Toutes les séries de Denis Duclos
Longwor : un minuscule archipel au nord-est de la Guyane, que les courants marins et les anomalies magnétiques ont caché aux yeux du monde. Augustin Coriac, disparu dans ces paradies voici un siècle, y aurait-il surpris des secrets encore plus étranges que ceux qui l'ont guidé jusque-là ? Sur La Majeure, la plus grande île de l'archipel, Augustin rencontre un noble aventurier, Phial d'Atoy de Parinofle, et découvre à ses côtés chemins forestiers, passages souterrains, marais pestilentiels et vertigineux à pics.
Mais Augustin est vite confronté à la violence des jeux de pouvoir qui agitent ce micromonde. Dans ce paradis sauvage, il se heurtera à ceux qui souhaitent abattre la jeune et ravissante Nadja Benjou, affrontera le cupide gouverneur Mungabor, chevauchera dans les airs et échappera à mille dangers tout en découvrant le pouvoir secret du " Grand Dragon ", qui régit la destinée de l'archipel. Le premier épisode d'une saga insulaire mémorable, peinture pleine de malice d'un univers de richesses et de surprises.
La découverte d'un conteur au talent frais et indéniable qui égale les maîtres anglo-saxons du genre.
Tous les livres de Denis Duclos
Pourquoi y a-t-il autant de " serial killers " aux États-Unis ? Pourquoi la " production culturelle " américaine (films, télévision, livres) est-elle aussi imprégnée de violence et de cruauté ? Est-il vrai que le spectacle de la violence imaginaire encourage le déchaînement des instincts violents ? Mais aussi : pourquoi la double figure du Dr Jekyll et de Mr Hyde, ou encore le complexe du loup-garou, sont-ils aussi présents dans la culture nord-américaine ? En se répandant mondialement, cette culture aurait-elle le pouvoir de multiplier parmi nous les appétits meurtriers et les obsessions macabres ? Denis Duclos apporte ici une réponse inattendue à cette énigme, grâce à une enquête approfondie au cœur de la culture de la terreur. Il montre que la représentation de la violence à l'écran est d'abord le reflet d'une conviction mythique propre à la culture américaine : pour elle, la société n'est qu'un rempart précaire contre l'animal tapi en nous. Chez les tueurs en série comme chez les personnages sanglants de la fiction, elle ne fait que répéter les figures héroïques des sagas nordiques, les " Bersekr ", ces guerriers fous toujours tentés de se métamorphoser pour massacrer leurs propres familles. C'est ce fantasme qui lui fait accepter, en contrepartie, la surveillance automatisée, pour stopper le déviant, et qui explique en partie l'hypertrophie du droit aux États-Unis.
La petite cité provençale de Padaillan-la-Neuve s'adonne à la torpeur estivale et touristique, au pied du majestueux mont Perroux. Personne ne se doute de la terrible menace suspendue, invisible, dans le ciel serein. Quand survient le premier mort, le gendarme Daligade ne s'en émeut guère. Quelques jours et quelques cadavres plus tard, il aura lui-même vieilli prématurément ! Aussi résolus soient-ils, le juge Durel (du parquet d'Avignon) et le commissaire Douard (du SRPJ de Marseille) sont soumis à rude épreuve. La ville est meurtrie dans sa chair, secouée dans ses élites, remuée dans son passé. Les médias y convergent, en oiseaux de proie. Quelle est donc cette présence monstrueuse à l'œuvre dans la ville innocente, capable, par ses crimes, d'en mettre à jour les plus affreux secrets, d'y répandre la peur, la honte et la haine ? Jusqu'où ira la catastrophe ? Il semble, en tout cas, que l'énigme tourne autour du Fra Diavolo, haut lieu de la jeunesse padaillanaise. Ou bien est-ce du château du Platet qu'émanent ces maléfiques vibrations ?