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Tous les livres de Claude Barthe

Quatrième de couverture :

Vingt siècles après sa fondation, le catholicisme a connu un immense retournement. Les orientations de Vatican II ne sont pas la seule explication de la crise sans précédent que traverse aujourd’hui l’Église. Mais cet événement est à la source d’un séisme considérable du point de vue théologique, liturgique, pastoral, dans la vie cléricale, religieuse, comme en ce qui concerne les missions et les vocations.

Soixante ans après la clôture de Vatican II, l’auteur se recentre sur l’histoire de ce qu’il qualifie de prise du pouvoir doctrinal par les partisans du modernisme et de la nouvelle théologie. Il estime qu’avec des réticences, des correctifs, des ambiguïtés, l’assemblée conciliaire non monolithique a donné un certain nombre de gages au pluralisme et donc au relativisme moderne, tant dans la manière adogmatique dont son enseignement a été délivré, que dans son enseignement œcumé¬nique, au sens large de reconnaissance d’une certaine légitimité de la diversité de croyances.

Cet essai s’inscrit dans le long processus de délégitimation progressive de l’événement historique de Vatican II, commencé à l’orée des années quatre-vingt et accéléré par l’élection de Benoît XVI avant le revirement romain brutal opéré sous le pontificat du pape François.

Quatrième de couverture :

L’œuvre liturgique du concile de Trente et des papes qui l’ont suivi représente la canonisation du culte romain tel qu’il s’était définitivement stabilisé au Moyen Age. L’auteur a choisi de focaliser l’attention sur la période qui a suivi cette canonisation, en brossant un panorama historique sur le missel de Pie V à Jean XXIII. A propos des livres « néo-gallicans » des XVIIe et XVIIIe siècles, il estime qu’on peut paradoxalement parler, jusqu’à un certain point, de tridentinisation à la française, ou à la parisienne. La complète victoire ultramontaine en liturgie, au milieu du XIXe siècle, va permettre les réformes romaines considérables du XXe siècle, celles du bréviaire et de la Semaine Sainte, traditionnelles d’esprit, mais qui vont cependant préparer le terrain pour une réforme radicale, laquelle va évacuer la liturgie tridentine : la totale réussite de la centralisation tridentine a créé les moyens de son licenciement.

Mais d’abord, le livre traite en amont de Trente, de l’histoire antérieure de la messe romaine. Il consacre une large place au fait que le culte de l’Eglise depuis l’origine, « faux jumeau » du culte de la synagogue, ensuite avec le déploiement de l’interprétation allégorique patristique et médiévale, parallèle à l’interprétation allégorique de l’Ecriture, se pense comme la réalisation du culte de l’Ancien Testament. Il traite aussi en aval, après Vatican II, de l’étonnante auto-survivance « sauvage » du missel tridentin, qui a fini par être consacrée par l’autorité romaine. Tout laisse penser que cette histoire du missel tridentin est loin d’être achevée.

Ce livre constitue ainsi un précis aussi complet que possible à propos d’une histoire liturgique dont la linéarité générale se conjugue avec d’étonnants rebondissements.

Quatrième de couverture :

Vouloir comprendre la messe sans disposer de sa clé d’interprétation mystique, revient à vouloir comprendre une cathédrale avec une notice architecturale accompagnée d’un bagage catéchétique minimum.

Or, comme pour la Bible, l’entrée dans une célébration sans l’accès au « sens spirituel », est particulièrement sclérosant. On en reste à la lettre du culte divin sans accéder à son esprit.

L’importance primordiale du sens allégorique (ou sens mystique) de la messe doit être redécouverte, comme a été redécouverte l’importance du sens allégorique de l’Écriture depuis les travaux du P. Henri de Lubac. Ce livre voudrait participer à combler un oubli qui est l’une des explications de la crise que traverse aujourd’hui la liturgie catholique.

L’auteur s’appuie sur une longue tradition interprétative qui, partant des Pères de l’Église, s’est particulièrement développée depuis la fin de l’Antiquité tardive jusqu’au XVIIe siècle.

Il insiste sur les deux clés de lecture majeures pour cette tradition :

• la messe relève d’une « théologie de la victoire », celle du sacrifice de l’Agneau qui triomphe du péché et de la mort ;

• et son déroulement correspond à l’histoire du salut, depuis l’entrée du Christ dans le monde (l’Introït), jusqu’à l’Ascension (le renvoi de l’assemblée).

Quatrième de couverture :

La réforme de la liturgie qui a suivi Vatican Il n’a pas de véritables précédents historiques : réforme d’aggiornamento, de mise à jour, elle ne se comprend que dans le cadre d’une volonté d’adaptation du catholicisme à la modernité. En prétendant restaurer la liturgie en son état supposé d’avant le Moyen Âge, elle a surtout opéré une restructuration conforme à la sensibilité contemporaine.

Commencée officiellement en 1964, elle avait été précédée d’une longue préparation par les clercs et les historiens très engagés du Mouvement liturgique des années 1950, organisés en groupe de pression efficace, et qui firent reprendre leurs thèmes de prédilection par les diverses Commissions de réforme qu’ils dominaient.

La radicalité du processus, l’infléchissement doctrinal qu’il comportait et les débordements tolérés puis approuvés ont provoqué à la fois une réaction réformiste, dont le chef de file a été le cardinal Joseph Ratzinger, et une opposition de non-réception dominée par Mgr Marcel Lefebvre. Par étapes (1984, 1988, 2007), les célébrations « sauvages » du culte traditionnel sont finalement devenues de plein droit, de sorte que le rite nouveau coexiste aujourd’hui avec son état antérieur, autre aspect totalement inédit de cette réforme.

Les éléments apportés par ce dossier historique très complet permettent de dépasser les débats souvent trop passionnés. Ils en font un instrument utile pour tous, en particulier pour la génération de ceux qui n'ont pas connu l'après-Concile, quel que soit le point de vue de chacun.

Quatrième de couverture :

"Lumen gentium" rappelle comme saint Thomas que tous les hommes sont appelés à faire partie du Corps du Christ. Mais saint Thomas ne connaît pas de graduation dans le fait d’être uni à l’Église : on est ou non en communion avec le Christ par la foi, comme on est ou non en état de grâce par la charité.

Un retour aux considérations thomasiennes sur l’unité de l’Église permet, selon l’auteur, de penser l’oecuménisme autrement.

Dire que les chrétiens séparés sont déjà « partiellement » catholiques manque de loyauté, en ne respectant pas la vérité de leur séparation qu’ils revendiquent. En revanche, ils disposent d’éléments catholiques qui sont autant d’invitations à entrer dans la communion. Car tout dans l’Église est missionnaire, c’est-à-dire invitation à l’unité, tels ces éléments catholiques présents chez eux, baptême, etc.

Unité n’est pas uniformité : la constitution "Anglicanorum coetibus" organisant des communautés spécifiques pour le retour des anglicans ouvre une pastorale de l’unité dans la diversité, qui pourrait être élargie, peut-être même vers des groupes non-chrétiens.