Dan Vyleta

Un très bon livre, un peu compliqué à comprendre parfois à cause de l'écriture un peu pompeuse, mais une fois habitué on entre très facilement dans le roman!

Un roman bien trop tarabiscoté pour être plaisant. Ce fut une lecture très déplaisante et pourtant le postulat de départ était affriolant et promettait une histoire intelligente. Je suis restée imperméable aux intentions de l'auteur et je n'ai décryté que difficilement son intrigue. Le livre était prometteur mais ne s'est finalement révélé qu'être une somme épuisante de 560 pages.

Acheté il y a déjà plusieurs mois je suis incapable de le terminer... J'ai dépassé les 100 pages mais de justesse. Le résumé m'a semblé très intéressant et cela change totalement des histoires que je prends dlhabite mais malheureusement la magie n'a pas opéré...C'est long, je n'aime aucun des personnages et très franchement je m'imagine pas l'histoire ainsi.. Peut être dois je continuer encore un peu mais je ne suis plus du tout motivé... Ou peut être que ce livre n'es pas fait pour moi.

Notre histoire démarre près d'Oxford dans un pensionnat pour jeunes hommes de bonne famille, à l'époque de la révolution industrielle. Elle se poursuit dans la cambrousse anglaise et à Londres. On pourrait presque croire à un roman historique, écrit à la manière de Dickens, mais un détail d'importance nous en empêche: dans cette société, chaque fois qu'un personnage "commet un péché", son corps produit de la fumée. Ce qui rend visible la faute.... Bien sûr, les nobles et riches sont blancs comme neige, alors que les pauvres sont noirs de suie. Oui, mais... Si tout ça n'était qu'une supercherie?

Le livre n'est pas facile à lire et je ne le conseille pas aux personnes qui recherchent une lecture "détente": il contient de nombreuses descriptions de décors et fait état d'une société qui va très mal. Il y a plusieurs scènes qui sont crues et cruelles, qui permettent à l'auteur de démontrer le fonctionnement de la société qu'il a imaginée, les liens qui unissent ses membres et ce qui fait qu'on peut en être rejeté. Au fur et à mesure de la lecture, nous sommes encouragés à nous interroger (en même temps que les personnages) sur des aspects moraux, religieux, politiques et sociologiques. C'est donc un livre fait pour réfléchir, prendre du recul sur le monde tel que nous le connaissons et se poser des tonnes de questions.

Je ne m'attendais pas du tout à la fin, c'est très étonnant... Jusqu'au bout, le livre retourne comme une crêpe notre façon de penser, nos attentes éventuelles en terme de "fin heureuse".

Bref, je décrirais bien ce livre comme un OVNI, étrangement à la fois loin et proche de notre société actuelle, qui nous malmène, qui nous force à réfléchir à notre système de valeurs et de croyances. Pas du tout reposant à lire, mais hyper intéressant!

L'idée de départ n'est pas mauvaise. Cependant, certains passages sont beaucoup trop longs et peuvent paraître inutiles. Difficile de rester accrochée à l'histoire.

Je suis un peu déçue à la fin de ma lecture, parce que la promesse était plus qu'alléchante, mais que le résultat me laisse dubitative! C'est un roman très lent et très long, dans lequel on s'ennuie un peu parfois, et qui m'a vraiment perdu par moment, par manque d'explications... Au delà de cela les idées et les pensées développées sont très intéressantes, mais parfois trop abstraites et complexes pour être parfaitement accessibles!

J'ai également apprécié la richesse du texte, qui est notamment parsemé de nombreuses références littéraires!

Wow. Un jour à marquer d'une croix dans mon calendrier : je n'ai pas aimé un livre. Au début, il passait, plus j'avançais; plus j'étais dépitée et désespérée d'arriver à la fin. J'ai plusieurs fois voulu abandonner, mais ma raison a pris le dessus en me disant que ça ne pouvait que s'améliorer, le roman mérite sa chance... mais il ne la méritait clairement pas. J'ai l'impression d'avoir beaucoup de points à souligner dans le bouquin.

Je commence donc avec l'écriture. C'est TRÈS rare quand je n'aime pas la plume d'un auteur, au pire je n'accroche pas, mais ici j'ai détesté. Pour moi, l'auteur a un gros problème niveau écriture. Il se prend pour Dickens, il nous crée des phrases poétiques à n'y rien comprendre enchaînées de phrases terriblement vulgaires. Vraiment, ça ne passe pas. Problème de style. On n'enchaine pas "subodorer" et "vanner" dans la même paragraphe (et je reste douce sur l'exemple).

Ensuite, j'aimerai passer à l'essence même du livre. Le principe de gens qui fument en ayant des pensées pécheresses était une idée à développer, elle était excellente ! Si seulement, comme tout dans ce livre, ce n'était pas une mixture confuse, un vulgaire pâté malodorant aspergé d'éléments indistincts, le tout bien mélangé pour que l'on ne puisse plus en distinguer les composants... Je m'emporte. J'en suis désolée, mais je suis en réel conflit avec ce bouquin. J'ai envie d'extérioriser et de vomir toute ma haine... et j'ai choisi Booknode pour pousser mon coup de gueule. Je m'en excuse encore. Mon intention n'est aucunement de démonter un ouvrage, de lui donner une mauvaise image, mais mon impression est tellement mauvaise, jamais je n'ai ressenti ça !

Donc, j'en reviens aux faits avant de m'emporter à propos des pâtés malodorants : l'intrigue. L'idée, comme dit plus haut, était excellente, mais le principe est terriblement mal expliqué. Jamais dans le récit on aura une explication convenable. Quand exactement se déclenche la Fumée des individus ? Qu'a de si particulier la Suie ? On ne le saura jamais.

Le même principe est applicable aux personnages. On nous présente plein de monde, et ne saura jamais ce qu'ils deviennent. La nièce de Renfrew, par exemple, qu'est-elle devenue ? Boh... le mystère pèsera sur l'humanité pour le restant de ses jours.

En parlant des personnages : Livia est une odieuse créature dépourvue de bon sens, Thomas est un mufle, et Charlie... et bien c'est un ange. Oui, je l'ai apprécié !

Mais Livia. J'en reviens à elle. Son évolution est complètement incohérente. C'est une noble timide et religieuse, qui devient une véritable peste odieuse. Je l'ai déjà dit, mais elle a un comportement inadmissible... Envers absolument tout le monde (je n'en dis pas plus, peur du spoil). Pour la seule protagoniste féminine, elle donne une image bien dégradante de la femme, pas seulement pour les raisons citées au-dessus, mais de nouveau, je ne peux rien dévoiler.

Encore un point assez important : il y a pas mal de commentaires concernant le bon message politique dissimulé... mais pour moi ça bloque encore. J'en ai discuté avec une amie qui a lu le livre (histoire de confirmer que ce n'est pas moi qui suis trop bête pour comprendre) : oui, le, message politique est présent, mais il n'est absolument dissimulé, il est on ne peut plus explicite. Bon, après, ce n'est pas à proprement parler un point négatif, juste une remarque...

Il y a encore quelques détails qui m'ont bloquée... Spoiler(cliquez pour révéler)Le triangle amoureux insensé, les longueurs des descriptions inutiles, le manque d'action...

En bref, ce livre est à mon sens à l'image de son titre : un nuage de fumée. Je ne souhaite pas en conserver un mauvais souvenir, juste l'oublier au plus vite. Comme déjà dit, je n'aime pas m'acharner à donner une mauvaise image à un roman, parce que derrière celui-ci, il y a quand même des heures de recherches, de travail, de corrections... c'est quelque chose que je respecte énormément, mais ce bouquin n'était définitivement pas pour moi.

"Le goût âcre qui colle à la peau"

"Si tous nos péchés étaient visibles. A Quoi ressemblerait le monde ?"

Comme les 3/4 des romans que je lis, je l'avais lui aussi repéré à sa sortie, mais j'ai bien fait de ne pas le lire à ce moments là, je l'aurais malheureusement abandonné. Ma lecture a eu lieu en Février lors d'un challenge, du steampunk, de la dystopie, une uchronie, en bref, tout pour me plaire. Au fond je ne me suis pas trompée, l'écriture était certes lourde pour moi, mais l'univers...

On se retrouve projeté en Angleterre, à la fin du XIXe siècle à Londres. Pour faire court, les classes laborieuses rejettent une infecte Fumée, preuve de leur noirceur intérieure et de leur infériorité. Et à la campagne, vivent les aristocrates, d'une blancheur de lys et qui ne fument jamais, qui montre leur vertu et de leur droit à gouverner. Cette différence de classe nous fait forcément poser des questions, et nous ne sommes pas les seuls, Thomas, Charlie et Livia enquêtent sur la nature réelle de la Fumée. Et découvrent alors, que l'ordre établi est fondé sur une scandaleuse duperie. 

Vous imaginez bien que j'ai adoré ce concept, de ce dire que la fumée puisse réellement exister, des frissons produits par cette simple pensée. De ce fait, j'ai réellement savouré lire leurs aventures. Le problèmes est, que l'on s’attend à ce que tout se passe rapidement, hors il faut être patient. De plus les changements de point de vue son fréquent, mais apportent un gros plus à l'histoire. J'ai trouvé les personnages très travaillés, l'univers aussi, comme l'explication de la fumée. J'entends par là , que en ne connaissant rien de cet nouvel univers, je ne me suis pas sentie perdue, comme certains ouvrage le font percevoir parfois.

Les événement sont particulièrement raccordés, il n'y a rien qui tombe comme un cheveux sur la soupe, plus on avance et plus on résout cet horrible casse tête. Cependant, j'ai trouvé à certains moment l'histoire lourde, peut être était-ce le surplus d'informations de détails ? Ou tout simplement la plume, qui n'est en aucun cas celle du young-adult ? Pour être sincère, je pencherais pour la seconde possibilité, car même deux mois après j'en garde un très bon souvenir.

Pour en revenir à l'univers, j'ai adoré Londres, ville des péchés. La façon dont elle est décrite, coulante de fumée, grouillante d'hommes rendu noirs et poisseux. La façon dont ils essayent de comprendre cette duperie, seuls dans le cœur de cette ville sombre. Charlie et Thomas sont des personnages que j'ai aimé dés le début, par leurs façon de s'adresser entre eux, aux autres, par leurs façons de penser et de réfléchir, on oublie presque que nous somme avec des adolescents de 16ans. Pour Livia, j'ai mis plus de temps avant de tomber sous son charme, mais je reste toujours impressionnée par ses personnages forts en couleur dans cette ville si sombre.

"Quand il bouge les bras, le tissu amidonné fait du bruit, quelque chose entre un bruissement et un claquement, suivant la vitesse de ses gestes. Même la propreté peut être audible. On peut entendre à quel point elle est propre. Et, par extension, lui."

Pour conclure, je dirais que c'est un roman que vous allez adorer ou détester, mieux vaut aimer les histoires un minimum complexe avant de se lancer dedans, sinon je pense que malheureusement, vous passerez à coté.

- Avec tout mon amour, Loéva

Un début prometteur, une idée innovatrice, des sujets qui semblent cacher des messages plus profonds, une intrigue maintenue par plusieurs rebondissements… et puis… un final qui est devenu aussi désiquilibrée que l’étaient les personnages de l’histoire et qui provoque un gros flop de l’histoire… Je ne pense même pas avoir compris l’objectif final des personnages tellement le style d’écriture offrait une histoire trop floue… Dommage, le thème était vraiment bien!

Angleterre, XIXe siècle. Un monde où les péchés sont visibles. Les pauvres, exhalent une fumée noire, preuve de leur bassesse. Les nobles, eux sont immaculés, preuve de leur hauteur morale. Thomas et Charlie qui apprennent en pensionnat à ne pas fumer, découvrent bientôt que cela n'est pas aussi simple.

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce roman, attirée par le résumé intrigant et la magnifique couverture en clair-obscur.

Et au début ça se passait très bien. J'ai adoré les 200 premières pages. C'était original, sombre, mystérieux. J'avais envie d'en découvrir plus sur ce pensionnat, les cours, l'origine de la fumée.

Mais ensuite quand on quitte l'école, l'intrige s'est embourbée dans des réflexions, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris tellement mon esprit avait du mal à se concentrer sur ma lecture...

Quant aux personnages, je ne me suis pas du tout attachée à eux, même si j'ai bien aimé Charlie. Et je n'ai pas vraiment compris l'action de l'un d'entre eux à la fin. Aussi l'espèce de romance était étrange et franchement le "choix" du personnage féminin à la fin... je préfère ne pas en parler, mais c'est douteux.

Bref une grosse déception car j'attendais vraiment beaucoup de ce roman à l'idée de départ peu commune et qui est un mélange d'uchronie, de dystopie avec un côté steampunk, mais qui se perd en route et nous laisse avec une fin où l'on ne nous dit pas ce qu'il se passe réellement 🤷‍♀️