Tous les livres de Eric Tabarly
A soixante-six ans, à la veille de remettre sac à bord pour une nouvelle course, comme équipier d'Yves Parlier, Eric Tabarly, le silencieux, le taciturne, sort de sa réserve et parle.
Il raconte son enfance, ses années d'apprentissage, l'Ecole Navale, le Maroc, l'Indochine... Mais surtout ce jour du printemps 1938 où, pour la première fois, il monte à bord du Pen Duick, que son père vient d'acheter. Ce vieux cotre à moitié pourri, promis à finir sa carrière dans les roseaux, va transformer sa vie. Eric Tabarly se battra pendant des années pour lui restituer sa splendeur. Il fêtera cette année son centenaire.
Mais l'épopée des Pen Duick c'est aussi Pen Duick II, à bord duquel il remporte en 1964 sa première victoire ; Pen Duick III, qui inaugure les coques en aluminium...
D'autres encore. Une succession de victoires et de revers, d'innovations techniques, de traversées dont les équipiers se nomment Lamazou, Kersauson, Poupon, Coste, Colas...
Portés par le souffle du large, ces Mémoires ne sont pas seulement un récit de plus sur la course en haute mer. Ils sont le portrait sincère d'un homme qui, envers et contre tout, aura vécu au service d'une passion et d'un idéal
Ce livre fut publié pour la première fois en 1989 dans un simple but : répondre aux questions que se posaient les navigateurs passionnés et le grand public à propos de la belle histoire de la " Mésange à tête noire ", le voilier déjà célèbre ` à l'époque.
Son auteur, Éric Tabarly, fit pour l'occasion des recherches sur l'origine de " Pen-Duick " depuis 1898 et sur ses propriétaires successifs. Il recueillit ses propres souvenirs et ceux de sa famille sur le bateau qui marqua toute sa vie et les rassembla dans ce petit livre simple documenté.
L'ouvrage fit sensation au salon nautique de Paris en 1989, année où le cotre noir était exposé. Par centaines, les lecteurs firent la queue pour obtenir une signature de son skipper studieux, sagement assis à sa table pour les dédicaces.
Le 5 juin 1975, à Plymouth, c'est le départ de la cinquième Course Transatlantique en solitaire. Eric Tabarly est là, seul à bord de son Pen Duick VI. Après un Tour du monde malchanceux, Pen Duick VI, ce bateau construit pour gagner, a commencé à remporter des victoires : la Transat avec équipage, et surtout le Triangle de l'Atlantique, courses que Tabarly nous raconte dans la première partie de ce livre. Le 29 juin, Pen Duick VI passe en tête la ligne d'arrivée à Newport. Pour la deuxième fois, à douze ans d'intervalle, Eric Tabarly vient de gagner la Transat. C'est le récit de cette course qui fait le centre de ce livre. L'auteur nous en conte les péripéties, il nous dit ses difficultés, ses joies, ses peines, ses souffrances, et il nous amuse même avec les quelques histoires drôles de cette course, qui fut la plus dure des cinq Transat courues à ce jour.
Juin 1964, un enseigne de vaisseau encore inconnu perce la brume de Newport après une course transatlanlique en solitaire. Eric Tabarly vient de battre le favori, Francis Chichester, de soixante-sept heures et trente-cinq minutes. Victoire en solitaire est un récit capital, car il révèle Tabarly à l'aube de sa carrière et raconte ce qui fut l'une des plus grandes compétitions à voile de tous les temps. Pour gagner celle-ci, le jeune homme a créé un bateau sans égal, moderne et léger, qui révolutionne l'architecture navale : Pen Duick II. Cette année-là, un formidable navigateur entre dans la légende.
Né à Nantes en juillet 1931, Eric Tabarly navigue à la voile à bord du Pen Duick de son père avant même de savoir marcher.
Toutes ses vacances, il les passera sur l'eau, puis ayant choisi le métier d'officier de marine, la mer devient sa profession. II n'abandonne pas pour autant la voile.
En 1964, il fait construire Pen Duick II avec lequel II remporte la Course transatlantique en solitaire. En 1967, il dessine et fait réaliser en Duralinox le Pen Duick III. Armé pour un équipage de neuf hommes, ce bateau va être champion du RORC en classe I avant d'aller gagner dans sa classe la fameuse classique Sydney-Hobart.
En 1968, c'est Pen Duick IV, le trimaran révolutionnaire avec lequel Eric compte gagner la Transat en solitaire. Contraint à l'abandon à la suite d'un abordage, Pen Duick IV prouvera par la suite ses énormes possi¬bilités de vitesse.
1969, Pen Duick V. Avec lui, Tabarly remporte la Transpacifique en solitaire.
Et puis, c'est Pen Duick VI, une machine merveilleuse dans laquelle Tabarly a mis tout son savoir, toute son expérience. C'est le tour du monde par les trois caps, Bonne-Espérance, . Lewin et le fameux Horn, que Tabarly nous fait revivre. Un tour du monde malchan¬ceux mais une expérience extraordinaire...
C'est aussi avec ce même Pen Duick VI que Tabarly a remporté la Transatlantique en solitaire de 1976.
Source : Pocket
