Tous les livres de Frédéric Debomy
Présente dans l'actualité au travers de la figure d'Aung San Suu Kyi, la Birmanie est en train de connaître une ouverture politique sans précédent. Mais derrière la figure du Prix Nobel de la Paix, d'autres femmes, moins connues, ont également contribué à rendre ces évolutions possibles.
Centré autour d'entretiens avec huit militantes birmanes investies dans différents domaines d'actions, le livre fait découvrir l'engagement des femmes de ce pays, les difficultés et les avancées qu'elles rencontrent dans leurs combats.
Rwanda, février 2017. Près de 25 ans après le génocide perpétré contre les Tutsi, Frédéric Debomy décide de se rendre sur place pour récolter les témoignages de certains rescapés, en compagnie d’Emmanuel Prost qui croque ces échanges sur le vif.
Guidé par Alain Gauthier, du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, il va à la rencontre de ceux qui ont vécu les massacres, pointant les responsabilités des autorités en place, comme celles de dirigeants français désormais enfermés dans le déni.
De Kigali à Kabarondo, les témoins parlent et les évidences surgissent, preuve que le combat pour faire affleurer la vérité peut aisément être mené.
Frédéric Debomy, auteur de Turquoise avec Olivier Bramanti, a contribué au numéro des Temps Modernes consacré, sous la direction de José Kagabo, aux vingt ans du génocide. Full stop est sa deuxième bande dessinée documentaire après Birmanie, fragments d’une réalité que dessinait Benoît Guillaume.
Des relations entre les forces de l'ordre et les quartiers populaires, on ne connaît souvent que les épisodes dramatiques qui font la une des médias. Mais quelles sont leurs interactions quotidiennes ? Pendant quinze mois, l'anthropologue Didier Fassin a partagé la vie d'un grand commissariat de la région parisienne, et plus particulièrement des BAC, les brigades anti-criminalité. À sa parution, son livre a suscité un vif débat sur l'exception sécuritaire à laquelle est soumise une partie de la population française.
Près d'une décennie plus tard, avec Jake Raynal et Frédéric Debomy, il remet l'ouvrage sur le métier à travers une « enquête ethno-graphique », racontant l'ordinaire sans relief des patrouilles et montrant que les pratiques policières visent moins à protéger l'ordre public qu'un certain ordre social. Cette oeuvre de re-création par le dessin, éclaire de manière saisissante les enjeux contemporains autour des violences et du racisme au sein des forces de l'ordre.