière lui emploi, compagne et domicile pour commencer une nouvelle vie, ailleurs et sans but précis. En s'éloignant de la route toute tracée que devait être son existence, il prend le temps de s'interroger. Que fuit-il, et qui est-il vraiment ? Lorsque lui parviennent, pas tout à fait par hasard, des carnets ayant appartenu à son grand-père Félix, sa quête intérieure se transforme alors en quête familiale.
A la lecture des notes mystérieuses de son aïeul, faisant étrangement écho à ses propres tourments, les questionnements de Raphaël trouveront des réponses aussi inattendues qu'insoupçonnées.
Dans un tête à tête imposé, deux sœurs convoquent leur passé, laissant resurgir un drame de leur enfance.
En pleine période de confinement, Dina et Judith Caravella décident de se retrouver dans l'ancienne maison familiale « La Sauvage », isolée du village et de ses habitants, peu bienveillants à leur égard. Elles mettent ce temps à profit pour grimper jusqu'au « château », une ruine de pierres, terrain propice à leurs jeux d'enfants et se retrouvent, bien malgré elles, emmurées dans une cave souterraine, en raison d'un orage ayant déclenché une avalanche et une forte coulée de boue jusqu'au bourg.
Isolées, coupées du monde, elles se confient et tentent de se souvenir d'un tragique accident, ayant eu lieu en avril 1967. Elles avaient alors été contraintes de se joindre à une colonie sanitaire, en raison de leur état de santé et de l'ambiance délétère du foyer familial.