Farah Pahlavi
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Note moyenne : 7.6/10Nombre d'évaluations : 5
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Un livre bouleversant tant par le témoignage de farah que par l'histoire elle même
Afficher en entierDe l'Iran à l'Égypte, en passant par le Maroc et le nouveau monde, l'histoire d'un exil, d'une errance angoissante : l'effondrement d'un règne vécu par la reine du roi déchu.
Passée la mise en place historique, ces Mémoires de Farah Pahlavi, la Shabanou, sont vécus comme un thriller qui vous noue les tripes.
La fin du Shah est épouvantable. Comment imaginer une telle pleutrerie des « Grands de ce monde » et l'acharnement imbécile d'un aréopage médical, que je connais bien pour en avoir connu certaines bassesses, aussi écœurants dans les bouffissures d'orgueil de leurs têtes à claques que par leur incompétence révélée. Tout ça est bien triste !
Heureusement que beaucoup d'autres brillent par leur courage, leur générosité, leur dévouement, leur savoir, leur abnégation et un amour propre qu'il faut saluer.
Une écriture délicatement accompagnée par Lionel Duroy. (Lauréat du Prix Marcel Pagnol 2010 pour « Le chagrin » et du Grand prix Marie Claire du roman d'émotion la même année.)
On referme ce livre bouleversant, éprouvant, émouvant de sincérité, avec un sentiment de gâchis humanitaire et d'accablement.
Afficher en entierC’est avant tout un témoignage personnel, que j’ai découvert par curiosité, ne connaissant que très vaguement cette période de l’Histoire (la chute du Shah, c’est-à-dire du roi d’Iran, renversé par le régime religieux des ayatollahs à la fin des années 70).
Farah Pahlavi, troisième épouse du Shah et mère de son fils héritier, nous livre ici un récit de ses souvenirs, depuis son enfance jusqu’à sa rencontre avec le roi, leur mariage, les années de règne, puis la chute du régime, la fuite à l’étranger, de pays en pays, et pour finir la maladie qui a emporté son époux.
Il serait absurde de chercher à entamer un débat politique sur la situation en Iran à l’époque de la royauté à partir du témoignage d’une femme qui, de par son rôle, fut directement concernée par les évènements (de plus, elle le dit elle-même, elle était issue d’un milieu aisé favorable à la monarchie). Néanmoins, ces "Mémoires" nous offrent un point de vue, et c’est ainsi que je l’ai considéré pendant toute la lecture. Un hommage aussi, à la culture iranienne, riche et ancienne, et une déclaration d’amour à un peuple dont Farah Pahlavi est fière de faire partie.
Au fil des pages nous sont livrées des anecdotes sur la difficulté à prendre des fonctions royales quand rien ne vous y avait préparé, ce qui fut apparemment le cas de Farah Pahlavi qui se destinait à devenir architecte (elle a d’ailleurs fait une partie de ses études en France). C’est aussi un témoignage du délicat équilibre à construire entre une vie de famille (le couple a eu quatre enfants) et les responsabilités liées au rang, entre représentations publiques, investissement dans des actions « humanitaires », participation aux rencontres avec d’autres chefs d’Etat.
J’ai trouvé la dernière partie développant avec force détails médicaux la dégradation de la santé du Shah, alors en exil, un peu trop longue, même si l’aspect politique n’est pas dénué d’intérêt (on voit notamment comment les portes se sont fermées à lui dans différents pays jadis « alliés », du fait d’évolutions politiques). Dans l’ensemble, malgré le parti pris évident de mettre en avant l’action positive du Shah pour développer son pays, cet ouvrage demeure un témoignage intéressant et humain, où se mêlent l’histoire personnelle et l’Histoire avec un grand « H ».
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Biographie
Farah Pahlavi (en persan : فرح پهلوی), née le 14 octobre 1938 à Téhéran (Iran) sous le nom de Farah Diba (en persan : فرح دیبا), a été la troisième et dernière épouse de Mohammad Reza Pahlavi, shah d'Iran, de 1959 à 1980.
D'abord reine (maleke), elle est faite impératrice (shahbanou) en 1967, titre qu'elle va porter officiellement jusqu'au renversement de la monarchie en 1979.
À la mort du Shah, survenue en exil au Caire, la shahbanou Farah théoriquement assure la régence de jure à partir du 29 juillet 1980 (jour des funérailles) jusqu'au 31 octobre 1980, jour du vingtième anniversaire du prince héritier Reza, soit l'âge légal pour prêter serment en tant que souverain (de jure), selon la législation en vigueur avant l'instauration de la République islamique d'Iran.
En exil depuis le 16 janvier 1979, l'ex-impératrice d'Iran partage sa vie entre les Etats-Unis, la France et l'Egypte. En 2003, la publication de ses mémoires fait l'objet d'une importante médiatisation.
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