Tous les livres de Deborah Cohen
Voici une manière délicieusement originale de déguster des mini pâtisseries sous forme de sucettes. De bons ingrédients, des fruits de saison et surtout beaucoup de gourmandise ! Le livre qui permettra aux petits et grands gourmands de réaliser ensemble des cake pops exquis ! Des recettes que les toqués de pâtisserie pourront décliner au gré de leur créativité ! Par l'excellente pâtisserie parisienne Débo gato. À 33 ans, Déborah Cohen, passionnée de pâtisserie depuis toujours, réalise son rêve en créant Débo gato (un site, un facebook et une pâtisserie à Paris). Pour libérer les gourmands de l'éternel dilemme du choix entre plusieurs douceurs, elle a l'idée de proposer des gourmandises en petits formats pour en consommer plusieurs sans culpabiliser : Cup cakes, tartelettes, sablés, cake pops, choubidoux... Alice Turquois, dite Zaza, adore depuis toujours le monde des enfants. Diplômée en arts graphiques et communication visuelle, elle a illustré pour Fleurus Editions les titres d'anniversaires et de mercredis pour les petits garçons avant de mettre en image les merveilleux cake pops de Débo gato.
Le mot " peuple " sert aujourd'hui à tout mais n'est plus nulle part. Nombreux sont ceux qui s'en réclament ou bien qui prétendent le défendre contre les populismes. Incisif et décapant, ce livre change la perspective ; il montre la nécessité de réinventer des mobilisations qui se passent à présent du mot et se méfient du mythe.
" Je fais partie du peuple ", " je veux défendre le peuple ", " "les gens', c'est le peuple " : les dernières élections présidentielles ont vu plusieurs candidats, retrouvant des accents déjà anciens, prendre possession du mot. Certains, dénonçant la montée du populisme, opposent désormais la nécessité de ne pas abandonner le peuple à tous ces détournements. Mais le mot, fétichisé, est sans doute plus trompeur que jamais. S'agit-il de parler d'une entité nationale douée de souveraineté, de décrire une catégorie de femmes et d'hommes formant la " classe populaire " ou de mobiliser, toujours avec un brin de nostalgie, le symbole un peu vite unifié des révoltes venues d'en bas ?
Avec force, Déborah Cohen, en historienne convaincue que les mots ne font pas que désigner le monde mais qu'ils le construisent, pose ici le problème tout autrement. Il n'est plus temps, selon elle, de s'en tenir à reconquérir le mot peuple. Ce qu'il faut c'est se demander ce qui nous manquerait vraiment à l'abandonner. En montrant que les luttes d'aujourd'hui se livrent sans recourir aux mots hérités du passé, elle invite à saisir le peuple, ni mythe ni entité en soi, là où il est, dans les mobilisations qui le font vivre à présent.