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Tous les livres de Edouardo Halfon

Au détour d'une escapade romantique dans la ville baroque d'Antigua, Eduardo et Lia, jeune couple de Guatémaltèques cultivés et assoiffés d'ailleurs, font la connaissance de Milan Raki, un pianiste serbe surdoué que la carrière a entraîné de l'autre côté de l'Atlantique. Pour Eduardo, le professeur d'université bien arrimé à sa propre existence, cette rencontre produit l'effet d'une déflagration. Pendant deux jours, à copieux renforts de bière et de références aux plus grands jazzmen américains, Milan, l'éternel apatride, déchiré entre l'identité serbe de sa mère et l'identité tsigane de son père, et Eduardo, l'enfant d'un rescapé d'Auschwitz, tissent une amitié qui ne connaîtra pas de frontières. De retour à sa vie quotidienne, Eduardo ne parvient pas à se détacher du souvenir de son fugace ami. Et pour cause : celui-ci lui envoie régulièrement, des différents endroits où le mène sa tournée, des cartes postales énigmatiques dans lesquelles il lui confie des bribes de l'histoire du jazz manouche, des considérations sur l'existence... Le jour où il reçoit ce qu'il perçoit comme une carte d'adieu, Eduardo n'hésite pas longtemps avant de se décider à partir pour Belgrade, à la recherche du demi-gitan demi-fou et de sa dernière «pirouette». Au coeur de la farouche communauté tsigane, de quartiers reclus en bistrots enfumés, de trottoirs douteux en baraques de fortune, Eduardo enquête sur la destinée de Milan, et, en même temps, sur les origines et traditions d'une civilisation aussi fascinante qu'incomprise.

Le narrateur, né au Guatemala, est obsédé par les cinq chiffres verts que son grand-père, né à Lodz, en Pologne, porte tatoués sur son avant-bras. Le gosse est curieux, comme tous les enfants. Je n’ai pas de mémoire, lui explique le vieillard, alors je me suis tatoué mon numéro de téléphone. Le temps passe et la question reste en suspens. Jusqu’au jour où le grand-père accepte que son petit-fils le filme. On le retrouvera d’abord au camp de concentration de Sachsenhausen, puis à Auschwitz où, au fameux Bloc Onze qui est l’antichambre de la mort, il parle toute une nuit avec un autre juif de son quartier, un boxeur polonais. Celui-ci n’a la vie sauve que parce que les Allemands aiment le voir boxer. Et ce boxeur va aider son compagnon à éviter la mort en lui répétant ce qu’il doit dire et ne pas dire devant le tribunal qui le jugera le lendemain. Il lui apprend à boxer avec des mots, et c’est ainsi que le grand-père sera sauvé. Quels étaient ces mots? Le mystère revient dans «L’Allocution de Póvoa» : là, il est demandé au narrateur de plancher sur une proposition énigmatique : «La littérature dérange la réalité.» La vision d’un film de Bergman, La Honte , vient donner la clé du récit : nous connaissons la réalité, nous avons les mots au bout de la langue, mais voilà, impossible de se les rappeler. Comme un numéro de téléphone oublié. Nous n’avons que des images qui nous rapprochent de la vérité.

Épuisé par quinze heures de vol, en manque de sommeil et de nicotine, Eduardo attend ses bagages aux côtés de son frère, à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Les deux hommes sont venus du Guatemala assister au mariage de leur soeur cadette avec un Juif orthodoxe originaire de Brooklyn, et la perspective ne les réjouit ni l'un ni l'autre. Car si certains se rendent en Israël pour se rapprocher de la Terre promise, Eduardo n'a fait le voyage que par devoir familial. La visite de Jérusalem, et en particulier du centre hassidique que fréquentent sa soeur et son futur époux, provoque en lui un malaise croissant. Les jours passent, sous une torpeur étouffante, jusqu'à ce matin où la sensuelle et impulsive Tamara, une Israélienne rencontrée dans un bar d'Antigua Guatemala des années plus tôt, le contraint, le temps d'une excursion au bord de la mer Morte, à affronter les fantômes de son histoire familiale, ces légendes que transportent avec eux les survivants.

Le point de départ de Deuils, c'est le retour du narrateur dans la maison de ses grands-parents où Salomon, son oncle, avait vécu avant de se noyer à l'âge de cinq ans dans le lac Amatitlan. A partir là, le récit se construit comme un puzzle narratif où se mêlent des souvenirs épars, afin de reconstituer l'histoire de sa famille. Mais comment faire la distinction entre les souvenirs bien réels et ceux que l'on a brodés à partir d'une image, d'une phrase, d'un non-dit, d'un mythe ? Car cette histoire de noyade n'a semble-t-il nullement marqué le petit frère du narrateur. Dans cette nouvelle pierre à l'édifice littéraire d'Eduardo Halfon, l'auteur guatémaltèque continue d'étudier les mécanismes de la construction d'identité et se concentre sur ceux qui prennent leur source dans les relations fraternelles. Un roman profond et émouvant, qui appuie la réputation de son auteur, un de ces écrivains qui savent dire beaucoup en peu de mots.

Faut-il traduire les coquilles, les erreurs, les incohérences d’un texte ? Doit-on être fidèle aux mots de l’auteur ou à ses idées ? Sait-on être père ou apprend-on à le devenir ? Les allergies et les névroses sont-elles héréditaires ? La fin de la littérature est-elle l’utilité ou bien la beauté ?

Ces questions taraudent Eduardo Halfon alors qu’il traduit l’œuvre du poète et romancier William Carlos Williams et que la naissance de son fils approche.

À l’image de Williams qui s’adressait à son père lorsqu'il rencontrait un problème littéraire, Halfon se confie à son fils. "Je me demande, Leo, s’il n’y aurait pas un point commun entre le processus par lequel on se transforme en père et celui par lequel on se fait traducteur ; entre le fait d’imaginer comment notre enfant devient peu à peu notre enfant, et celui d’imaginer comment les mots d’un autre deviennent progressivement les nôtres."

Nouvelle inédite en France, Halfon, Boy est le récit infiniment tendre et poétique d’un questionnement que l’écrivain, en parlant à son fils, s’adresse à lui-même.

Description de l'éditeur (Editions de La Table Ronde - Quai Voltaire) :

Par un matin glacial de janvier 1967, en pleine guerre civile du Guatemala, un commerçant juif et libanais est enlevé dans une ruelle de la capitale. Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Un narrateur du nom d’Eduardo Halfon devra voyager au Japon, retourner à son enfance dans le Guatemala des années 1970 ainsi qu’au souvenir d’une mystérieuse rencontre dans un bar miteux – situé au coin d’un bâtiment circulaire – pour élucider les énigmes entourant la vie et l’enlèvement de cet homme, qui était aussi son grand-père.

Eduardo Halfon, dans ce nouveau livre, continue d’explorer les rouages de l’identité. En suivant à la trace son grand-père libanais, il entre avec lui dans l’histoire récente, brutale et complexe, de son pays natal, une histoire dans laquelle il s’avère toujours plus difficile de distinguer les victimes des bourreaux.

"Les histoires qui composent ce livre ont été écrites au cours des cinq dernières années, autrement dit les cinq premières années de la vie de mon fils. Comme toujours, elles ont surgi devant moi tels le chat ou le passant qui croisent ma route, mais le fait est que je marche et écris depuis cinq ans en tenant la main d'un petit garçon qui entre et sort de ces histoires, court se cacher dans l'une d'entre elles et va parfois jusqu'à me chuchoter les siennes. Un fils qui m'oblige désormais à écrire en tant que père."Eduardo Halfon

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