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Tous les livres de Emmanuel Terray

Ce livre d’Emmanuel Terray propose quatre portraits de femmes du XIXe siècle. Pauline de Beaumont, Aimée de Coigny, Delphine de Girardin et Marie d’Agoult : chacune à sa manière a marqué son époque. Muses, amies ou amantes de grands écrivains ou artistes, elles sont reconnues elles-mêmes pour leurs écrits ou leurs actions. À la fois femmes de cœur et femmes d’esprit, ce sont aussi des caractères trempés. Libres et indépendantes, elles sont résolues à décider de leur destin dans un monde dominé par les hommes.

En les peignant avec un talent de portraitiste visiblement fasciné, Emmanuel Terray éclaire l’histoire d’un siècle où les rémanences de l’Ancien Régime se heurtent au tumulte politique et social qui a suivi la Révolution. Chacune d’elles devient ainsi une figure emblématique illustrant la place des femmes dans la société française, leurs combats pour la reconnaissance et simplement pour la liberté de choisir leur existence.

Un livre constamment captivant, qui restitue la vie et les idées de personnages hauts en couleurs, où les femmes d’aujourd’hui peuvent reconnaître leurs combats.

Pour le public français d'aujourd'hui, l'Allemagne, c'est avant tout le deutschmark et la Bundesbank, la puissance et la prospérité, un système social performant, une nation dynamique et sûre d'elle-même, une position hégémonique en Europe. Mais, derrière cette image impressionnante, il y a une autre Allemagne qui se débat avec son passé et reste incertaine de son identité. Cette Allemagne problématique, c'est avant tout à Berlin qu'on peut la surprendre. Du stade olympique d'Hitler au quartier général de la Stasi, Berlin porte les stigmates de son histoire. Si le Mur a disparu, la ville attend toujours l'arrivée du gouvernement et du parlement qui manifestera officiellement qu'elle est bien à nouveau la capitale de la République unifiée. Emmanuel Terray nous propose une visite des « lieux de mémoire » les plus significatifs de la ville, célèbres ou ignorés. Chacune des stations de ce périple est l'occasion d'un retour sur telle ou telle personnalité, sur tel ou tel aspect passé de l'Allemagne, de Weimar à la R.D.A. en passant par le troisième Reich. Ce livre est enfin le lieu d'une réflexion plus générale, non seulement sur l'Allemagne, mais aussi sur les ruses de l'histoire et sur l'essentielle fragilité des pouvoirs, des systèmes sociaux et des régimes politiques ; il s'inscrit ainsi dans la tradition du « voyage philosophique ».

« Je voudrais, après tant d’autres, rouvrir le procès de la Révolution, et donner tout d’abord la parole à un procureur jusqu’ici peu entendu : Joseph Joubert (1754-1824). Ami de Chateaubriand, il consacre une part importante de ses Carnets à une méditation sur la Révolution française, dont il a été un témoin engagé. Ses conclusions – sévères – l’amènent à condamner sans réserve ce qu’il considère comme la cause principale de la tornade révolutionnaire : l’esprit des Lumières.

On donnera acte à Joubert de ce point : il y a un lien organique, une solidarité essentielle entre la Révolution et les Lumières. Deux siècles plus tard, après les expériences russe et chinoise, qu’en est-il de la Révolution ? Est-elle toujours d’actualité ? Et si l’on continue de voir en elle la fille des Lumières, comment la penser de telle sorte qu’elle reste fidèle à son hérédité ? » E. T.

Dans ces lettres du souvenir et de la nostalgie, Emmanuel Terray retrace la vie d'un homme de notre temps, itinéraire sinueux qui mène d'une enfance bourgeoise au déracinement, de l'ethnologie à l'engagement politique, de l'Afrique à l'Europe centrale et, au bout de la route, conduit au trésor que chacun porte en soi : l'imaginaire.

Au principe de ce livre, une conviction : les penseurs de la Grèce antique – et pas seulement Socrate, Platon et Aristote, mais aussi leurs interlocuteurs et leurs adversaires – ont encore quelque chose de fondamental à nous dire sur deux ou trois des problèmes majeurs de notre temps.

Pour explorer les débats où s'est formée la conscience politique occidentale, Emmanuel Terray convie les sophistes et les médecins de l'école hippocratique, il interroge l'histoire de Thucydide et le théâtre d'Euripide.

De chapitre en chapitre sont ainsi restituées les lignes de force d'une réflexion politique originale, dont les questions sont aussi les nôtres : quels sont les risques d'une démocratie qui reconnaîtrait sans réserve la souveraineté de l'individu ? Peut-on assurer la cohésion et le salut de la cité sans invoquer une loi transcendante, celle de Dieu ou de la nature ? L'égalité est-elle une condition nécessaire à l'exercice des libertés civiles et politiques ?

L'étonnante fortune dont jouit aujourd'hui encore l'oeuvre de Clausewitz (1780-1831), l'auteur du fameux traité De la guerre, présente un caractère quelque peu paradoxal. Du point de vue de son objet propre, la guerre, la pensée de Clausewitz correspond en effet à une période historique précise - le concert des grands Etats européens aux XVIIIe et XIXe siècles -, et l'on peut juger que cette époque est à présent révolue du fait de l'avènement de l'arme nucléaire, du fait aussi des effets de la mondialisation sur l'autonomie et la consistance des Etats. Pourtant les oeuvres de Clausewitz présentent bien davantage qu'un intérêt historique.

On peut d'abord y trouver les fondements d'une théorie générale de l'action dans le milieu de l'incertitude et du risque ; mieux, toute doctrine qui prend pour axiome premier la souveraineté de l'individu et qui essaie de construire sur cette base le social, le politique ou l'historique est nécessairement amenée à penser la vie sociale sur le modèle de la guerre ; dès lors, elle a tout intérêt à se tourner vers Clausewitz, où elle trouvera une description, à ce jour inégalée, des formes générales que prend le conflit lorsqu'il oppose des volontés à la fois intelligentes et passionnées.

C'est à l'étude de la genèse de cette pensée et à l'évaluation de sa validité dans les conditions de l'action politique et sociale contemporaine que s'est attaché Emmanuel Terray dans cet essai.

"Notre époque est marquée par la prolifération des victimes, ou du moins des personnes qui se disent telles." Ainsi commence cet essai, volontiers percutant, d'Emmanuel Terray. Il ne se satisfait pas des discours, le plus souvent doloristes, qui se répandent dans nos sociétés et qui tentent d'instaurer une nouvelle police de la pensée.

Attention à ceux qui n'obéissent pas aux exigences des porteurs de mémoires blessées ! Ils s'exposent à leur vindicte, et de plus en plus à des procès, qui ne sont pas simplement d'intention. Comme si le système judiciaire pouvait se substituer au travail des historiens.

Face à ces abus de mémoire, à la surenchère des différents groupes qui tentent de faire prévaloir leur statut de victime, il s'agît de préserver la liberté de pensée. Là où des lois viennent empiéter sur le métier des historiens et où la libre controverse semble de plus en plus encerclée, Emmanuel Terray plaide avec vigueur pour les vertus de l'amnistie. L'édit de Nantes n'est-il pas un exemple magistral d'amnistie, qui a mis fin à quarante années de déchirements et de massacres, et a donné à la France quatre-vingt-cinq ans de concorde religieuse ?

Au lieu de céder à la célébration du passé et à la tentation de s'enfermer dans ses impasses, ce livre est une invitation à ouvrir bien grands les yeux sur le monde actuel.

'Tes victimes ont droit à toute ma compassion, mais c'est aux combattants que va mon admiration."