Commentaires sur ses livres

Dans cette simplicitée rendue un peu evanescente à travers les propos exagérément techniques, les jeux de syntaxe nous plongent dans une excitation littéraire nouvelle.
En terminant de lire, on a envie d'exprimer des passions... de vivre les petits détails qui forment le tout d'une situation. L'impétuosité du roman réussit à mêler les grands élans sauvages aux minuscules mécanismes, les mots ne sont pas lancés au hasard.
Pourtant une bonne idée, l'auteur se laisse un peu trop emporter sur les tas de questions qu'il fait se poser à cet être-narrateur: l'ambiguité de la chose rend circonspect.
Voilà ce qui se retrouve dans ma tête alors: des questions, des réponses un peu évasives, le caractère de notre mécanisme: un malaise, une tasse qui se brise, la toux causée par une bouffée de cigarette, un souffle... Dans sa bulle.

Par opposition involontaire, il faut dire peut-être qu'il donne envie de penser aux jeunes mourants, ce n'est pas explicable, mais une pensée en amenant une autre....

Une lecture intéressante comme quelques autres.

J'ai apprécié ce livre dont le personnage principal nous fait bien partager ses angoisses et leur origine profonde, avec parfois beaucoup d'autodérision. Petit bémol : on a parfois un peu de mal à suivre le fil de ses réflexions.

Il faut vraiment aimer les longues digressions, car tout le talent littéraire de l'auteur se révèle dans ces petits bouts de vie et de réflexions éparses. La structure n'est pas toujours chronologique et la construction de la mise en abîme est assez travaillée, recherchée et originale. L'auteur nous présente le désordre de ses idées et de ses souvenirs. On est parfois dérouté, curieux et attiré, puis on bascule dans l'ennui, la confusion, on est perdu... Car à force de digressions, plus ou moins intéressantes, l'auteur perd son lecteur !
Heureusement que le style est bon, heureusement que Weyergans écrit bien... Car quand l'histoire ne vous accroche plus, l'écriture est là pour vous donner envie de continuer le livre. Et c'est tant mieux car les meilleurs moments de l'ouvrage se trouvent dans ses dernières pages ! Pas forcément facile à lire, pas toujours accrocheur, mais intéressant à découvrir ! Je m'efforce a lire les Prix Littéraires par curiosité: peu d'entre eux sont plaisant à lire.

J'ai eu du mal à lire ce livre, pourtant très court. J'ai été déconcertée par la façon dont l'auteur passe d'un sujet à l'autre sans transitions, et cela m'a empêchée de me plonger totalement dans ma lecture. Cependant, la morale de fin m'a touchée.

Roman original qui se lit vite.

Au départ, les premiers chapitres utilisent beaucoup de termes scientifiques qui ont mis mon cerveau au travail ... Il faut dire que l'auteur a une manière bien à lui de nous expliquer comment sont conçus les bébés.

Puis, nous sommes surpris par le narrateur car le personnage principal de ce livre, n'est autre qu'un fœtus. Il nous raconte ce qu'il vit, ce qu'il pense, ce qu'il apprend dans le ventre de sa mère.

En conclusion, une lecture originale et très agréable au fil des pages.

Pour ajouter un commentaire avec un peu de recul...
Le style d'écriture: je me rend compte que l'idée est vvraiment bien et intéressante;
mais quel dommage de ne pas utiliser cette inégalable occasion pour apprendre quoi que se soit.
L'apprentissage ne réside pas dans le style d'écriture mais... Enfin si, je veux dire qu'elle réside dans la seule idée de donner à ce fameux bébé un tableau imaginable!

Quand à ce qui suit, l'auteur se perd parfois dans ses digressions...

Du reste je n'en reste pas moins sur ma première perception.

Un très bon livre : poignant, époustouflant, ... On s'embourbe avec Macaire dans ses marais, dans sa recherche sans limite de l'ascèse, et pendant qu'il oublie son humanité pour renoncer à tout orgueil, pour aller jusqu'au bout du renoncement de soi, on est étourdi, puis assommé par une telle obstination...

j’ai dégusté ce livre à petites gorgées comme on sirote un vieux pur malt avec délectation.

La lecture était un peu longue. Le ressenti de cet homme ne m'a pas permis d’accroché.

Je n'ai pas accroché du tout, je me souviens juste m'être ennuyée...