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Ferdinand Tönnies

Auteur

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ajouté par njfok 2011-09-22T23:20:08+02:00

Biographie

Ferdinand Tönnies, né le 26 juillet 1855 et mort 9 avril 1936, est un sociologue et philosophe allemand.

Il est l'auteur de l'ouvrage Communauté et Société. Cet ouvrage connut peu de succès lors de sa première parution en 1887, il fallut attendre sa réédition en 1912 pour qu'il obtienne un certain succès. Tönnies fut également (1909-33) président de la Société allemande de sociologie, dont faisaient partie Simmel et Weber.

Ferdinand Tönnies naquit le 26 juillet 1855, dans une famille de riches fermiers près de Oldenswort dans le Land allemand de Schleswig-Holstein alors sous autorité danoise. Il étudira dans les universités d'Iéna, Bonn, Leipzig, Berlin et Tübingen. Il y reçoit son doctorat en 1877 avec une thèse en latin sur l'oasis de Siwa1. En 1881 il devient maître de conférences à l'université de Kiel. Pour sa sympathie envers la grève des dockers d'Hambourg en 18962 le gouvernement conservateur de Prusse l'assimilera à un socialiste, et ralentira sa progression au sein de l'université. Il occupera finalement la chaire de sociologie en 1913 pendant trois ans. Il reviendra en tant que professeur émérite en 1921, avant d'être évincé par les Nazis en 1933, à cause de publications critiques à leur encontre3. Il meurt à Kiel trois ans plus tard, en 1936. Son œuvre compte plus de 900 publications, dans les domaines de la philosophie, la statistique4 et la sociologie, et traite de sujets variés comme les changements sociaux, le suicide5, le crime, la technologie, l'opinion publique.

Dans sa sociologie, Tönnies utilise l'approche psychologique à travers les notions de volonté organique (Wesenwille) et celle de volonté réfléchie (Kürwille) pour expliquer le passage de l'individu de la communauté (Gemeinschaft) vers la société (Gesellschaft). Pour lui, la volonté organique est à l'origine de la forme de vie sociale communautaire. Elle est une spécificité du comportement des individus vivant en communauté, caractérisée par l'attachement, l'affection qu'a l'individu, envers sa famille (lien de sang), son village et ceux qui y habitent (lien d'amitié) et les pratiques coutumières et religieuses y existant. La forme sociale sociétale est, quant à elle, le produit de la volonté réfléchie, c’est-à-dire qu'elle est issue de la pensée humaine. A contrario de la morale communautaire ciment de la communauté, la pensée est diverse. Chaque individu a sa pensée. Chaque individu rentre donc en concurrence notamment sociale et économique avec autrui. De ce fait, on assiste à un développement de l'individualisme. Pour Tönnies, le progrès de l'urbanisme fait évoluer la communauté vers la société et il pense que l'entreprise commerciale, caractérisant la société de son époque et qui est le motif de la recherche de profit individuel, va entraîner la société à sa perte.

Tönnies mit en valeur le processus historique qui a conduit au passage de l’union en Gemeinschaft (communautés familiales), aux associations en Gemeinschaft (corporations, compagnonnages, églises), puis aux associations en Gesellschaft (sociétés individualistes), et aboutit en union en Gesellschaft (sociétés tendant de recréer une 'pseudo' Gemeinschaft, par le biais de mesure de redistribution, comme l’assurance chômage par exemple). Mais la dichotomie de la “communauté” et de la “société” chez Tönnies est plus qu’un simple processus historique: ces deux éléments sont in fine considérés comme des états influents et non plus comme des variables. Tönnies est donc à l'origine de l'utilisation typologique des notions de Gemeinschaft et Gesellschaft: il a en effet créé à partir de ces deux éléments des classes formelles homogènes dans le but de faciliter la classification et l’analyse de phénomènes sociologiques plus complexes.

Tönnies et Simmel sont considérés comme les pères de la sociologie formelle (études pratiques, aux niveaux de l’individu et des interactions). L’apport de Tönnies à la sociologie formelle apparaît à première vue moins évident que Simmel car cette contribution, en étant essentiellement d’ordre conceptuelle ou épistémologique, parait moins frappante de par le caractère pratique de la sociologie formelle. D’après Ronald Fletcher7, Tönnies reconnaissait bien trois niveaux à la sociologie du plus concret au plus abstrait : la sociographie (collection des données et méthodes d’étude sur le terrain), l’étude empirique de problèmes particuliers et l’analyse théorique (la construction et clarification de théories, et conceptualisation de ces théories sous un angle actuel). Son affinité avec le niveau le plus abstrait, ne signifiait pas qu’il jugeait ce dernier plus important, il s’agissait bien d’un choix, d’une attirance toute personnelle.

Son essai sur la coutume paru dans le recueil Custom, An essay on social codes (ou l’on retrouve Simmel et Sombart) en est une des illustrations : il y incorpore certains éléments de l’analyse psychologique et se détourne de l’abstraction, i.e. de l’analyse théorique. Tout comme Simmel, Tönnies ne voyait pas la société comme ayant une conscience propre, mais bien comme une interrelation d’êtres humains. L’individu n’est pas un organisme répondant à des impulsions organiques ou une personnalité conditionnée. L’individu est plutôt de nature consciente, délibérante, impliquée dans la création de son propre caractère.

En étant à l’écoute de la destruction du lien social lié à la montée de l’individualisme, Tönnies se positionnait en rupture avec les auteurs du XVIIe et XVIIIe siècles appliqués à mettre en valeur l’État, le droit administratif, le commerce et l’industrie. En replaçant la problématique de la communauté au centre de la scène des sciences humaines, les travaux de Tönnies ont eu en effet un impact important sur les discussions et théories sociologiques qui ont vu le jour à partir de la fin du XIXe siècle.

Chez Weber

On retrouve la typologie de Tönnies chez Weber, par exemple dans son étude sur la situation agricole en Allemagne orientale7, bien que ce dernier préférait l’utilisation de termes différents à savoir communalisation (Vergemeinschaftung) et sociation (Vergesellschaftung), termes introduisant la nuances que les concepts de société et communauté relèvent plus d'interactions entre individus plutôt que de structures sociales figées. Mais au final le vocabulaire employé reste l’expression de l’idée de Tönnies, à l’image de la division entre culture (relation affective, spirituelle) et civilisation (relation rationnelle, scientifique, intelligente), entre autorité traditionnelle et rationnelle. De même le déclin de l’Histoire est pour lui à mettre sur le compte de la rationalisation, représentation qui rejoint également celle de Tönnies. Finalement, on peut estimer que Max Weber a participé à enrichir la typologie initiale en y ajoutant par exemple le concept d’ouverture : dans son étude comparée des structures et comportements urbains, il montre que les communautés ouvertes (i.e. dont l’adhésion n’est pas liée à la parenté – exemple: églises en opposition à la famille), en permettant l’arrivée d’étrangers ont participé dès l’époque féodale à la montée de l’individualisme et donc du capitalisme et de la rationalité laïque.

Une autre notion marquante est également attribuée à Max Weber, même si on retrouve cette notion en filigrane dans l’œuvre de Tönnies : celle de l’existence d’un pont entre les deux catégories, mettant en valeur le fait qu’une socialisation qui dure fait établir des valeurs sentimentales qui dépassent la fin établie initialement (exemple : une collègue de travail qui deviendrait amie puis épouse).

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