Tous les livres de Georges De Peyrebrune
Orpheline, surnommée « la Rouge » en raison de sa chevelure flamboyante, Victoire est successivement engagée par de riches paysans, une famille bourgeoise puis un homme solitaire. Ces changements de place sont rythmés par ses grossesses, conséquences de viols, ses maîtres refusant tous d'employer une fille-mère. C'est la crainte d'être encore renvoyée qui amène Victoire à étouffer son deuxième enfant, après avoir abandonné son premier-né à l'Assistance Publique. Dénoncée par des voisins, elle est incarcérée cinq ans pour infanticide. À sa sortie de prison, Victoire tente de faire oublier son passé.
Claire, jeune bourgeoise naïve, déambule dans un cimetière bordelais. En parfaite ingénue, elle est entraînée par son imagination vers des visions cauchemardesques. Rêves ou prémonitions ?
Entre le surnaturel et le rationnel, Georges de Peyrebrune explore les thèmes profonds du deuil et de la douleur. Alors que Claire lutte pour démêler les fils de la réalité, le récit offre une expérience presque occulte, culminant dans une tragédie inévitable au bord des eaux de la Garonne. Une plongée fascinante dans les méandres de l'âme humaine et de la frontière entre la vie et la mort.
Un couple étrange, aux mystérieuses façons, gîtait aux environs de Passy. La femme paraissait encore jeune ; sa tournure fine, son pas élégant. La concierge savait qu’elle se nommait Mme Élise de Marciac. L’homme, Frédéric Daillères, paraissait avoir trente ans ; il était doux et calme.
Leurs noms distincts montraient qu'ils étaient étrangers l’un à l’autre. Ils n’étaient point des amoureux, à preuve que Monsieur, lorsqu’il parlait à Madame, l’appelait toujours mère !
Le roman traite de la pression sexuelle exercée sur des femmes sans défense à Paris, et de la façon dont certaines femmes ont fait face à cette menace pour leur vertu, soit en cédant, soit en mourant de faim. Les personnages principaux sont Yvonne et sa fille adolescente Évah, prises au piège des mœurs sociales de l'époque et de l'interdiction du divorce. Le manque d'opportunités économiques pour les femmes est mis en évidence comme une cause de leur terrible situation. Les hommes sont mauvais, mais pas tous, comme en témoignent le bienveillant Martial et le mari d'Évah, Hector.
Disponible sur le site Gallica.
Regroupe les nouvelles suivantes:
- L'Appolon pythien
- Une fenêtre sur l'autre monde
- Tante Berthe
- Une horrible histoire
- Histoire d'un pantalon gris perle
- Sous les branches