Toutes les séries de Cyril Sche Sulken
An de disgrâce mil deux cent quarante-six.
Le nom de Hasbrin, seigneur de Pein, inspire la crainte à ceux qui le prononcent. Reclus et misanthrope, il ne quitte plus le manoir qui l’a vu naître et le verra s’éteindre. Les uns le croient mort, les autres, sénile.
Or, désormais trop âgé et sans héritier, il ne reste de lui que la légende laissée dans son sillage.
Victime d’une malédiction l’ayant fait vieillir prématurément et sentant sa fin approcher, le comte, frappé de déchéance et d’anathème, décide d’écrire sa vie.
Les âmes de Christof, le parricide, Franciscus, le truand, et Johannes, le déserteur, revivent par sa plume les épreuves de jadis. Des bas-fonds de Lübeck au tribunal d’inquisition, des bandes de larrons au culte des sorcières, ces tristes compagnons connurent la souffrance et la trahison, la sorcellerie et les démons, par le coup du sort funeste qui les liait.
Réprouvé par le Ciel, sombrant dans la folie, le passé resurgit et dévoile des secrets que nul ne devrait savoir. La fatalité d’un prime temps de malheur.
Tous les livres de Cyril Sche Sulken
Toute viande, même la plus pure, est vouée à la pourriture. Ma vie n'avait plus de sens jusqu'à ce que la mélodie du couteau parvînt à mes oreilles. La mort m'a tendu la main pour que je me joigne à la danse macabre. Le mazelier use du fendoir et de la carcasse comme le bateleur joue de la citole et de ses cordes. À chaque coup de la lame à travers la viande, un homme tombe dans les rues et l'habit du boucher se macule de sang. Depuis que les meurtres ont commencé, la peur règne dans la cité. Les fléaux de la guerre et de la pestilence avaient déjà ravagé le pays, mais un nouveau mal est né au cœur de la ville et le tueur sévit comme un loup dans une bergerie. Je suis sergent de la sénéchaussée. Et ma vie perdra son sens lorsque la dernière note sera jouée.
Découvrez un Thriller historique à travers le regard froid et cynique d'un narrateur torturé. Une histoire de monstruosités.
La grande malédiction de l'espèce homo sapiens est d'être trop consciente de ce qu'elle est et, par conséquent, de concevoir ce qu'elle n'est pas.
Ici, j'articule les pensées qui me rappellent le vide existentiel.