Commentaires sur ses livres

j'aimerais connaitre l'opinion d'un lecteur car j'ai vu un reportage sur tele matin qui defie quiconque de ne pas aimer ce recit tiré d'une histoire vraie.
a voir !!!

J’ai beaucoup apprécié ce livre.
On suit l’aventure d’un jeune matelot qui n’avait rien demandé et qui pourtant s’est retrouvé dans une aventure et expérience des plus incroyables.
On s’attache très fort à se personnage, et lorsque ce sont ses chapitres, on le suit dans cette découverte d’un « autre monde », on survit avec lui.
J’ai également bien aimé le fait que François Garde nous laisse avec des questions sans réponse, que devient Narcisse?, on entendra jamais son récit,…
Cela permet aux lecteurs de faire marcher son imaginaire et sa créativité, on continue à méditer et à s’interroger, après le dénouement, sur ce qui fait l’être humain et la « civilisation ».
A travers l'étude de Narcisse Pelletier, on pénètre également dans le monde scientifique et intellectuel français du XIXème siècle, dans lequel les découvertes, la morale et la religion sont au coeur des débats.
Le roman permet également de réfléchir sur la différence entre les civilisations. Narcisse et Octave sont des hommes du xixe siècle et leur vision des sauvages est pleine de préjugés. Pour eux l'homme blanc est supérieur et les autres civilisations doivent l’imiter.
On est touché lorsque Narcisse ayant enfin compris et réfléchi sur qu’est l’identité d’un individu, n'accepte plus d'entendre ces préjugés qu'ont les gens de "la race supérieure" envers les populations de couleur et plus particulièrement envers les populations africaines(noires).
Ce livre est très intéressant, dans le comment un être humain évolue selon la civilisation et les coutumes dans laquelle il se retrouve.
Le jeune héros du roman est transformé vers une autre identité, avant de subir un retour presque forcé à l'identité européenne. Ce retour apparaît au lecteur comme impossible.

J'ai lu ce livre il y a longtemps mais j'en garde un très bon souvenir. L'histoire est atypique et authentique, les personnages le sont tout autant. Je me souviens ne pas m'être ennuyée une seconde lors de ma lecture !

Une lecture forte à tous points de vue : une écriture soutenue, mais néanmoins fluide, une intrigue passionnante, un débat éthique sous jacent sur le progrès scientifique et la recherche ethnologique au XIXème siècle...Un vrai gros coup de coeur!

Je garde un très bon souvenir de cette lecture, que j'avais lu dans le cadre de mes cours de littérature. La plume de François Garde est fluide et nous tient en haleine jusqu'à la fin !

Une belle histoire de survie du côté "sauvage blanc" et un bon témoignage de ce que devait être la pensée scientifique occidentale du XIXe siècle : la supériorité de l'homme blanc sur le sauvage, la femme, etc... avec de vrais raisonnements bâtis sur la Nature. Les deux personnages principaux -le sauvage et le découvreur- ont des personnalités très intéressantes. Le style de l'auteur ne déparerait pas dans une revue scientifique des années 1860. Très bon moment de lecture.

Livre très agréable par ses nouvelles. Avec lui, on voyage ou du moins nous sortons de l'espace dans lequel nous sommes pour lire

Une soudaine envie de lire du "classique".
N'étant pas une habituée de ce style, je ne saurais que dire, si ce n'est que ce livre m'a plu. J'ai bien aimé l'alternance des points de vue et les deux time-line en parallèles. L'histoire en elle-même ne me semble pas très originale (ayant lu Venderdi et la vie sauvage avant, à l'école) mais elle est bien écrite. Les protagonistes sont attachants. Que de mystère autour de ce blanc sauvage. J'aurais aimé avoir plus de passages sur la vie sauvage de Narcisse et mieux comprendre ce qu'il se passe dans sa tête lors de son retour à la vie civilisée. En y réfléchissant bien,

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je me rends compte qu'on a au début le point de vue de Narcisse le matelot, ensuite celui de Amglo le pseudo-sauvage, puis on a une sorte de coupure et l'après n'est constitué que du point de vue d'Octave. Comment interpréter cela ?
La fin m'a un peu surprise

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la mort du Vicompte et la fuite de Narcisse sans que les deux n'aient pu se reparler mais je la trouve parfaite

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les rires de la tribu, les réflexions autour des sauvages de la dernière lettre et cette question de fuite car on ne peut concilier les deux mondes celui des sauvages, celui des blancs.

Ce qu'il advint du sauvage blanc est un livre qui, une fois ouvert, ne se laisse plus refermer tant qu'on ne l'a pas fini. L'originalité du roman vient de la pluralité des points de vue. On suit ce "sauvage" mais aussi son "sauveur" et grâce à l'alternance de ces points de vue nous découvrons peu à peu l'histoire de Narcisse .
La réflexion amenée par l'histoire sur des notions telles que celle de sauvage est également très intéressante. Qu'est ce qu'un sauvage? Qu'est ce qui le différencie de moi ? Des questions dont les réponses sont loin d'être aussi simples qu'on ne le pense.
Du début à la fin on continue de tourner les pages (au risque d'oublier tout le reste) tant on veut savoir ce qu'il advint du sauvage blanc.

Aventure humaine hors norme dans l'Australie aborigène du XIX . Une leçon d'humanité et de tolérance.

Ce livre m'a laissé plutôt indifférente.
Il est intéressant de mettre en parallèle comment Narcisse devient sauvage et comment il redevient européen en alternant les chapitres des deux chronologies. Mais cela empêche toute forme de suspens dans la première chronologie puisque l'on connaît déjà son état après toutes ces années chez les sauvages, et on sait que quoi qu'il arrive il survivra.
Je sais que l’intérêt du livre repose surtout sur comment Narcisse va effectuer ses "transformations" et non pas s'il y survivra mais même là l'auteur n'a pas réussit à me faire éprouver une curiosité particulière.

Inspiré d'une histoire vraie largement romancée, une fiction à 2 voix qui retrace l'extraordinaire destin d'un matelot vendéen devenu aborigène. Ce livre ouvre à réflexion et à polémique, mais évoque un phénomène fascinant : comment peut-on tout oublier de son éducation, de sa langue ? Octave, par son regard scientifique, détonne dans son époque raciste et prône plus d'humanisme, malgré ses défauts.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/01/je-suis-narcisse-pelletier-matelot-de.html

L'intrigue est très prenante. Le récit rentre par le biais historique et sous forme d'enquête dans les profondeurs psychanalytiques du héros. Un auteur à découvrir, par ce livre ou par le, peut-être plus accessible "Ce qu'il advint du sauvage blanc".

J'ai eu davantage de mal à entrer dans ce livre , que dans " Ce qu'il advint du sauvage blanc", du même auteur. La qualité d'écriture est là , mais j'ai trouvé l'action lente à se mettre en place. Ensuite, une fois installée, l'enquête autour de cette filiation improbable est passionnante, mais à mon grand regret , certains personnages ou scènes sont peu crédibles :

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Par exemple ,je trouve peu probable, à la fin du livre , que l'inquiétant personnage de Tucker, laisse aussi facilement le narrateur fouiller la chambre de Colbert au milieu de la nuit. D'ailleurs , je me demande si la redécouverte de ces trois couronnes était vraiment indispensable à l'histoire , dans la mesure où l'auteur ne s'attarde pas ensuite sur la portée symbolique de cette découverte. Par contre , sans que les couronnes réapparaissent , le récit se tenait , partant simplement de l'idée que Colbert s'en serait servi pour négocier l'achat de son premier navire.

J'ai bien aimé ce livre relatant une histoire vraie.
Quelle angoisse Narcisse a t'il ressentie lorsqu'il c'est rendu compte que son équipage était parti sans lui!!!!!!!!!
Puis on suit son évolution au sein de cette tribu avec qui il vit, sans en être toutefois réellement accepté. Ce choc des cultures, surtout à cette époque!!!!!! Malgré leurs différences, ces "sauvages" ne le sont pas vraiment; en effet, la "vieille" prend soin de Narcisse, en le sauvant tout d'abord, puis en le soignant de sa blessure puis de la maladie, et c'est toujours elle qui lui apporte à manger une fois que tout le monde est servi. C'est sa mère de substitution. Les us et coutumes sont juste différents, c'est sûr que l'on ne peut pas parler d'empathie, mais elle agit au final comme avec tout membre de la tribu.

Après, on peut dire que Narcisse a été déraciné 2 fois, lorsque l'équipage l'a laissé à terre, puis lorsqu'il a été récupéré 18 ans après. N'aurait-il mieux valu pas le laisser parmi sa nouvelle famille au lieu de le ramener à la civilisation moderne??? Décision difficile à prendre, car il ne manifestait pas l'envie de revenir parmi les blancs mais on peut comprendre que le commandant du navire n'envisageait pas de laisser un "compatriote" à terre.