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Klaus est un homme brisé par des années de captivité passées au camp de Buchenwald. Les sévices physiques et moraux qu'il y a subis resteront à jamais gravés dans son corps, son coeur, sa mémoire. Mais une fois libre, comment reprendre sa vie là où elle s'était interrompue au moment de sa déportation ? Est-ce seulement possible ?
Alors nous suivons le retour de Klaus parmi les Hommes, ces mêmes Hommes dont la majorité continue de le stigmatiser en raison de ce qui a amené les forces ennemies à l'enfermer avec ses pairs : son homosexualité. Klaus se débat avec ses angoisses, accueille ou refoule les souvenirs traumatiques qui remontent à la surface, apprivoise son corps meurtri et réapprend à aimer. C'est une âme perdue complètement à vif qui erre dans les rues comme elle erre dans la vie.
La plume de Daniel Arsand est très particulière. Elle déroute de prime abord puis permet de totalement se fondre dans les pensées de Klaus, dans cet enchevêtrement de souvenirs brûlants et d'espoirs presque naïfs. C'est le roman d'un homme qui aimerait se noyer dans la masse mais qui sera toujours mis à l'écart parce qu'il aime, parce qu'il ose aimer. Et à ce titre, la dernière partie de l'ouvrage est la plus déchirante.
Bouleversant.
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
Le couple est fusionnel, passionné, à la fois physiquement et intellectuellement. Sébastien (le berger) est un de ces garçons rêveurs et contemplatifs, beaucoup trop pour réussir à survivre à la rudesse de la vie de paysan. Lorsqu’il croise la route de Balthazar de Créon, c’est son salut qu’il voit dans son sourire. En quittant sa famille, c’est la possibilité pour lui de fuir la merde et les quolibets, d’apprendre la médecine, mais l’amour aussi, dans les bras d’un Balthazar aussi rêveur que lui, mais tourmenté par ses propres démons et la crainte qu’un jour le jeune berger ne lui échappe.
Le scénario en lui-même n’est pas particulièrement original, mais c’est un livre à lire pour la plume, le style, et la couv est vraiment très belle. Si vous ne craignez pas les dépressions post lecture, c’est à rajouter dans votre pal.
Des amants
Un texte poignant où l'horreur est décrite avec une dureté cruelle, parfois insoutenable.
Klaus est un homme brisé par ses quatre années au camp de Buchenwald. Un homme qui sera hanté toute sa vie par les atrocités subies, par son abnégation pour sa survie. Un homme qui vivra en parallèle souvenir et présent, un entremêlement de douleur et d'espoir, la vie se confondant parfois avec l'odeur de la mort.
Page après page c'est un périple fort en émotion que nous suivons, un chemin tortueux où Klaus se débattra avec ses angoisses, son dégoût de lui-même, de ses acceptations, ses souvenirs gravés dans sa chair, dans son âme.
Il nous décrit avec franchise l'homme qu'il a été dans le camp, l'homme qu'il déteste aussi et l'homme qui a survécu...mais à quel prix.
A vif dans ses souvenirs, traumatisé par la perte de son amour, celui-ci sera pourtant son salut intérieure, sa force divine pendant ses quatre années d'horreurs, de soumissions, de salissures.
Ce qui est très intéressant, c'est que l'auteur a non seulement décrit le retour de Klaus après le camp, mais aussi son retour parmi sa famille, son retour au travail...à la vie...une vie fantôme. Ainsi, nous découvrons la réaction et les comportements de ses parents et de son frère, qui sont parfois stupéfiants.
Avec Julien, Klaus retrouvera ce qu'il a perdu tout en se libérant partiellement de ce qu'il a vécu.
Klaus et Julien, c'est un amour où l'ombre de là-bas sera omniprésente, changera d'esprit. Des instants difficiles seront vécus, des instants de confessions absolus seront dévoilés.
Une belle histoire d'amour entre eux, où "l'étoile rose" va trouver sa lumière, sans jamais quitter les ombres.
L'auteur possède une écriture et un style très particulier, tantôt haché, tantôt long. Des mots crus, sans ambages, dans leur vérité la plus pure.
Une plume qui vous transmettra indéniablement des émotions, très puissantes, accentuées par des répétitions, et qui saura vous faire ressentir tout l'amour présent à chaque page, tout comme l'ignominie et l'enfer.
Il n'est pas évident de parler de ce texte tant il est poignant, vrai, dur, si réel, qu'à mon sens il faut le lire pour le comprendre et pour le vivre, car oui, ce roman ne se lit pas, il se vit.
En bref, un roman que j'ai franchement aimé, possédant un récit et des personnages attachants, poignants. Un texte parfois violent dans sa narration. Une violence nécessaire pour avouer cette vérité cachée, cette vérité qui dérange, cette vérité qui déchire, cette vérité qui libère. Nécessaire pour montrer l'existence de ce qui fut tu, l'existence de l'innommable, pour ne plus jamais que cela ne se reproduise.
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
On trouve dans ce livre un cri, c'est certain, mais aussi de l'amour, beaucoup, et puis ce paradoxe du monde qui hésite encore sur ce qu'il faut penser, c'est navrant.
Le style m'a tout de suite surprise. Une suite d'énumérations d'idées, de d'observations, parfois de simples mots, si bien que les phrases n'en sont pas vraiment : déroutant. C'est un style très sensible, voire sensuel. Le choix des mots, rares parfois, est subtil.
Les idées, les sentiments, et le message passent.
Alors j'ai eu du mal à classer cet ouvrage je n'ai pu le classer dans mes livres d'or, car le sujet ne devrait pas être ainsi célébré. Alors je le classe dans mes livres d'argent, car il faut le lire et le travail d'écriture doit être félicité.
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
Que tal
C'est avec un style déroutant et percutant, des mots crachés qui écorchent et bousculent, que l'auteur nous raconte l'histoire ou plutôt le combat de Klaus Hirschkuh, allemand et « pédé », qui a survécu à 4 ans passé dans le camp de Buchenwald où il aura tout subit.
Comment vivre et se reconstruire quand on a tout perdu, que l'on est hanté par tant d'horreurs et de fantômes, comment trouver sa place dans une société qui vous rejette à cause de votre orientation sexuelle.
Un texte saisissant, bouleversant, cru et cruel mais tellement essentiel pour ne pas oublier jusqu'où l'être humain peut aller.
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
Moi qui ai souri le premier
Mon souci vient de ce que l'auteur, veut tellement insister sur le martyr subit par Klaus, qu'il met en scène des viols commis à son encontre non seulement par les soldats, des kapos, mais également par les autres déportés eux-mêmes...
Ce qu'il faut savoir c'est que pour les Kapos à Buchenwal comme dans bien d'autres camps, la pédophilie régnait en maître et que les traffics d'enfants faisaient partis du quotidien. Dès l'arrivés des convois, les kapos choisissaient leur pilpul pour la plupart âgés de 12 ou 13ans. Dans la soupe des déportés était versé du bromure quand ce n'était pas les affres de la faim qui étaient suffisants pour calmer toutes les éventuelles ardeurs sexuelles de ceux-ci. Et, la moyenne de vie dans les camps étaient d'environ 1 an à 2 ans compte tenu des conditions de détention.
Ce qui est réaliste c'est le mépris envers les homosexuels par tous (soldats, kapos, déportés) et parfois à juste raison malheureusement. Car certains homosexuels ont été déportés après avoir été "amis" avec d'importants membres du Parti, et que lesdits amis tués (lors des purges dudit parti) ou voulant s'en débarrasser, les ont envoyés dans les camps. Pour d'autres, ce n'étaient pas le premier internement, déjà en 1933 ils avaient fait connaissance avec cette répression. Mais malgré cet avertissement et l'espionnage dont ils faisaient l'objet, ils avaient continué leurs pratiques ...
Autres sujets de méfiance et de rancoeur des autres déportés, beaucoup d'homosexuels réussissaient à trouver à s'occuper dans des baraquements, alors que les autres déportés travaillaient à l'extérieur sous toutes les intempéries. Certains se pavanaient dans des blouses d'assistants auprès de médecins tortionnaires. D'autres ont réussi à devenir kapo et donc droit de vie et de mort sur les autres détenus.
Bien évidemment, ce ne sont pas des généralités, mais des vérités suffisamment courantes pour qu'elles soient dénoncées et pour que les survivants (quelques qu'ils soient : Politiques, religieux, racial) refusent de les accueillir dans les cérémonies de commémoration. De là à crier "les PD au four" je n'y crois pas, surtout venant de rescapés. Par contre, d'autres participants et de manière très isolée, c'est possible !
Incohérent aussi, l'acceptation de Klaus par la société française - surtout après 4 ans d'occupation, de terreur, de prise d'otages, et d'horreurs commises lors de l'évacuation des villes occupées par l'armée allemande - j'en doute.... les Français avaient trop souffert pour être ouverts à l'intégration d'un Allemand, même si c'était un ancien déporté et encore plus homosexuel.
Ce livre n'est pas mauvais, mais à vouloir chacun son martyr on finit par ne plus être objectif !
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
J'ai eu de plus la chance de rencontrer Daniel Arsand et d'assister à la pièce de théâtre relatant l'histoire. Nous avons pu discuter de ses recherches et de l'écriture de son livre.
Pour les passionnés d'histoire vous trouverez ici de quoi vous satisfaire !
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
Que tal