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Tous les livres de Georges Bataille

"Expérience intérieure", paradoxalement nommée, puisqu'elle culmine dans une fusion de l'intérieur et de l'extérieur, du sujet et de l'objet, l'inconnu comme "objet" communiquant en elle avec un "sujet" abandonné au non-savoir, Bataille en décrit ainsi le mouvement : "c'est jouer l'homme ivre, titubant, qui, de fil en aiguille, prend sa bougie pour lui-même, la souffle, et criant de peur, à la fin, se prend pour la nuit".

Cet essai est divisé en cinq parties: 'Ébauche d'une introduction à l'expérience intérieure', 'le supplice', 'Antécédents du supplice', 'Post-scriptum au supplice', 'Minibus date lilia plénis'. L'expérience intérieure fusionne avec l'expérience extérieure, et l'objet avec le sujet.

Le Coupable est le récit d'une expérience «mystique» paradoxale, formé à partir des pages d'un journal rédigé de 1939 à l'été de 1943. Cette expérience, en dépit des apparences troublées par les événements, n'appartient pas à une religion définie. Paradoxale, elle ne s'oppose nullement à l'érotisme : elle se joue néanmoins dans l'extase ; immorale, elle n'a d'autre possibilité que la chance. C'est une sorte de jeu sans refuge, égarement, angoisse au départ, essentiellement violence rentrée.

Avant-propos

Première partie : Introduction théorique. I. Sens de l’économie générale – II. Lois de l’économie générale

Deuxième partie : Les données historiques I : « La société de consommation ». I. Sacrifices et guerres des Aztèques – II. Le don de rivalité (Le « potlatch »)

Troisième partie : Les données historiques II : « La société d’entreprise militaire et la société d’entreprise religieuse ». I. La société conquérante : L’islam – II. La société désarmée : Le lamaïsme.

Quatrième partie : Les données historiques III : « La société industrielle ». I. Les origines du capitalisme et la Réforme – Il. Le monde bourgeois – III. Le Plan Marshall.

Le narrateur évoque ses relations avec une femme facile, Eponine, et les épreuves auxquelles tous deux soumettent l'abbé C ., le frère du narrateur, qu'Eponine poursuit de ses avances, en vue de le 'convertir' à l'extase érotique.

Les êtres qui se reproduisent, les êtres reproduits, sont des êtres distincts entre eux, séparés par un abîme, une fascinante discontinuité.

Mais, individus mourant isolément dans une aventure intelligible, nous gardons la nostalgie de la continuité perdue. L'activité sexuelle de reproduction, dont l'érotisme est une des formes humaines, nous la fit retrouver ; au moment où les cellules reproductrices s'unissent, une continuité s'établit entre elles pour former un nouvel être à partir de leur mort. C'est aussi par la mort, la mort violente, que cet effort de libération s'est manifesté dès l'origine des activités de l'homme.

Mais le désir de meurtre met en cause toute l'organisation de communautés fondées sur le travail et la raison. D'où la naissance d'interdits, à quoi s'oppose, ou plutôt s'ajoute, en un dépassement nécessaire, leur propre transgression. Guerre et chasse rejoignent ici l'inceste ou l'orgie sacrée...

" La littérature est l'essentiel, ou n'est rien. Le Mal - une forme aiguë du Mal - dont elle est l'expression, a pour nous, je le crois, la valeur souveraine. Mais cette conception ne commande pas l'absence de morale, elle exige une " hypermorale ". La littérature est communication. La communication commande la loyauté : la morale rigoureuse est donnée dans cette vue à partir de complicités dans la connaissance du Mal, qui fondent la communication intense. La littérature n'est pas innocente, et, coupable, elle devait à la fin s'avouer telle. L'action seule a les droits. La littérature, je l'ai, lentement, voulu montrer, c'est l'enfance enfin retrouvée. Mais l'enfance qui gouvernerait aurait-elle une vérité ? "

" Le sens de ce livre est, en un premier pas, d'ouvrir la conscience à l'identité de la "petite mort" et d'une mort définitive. De la volupté, du délire à l'horreur sans limites. C'est le premier pas nous menant à l'oubli des enfantillages de la raison ! De la raison qui jamais ne sut mesurer ses limites. Ces limites sont données dans le fait qu'inévitablement la fin de la raison, qui excède la raison, n'est pas contraire au dépassement de la raison ! Par la violence du dépassement, je saisis, dans le désordre de mes rires et de mes sanglots, dans l'excès des transports qui me brisent, la similitude de l'horreur et d'une volupté qui m'excède, de la douleur finale et d'une insupportable joie ! "

Comme les récits fictifs des romans, les textes qui suivent - au moins des deux premiers – se présentent avec l'intention de peindre la vérité. Non que je sois porté à leur croire une valeur convaincante. Je n'ai pas voulu donner le change. Il n'est d'ailleurs pas en principe de roman qui donne le change. Et je ne pouvais songer à le faire à mon tour mieux qu'un autre. Je crois même qu'en un sens mes récits atteignent clairement l'impossible. Ces évocations ont à la vérité une lourdeur pénible. Cette lourdeur se lie peut-être au tait que l'horreur eut parfois dans ma vie une présence réelle. Il se peut aussi que, même atteinte dans la fiction, I'horreur seule m'ait encore permis d'échapper au sentiment de vide du mensonge...

Le réalisme me donne l'impression d'une erreur. La violence seule échappe au sentiment de pauvreté de ces expériences réalistes. La mort et le désir ont seuls la force qui oppresse, qui coupe la respiration. L'outrance du désir et de la mort permet seule d'atteindre la vérité.

Il y a quinze ans j'ai publié une première fois ce livre. Je lui donnai alors un titre obscur : La Haine de la Poésie. Il me semblait qu'à la poésie véritable accédait seule la haine. La poésie n'avait de sens puissant que dans la violence de la révolte. Mais la poésie n'atteint cette violence qu'évoquant l'Impossible. À peu près personne ne comprit le sens du premier titre, c'est pourquoi je préfère à la fin parler de l'Impossible.

Il est vrai, ce second titre est loin d'être plus clair.

Mais il peut l'être un jour... : j'aperçois dans son ensemble une convulsion qui met en jeu le mouvement global des êtres. Elle va de la disparition de la mort à cette fureur voluptueuse qui, peut-être, est le sens de la disparition.

Il y a devant l'espèce humaine une double perspective : d'une part, celle du plaisir violent, de l'horreur et de la mort – exactement celle de la poésie – et, en sens opposé, celle de la science ou du monde réel de l'utilité. Seuls l'utile, le réel, ont un caractère sérieux. Nous ne sommes jamais en droit de lui préférer la séduction : la vérité a des droits sur nous. Elle a même sur nous tous les droits. Pourtant nous pouvons, et même nous devons répondre à quelque chose qui, n'étant pas Dieu, est plus forte que tous les droits : cet impossible auquel nous n'accédons qu'oubliant la vérité de tous ces droits, qu'acceptant la disparition

Pierre raconte comment, après une enfance religieuse, il fut, à l'âge de dix-sept ans, initié à la perversion par sa mère.

Plongeant grâce à elle dans l'orgie et la débauche, il découvre l'extase de la perdition où se mêlent l'angoisse, la honte, la jouissance, le dégoût et le respect. Respect pour cette femme, la mère, qui a su brûler ses vaisseaux jusqu'au dernier et qui, ayant touché le fond de l'abîme, entraîne son fils dans la mort qu'elle se donne. Ma mère est l'un des textes les plus violents, les plus scandaleusement beaux de Georges Bataille, qui disait de lui-même : " Je ne suis pas un philosophe, mais peut-être un saint, peut-être un fou ", sachant que c'est dans cette ambiguïté même que réside la seule philosophie.

Résumé

Cette édition comprend des notices sur les oeuvres, des notes et des variantes ainsi que des projets de préface, de suites, etc. et des ébauches de romans.

Quatrième de couverture

Histoire de l'oeil le bleu du ciel Madame Edwarda le petit le mort julie l'impossible la scissiparité l'abbé C. Ma mère charlotte d'ingerville archives du projet «divinus deus»

Autour des romans et récits (textes et documents)

Appendices

Récits retrouvés la maison brûlée ébauches

"Mais, dès lors, il n'était plus de doute: je n'aimais pas ce qu'on nomme "les plaisirs de la chair", en effet parce qu'ils sont fades. J'aimais ce que l'on tient pour "sale". Je n'étais nullement satisfait, au contraire, par la débauche habituelle, parce qu'elle salit seulement la débauche et, de toute façon, laisse intacte une essence élevée et parfaitement pure. La débauche que je connais souille non seulement mon corps et mes pensées mais tout ce que j'imagine devant elle et surtout l'univers étoilé..."

Le verbe vivre n'est pas tellement bien vu puisque les mots viveur et faire la vie sont péjoratifs. Si l'on veut être moral, il vaut mieux éviter tout ce qui est vif, car choisir la vie au lieu de se contenter de rester en vie n'est que débauche et gaspillage. A son niveau le plus simple, le Bleu du ciel inverse cette morale prudente en décrivant un personnage qui se dépense jusqu'à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries. Cette dépense, volontaire et systématique, est une méthode qui transforme la perdition en connaissance et découvre le ciel dans le bas. Face à la mort, et sachant que rien ne lui échappe, il ne saurait être sérieusement question de "salut", aussi la volonté de se perdre est-elle la seule éclairante - la seule d'où puisse surgir une nouvelle souveraineté. Le Bleu du ciel en décrit l'apprentissage en dénudant au fond de chacun de nous cette fente, qui est la présence toujours latente de notre propre mort. Et ce qui apparaît à travers la fente, c'est le bleu d'un ciel dont la profondeur "impossible" nous appelle et nous refuse aussi vertigineusement que notre vie appelle et refuse sa mort.

Penser ce qui excède la possibilité de penser, gagner le point où le coeur manque, les moments où l'horreur et la joie coïncident dans leur plénitude, où l'être nous est donné dans un dépassement intolérable de l'être qui le rend semblable à Dieu, semblable à rien. Tel est le sens de ce livre insensé. Les trois récits rassemblés ici, sont l'expression la plus concise de la terrible exigence d'un homme qui avait voué sa vie et son écriture à l'expérience des limites. A travers le blasphème et l'indécence, c'est bien la voix la plus pure que nous entendons et le cri que profère cette bouche tordue est un alléluia perdu dans le silence sans fin.

Ce n’est pas le manque d’iconographie qui se fait remarquer dans cette édition de poche minimale, mais celle d’une introduction, historique, philosophique, aux neuf paragraphes de ce poème d’amour que Bataille dédia à la belle Diane Koutchoubey de Beauharnais.

Il est permis de douter que même les plus furieux de ceux qui se sont jamais déchirés et mutilés au milieu des cris et des coups de tambour aient abusé de cette merveilleuse liberté autant que l'a fait Vincent Van Gogh: allant porter l'oreille qu'il venait de trancher précisément dans le lieu qui répugne le plus à la bonne société. Il est admirable qu'il ait ainsi à la fois témoigné d'un amour qui ne tenait compte de rien et en quelque sorte craché à la figure de tous ceux qui gardent de la vie qu'ils ont reçue l'idée élevée, officielle, que l'on connaît.

Nus comme la nuit et beaux comme la mort, les poèmes de foudre, de folie et d'effroi, de Georges Bataille. Des poèmes dont il est aussi la victime extasiée.

Ces poèmes marient l'horreur d'être à la transgression, et incarnent littéralement " l'approbation de la vie jusque dans la mort ", autrement dit l'érotisme tel que le conçoit et le définit Georges Bataille.

C'est sous le pseudonyme de Pierre Angélique que Georges Bataille avait publié Madame Edwarda en 1941 et 1945, dans des éditions clandestines tirées chacune à une cinquantaine d'exemplaires.

Georges Bataille, en 1956, était encore à l'époque conservateur de la Bibliothèque d'Orléans, et son statut de fonctionnaire lui paraissait, à juste titre, peu compatible avec d'éventuelles poursuites pour "outrages aux bonnes mœurs par la voie du livre".

L'Histoire de l'érotisme devait être la suite de La part maudite. Essai d'économie générale. Georges Bataille avait un grand projet : élaborer, à partir d'une critique de l'utile, une économie générale qui désaliène l'homme rivé au travail et lui restitue sa "part maudite" - la consumation, libre, gratuite. "Je me sens très seul à chercher, dans l'expérience du passé, non les principes mis en avant, mais les lois ignorées qui menèrent le monde et dont la méconnaissance nous laisse engagés sur les voies de notre malheur." Il fait l'hypothèse d'un temps originaire où le monde se serait donné à l'homme dans un pur rapport d'immanence et d'immédiateté. Le monde était alors l'intime de l'homme, dans un rapport d'excès, de passion : "Le monde intime s'oppose au monde réel comme la démesure à la mesure, la folie à la raison, l'ivresse à la lucidité." Désormais, dans le monde transcendant - ce monde où l'homme rivé au travail s'invente des fins à atteindre hors de lui et dans l'avenir -, l'érotisme permet de redécouvrir la possibilité de dépenses d'énergie sans cette utilité immédiate qui nous asservit. L'érotisme enfièvre, dépense, gaspille. Puisque sur lui seul l'avenir n'a pas de prise, il est "la voie la plus puissante pour entrer dans l'instant".

Publiés à titre posthume, des poèmes érotiques en vers libres et des nouvelles dans lesquels les protagonistes entretiennent des rapports tendus et ambigus.

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