Tous les livres de France Schott-Billmann
La société occidentale, longtemps et ouvertement marquée par le masculin, n'est-elle pas en train de se féminiser ? N'assistons-nous pas à un véritable retour du féminin refoulé par les trois grandes religions monothéistes ? S'agit-il d'une revanche de la femme dans une civilisation qui a magnifié le rôle de l'homme et l'a condamnée à un rôle subalterne ? Masculin et féminin sont-ils condamnés à s'opposer ? Ne peut-on plutôt imaginer une union harmonieuse des contraires, celle que les mystères des cultes antiques ritualisaient dans les expériences de transe et que nous pouvons peut-être espérer réaliser grâce à la pratique de la danse ? En conjuguant les apports de la mythologie, de l'art et de la psychanalyse, France Schott-Billmann essaie ici de répondre à ces interrogations et d'éclairer les mystères.
France Schott-Billmann est psychanalyse lacanienne et enseigne l'art-thérapie à l'université Paris-V. Elle a publié, chez Odile Jacob, " Le Besoin de danser ".
Elle à beaucoup échanger et travailler avec les psychanalystes jungiens.
Son livre très oecuménique est une sorte de synthèse des trois monothéismes psychanalytiques.
La danse ne se limite pas à une activité physique, elle peut devenir aussi une quête, une voie de transformation de l'homme total.
C'est dans cette recherche du vrai " Soi " que se retrouveront peut-être des approches aussi diverses que la psychanalyse, les psychothérapies, les spiritualités et la danse jubilatoire.
Bals populaires, danses orientales ou africaines, rave parties - depuis quelques années, nos contemporains semblent redécouvrir le plaisir de danser. Le phénomène est massif, populaire, anonyme.
Héritées de la tradition ou bien transculturelles, ces " nouvelles danses " s'inventent ou se pratiquent dans les banlieues, les rues, les boîtes de nuit, loin de l'univers des danseurs professionnels. Pourquoi ce besoin de danser ? Est-ce une simple recherche de liberté, de griserie, de fête et, parfois, de transgression ? Ne faut-il pas y voir plutôt un retour à des formes primitives, la manifestation d'un désir de transe ? Et aussi l'expression d'une utopie, celle d'une société planétaire, organiquement fraternelle et festive ?