Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
720 604
Membres
1 040 669

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Claudio Strinati

Claudio Strinati révèle, au fil des pages, la vérité d’un peintre qui, dans l’itinéraire le conduisant d’Urbino à Città di Castello, à Florence, à Rome enfin, trouve et approfondit son langage pictural, synthèse excédant ses modèles, tendue vers un pur idéal artistique. S’affranchissant des influences opposées de Perugino et du Pinturicchio, il peint maintes Madones et saintes Familles pour des commanditaires influents, où sa main et celles des nombreux artistes de son atelier se fondent et se confondent. Maître de l’invention et de la composition, son art du dessin, de la chromie et du modelé éclate dans son premier chef-d’œuvre, la Mise au tombeau, où la savante architecture des corps s’équilibrant et l’inflexion du mouvement sont admirables. Le Portrait de Jules II et la Madone de Lorette, conçus pour être mis en regard, esquissent le tournant artistique opéré par Raphaël : le pape contemple la scène “familière” de la vérification de la nature divine et humaine du Christ et assiste à la révélation du mystère divin. A Rome, la réalisation des Chambres vaticanes le consacre peintre et héraut de la papauté. La Chambre d’Héliodore, véritable poème nocturne, et la Délivrance de Saint Pierre, où les jeux de lumière et de ténèbres préfigurent Caravage, marquent l’avènement de sa manière, à l’aube du pontificat de Léon X. Le Portrait de Baldassare Castiglione illustre le thème novateur de la “présence” du regard… qu’élude au contraire la copie dramatisante de Rubens ! Au faîte de sa gloire, Raphaël est nommé praefectus (surintendant) des antiquités romaines et reçoit la charge d’architecte général de la Curie. Il consigne, dans une lettre adressée au pape et rédigée avec l’aide de Castiglione, sa volonté de résurrection de l’Antiquité, d’union entre l’antique et le moderne, qu’il réalise dans les loges vaticanes ou dans celle d’Agostino Chigi. Enfin, la Transfiguration, testament inachevé, au double visage sublime et démoniaque, porte à l’extrême la dualité stylistique de Raphaël, entre trait granitique et sculptural et classicisme absolu.“La douce majesté et l’ordre eurythmique de Raphaël” (Baudelaire), la grâce de sa manière et la vénusté de ses figures, la force de la composition sous-tendue par une rayonnante esthétique des regards concourent à la totalité de l’œuvre d’art. “La peinture pouvait bien, quand ce noble artiste mourut, mourir elle aussi car, lorsqu’il ferma les yeux, elle resta presque aveugle”, conclut Vasari à la fin de sa Vie du peintre dont il sut, le premier, montrer l’universalité.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode