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Tous les livres de Georges Valance

Pourquoi Thiers ? Pourquoi une biographie de l'homme qui reste surtout dans les mémoires comme le sinistre fossoyeur de la Commune ? Pourquoi raconter la vie, rechercher les ressorts de la personnalité de ce Monsieur Prud'homme, emblème de la bourgeoisie conquérante et sûre d'elle ? Pourquoi ? A cause de tout cela et aussi parce que Thiers, dont Balzac s'inspira pour créer son Rastignac, est un incroyable personnage de roman. Car Thiers, c'est aussi : Un enfant du peuple, abandonné par son père escroc, qui, grâce à son ambition et son travail, devient chef de l'Etat, à une époque où l'ascenseur social est autrement plus lent qu'aujourd'hui. Un provincial monté à Paris, qui séduit par son intelligence les salons parisiens et, en premier lieu, le superbe Talleyrand qui se fait son mentor. Un journaliste touche-à-tout, comme il se doit dans le métier, qui, à peine arrivé à Paris, découvre le génie de Delacroix, ébranle la Restauration en théorisant, dans le journal qu'il a créé, le système parlementaire et participe au plus haut niveau à la révolution de Juillet 1830. Thiers, c'est aussi ce politicien taxé d'opportunisme, mais qui n'a jamais rallié le Second Empire, dont il prévoit, fustigeant à la Chambre la politique étrangère de Napoléon III, la terrible chute. Thiers, c'est le diplomate qui, à soixante-treize ans, parcourt l'Europe pour trouver des alliés à la France défaite par la Prusse. C'est le libérateur du territoire qui règle aux Allemands une exorbitante rançon de 5 milliards de francs sans pour autant ruiner les finances du pays. Thiers, enfin, c'est l'homme d'Etat, qui comprend en 1871 qu'il est temps de fonder la République... Thiers, c'est le XIXe siècle.

Son nom évoque la norme bourgeoise de l'appartement parisien prisé des agents immobiliers. Mais l'oeuvre d'Haussmann est outremer plus vaste. Durant dix-sept années d'un gigantesque chantier, le préfet de la Seine a fait de Paris la capitale la plus moderne de son temps Traçant la perspective des avenues, aménageant les espaces verts organisant la distribution de l'eau et du gaz, créant les égouts. Rien, pourtant, ne semblait prédestiner ce petit-fils d'immigré allemands et luthériens, engagé dans une morne carrière administrative, à se lancer dans pareille entreprise. Rien, sinon soi exceptionnelle puissance de travail, sa curiosité très moderne pour l'industrie, et... la rencontre inespérée de Louis Napoléon Bonaparte an beau matin de janvier 1849. De ce jour Haussmann saura être la parfaite incarnation du mythe bien français de l'homme providentiel accouché par l'Histoire. Et rarement l'histoire de la fronce aura été plus magistrale que sous le second Empire. Symbole de ce régime tant décrié et qui fut cependant le premier à prendre acte de l'importance de l'économie, Haussmann fut aussi un viveur, amateur de bons vins et de jeunes femmes, organisant les plus fastueuses des fêtes impériales. Si l'homme est controversé, on oeuvre nous parle toujours. " Les hommes ne sont grands, disait Napoléon, que par les monuments qu'ils nous laissent. " Haussmann nous a légué le visage actuel de Paris, qui peut encore prétendre au titre de plus belle ville du monde.

Elles sont soeurs, nées de la même terre, l'empire de Charlemagne. Pourtant elles ne cessent de s'observer, de se méfier l'une de l'autre, de s'envier, de s'aimer, de se haïr. Elles? La France et l'Allemagne, les deux nations phares de l'Europe, qui se sont construites depuis toujours sur des modèles antithétiques: le royaume et l'empire. Est-ce pour cela que les Fiançais et les Allemands ont tant de mal à se comprendre Depuis les Croisades, les premiers reprochent aux seconds leur lourdeur, leur goût de l'ordre, une discipline glaçante, quoique fascinante. Les chroniques du Moyen Age, les ambassades du Grand Siècle, les récits populaires et même la littérature (ce cher baron de Nücingen) ont colporté des images des Allemands qui sont autant de clichés. Les anecdotes fourmillent, qui montrent à quel point ceux-ci sont vivaces, chez le soldat agonisant dans les tranchées comme chez nos présidents les plus lettrés. Car il n'est jusqu'à la langue et la syntaxe qui nous opposent, comme si le style français était exclusivement légèreté et brio. Et l'inverse, la francophobie? Et toutes les tentatives de rapprochement, les traités, les programmes interculturels, la pompe des commémorations, l'étrange sabir des diplomates, la volonté d'oeuvrer à quatre mains pour construire une Europe pacifiée Il fallait un auteur né dans les Vosges pour raconter cette histoire d'amour et de haine entre deux pays, en décrypter les moments clés, et proposer une généalogie vivante et incarnée d'une germanophobie qui affleure aujourd'hui plus que jamais.

La vie du dernier géant de la République parlementaire.

Qui était vraiment Raymond Poincaré que l'on a injustement stigmatisé comme " l'Homme qui rit dans les cimetières " ? Un personnage bien différent de celui que suggère ce cruel sobriquet qui sous-entend qu'il fut responsable de la première guerre mondiale. En réalité, Poincaré a sauvé la France à plusieurs reprises ; notamment en ayant eu le courage politique d'appeler au pouvoir en 1917 Clemenceau malgré leur rivalité personnelle.

Plus encore, ce chef d'Etat méconnu qui fut aussi appelé " Poincaré la confiance " restera le dernier homme d'Etat de la République parlementaire. C'est lui, avec " le Franc Poincaré " qui a donné à la France des années de stabilité monétaire et d'équilibre budgétaire. C'est ce lorrain, travailleur et visionnaire, qui a créé, ce qu'on oublie souvent, les " Assurances Sociales ", l'ancêtre de la Sécurité Sociale !

C'est encore le champion de " l'union sacrée " durant la Grande Guerre puis de " l'union nationale " à la fin des années vingt, qui donnera à la Troisième République ses dernières années de stabilité avant la dépression économique et politique des années trente.

C'est enfin un modèle pour tous les hommes politiques qui rêvent de revenir au pouvoir après l'avoir quitté : plusieurs fois ministre, président du Conseil puis président de la République durant la Grande Guerre, Poincaré, le " recours ", sera rappelé à deux reprises à la tête du gouvernement. Académicien français, docteur en droit et licencié es lettres, cousin germain et ami intime du mathématicien-physicien Henri Poincaré, il est le témoin d'une époque où les hommes politiques rivalisaient de culture et pas seulement d'ambition.

Il était juste et nécessaire de rendre enfin à ce grand homme d'Etat, par cette biographie riche et passionnante, ce qui lui était dû.

VGE

Pourquoi VGE ? Parce que le vent de l’Histoire est passé par là – trente ans déjà que Giscard a quitté l’Élysée et pourtant, son bilan politique reste curieusement en suspens… Incompris, mal jugé, à l’image de son septennat, écrasé entre les très riches heures gaulliennes prolongées en Pompidou et le fol espoir suscité par Mitterrand.

Pourtant, son action, indubitablement, restera dans l’histoire politique. Giscard fut l’un des premiers à comprendre que les Trente Glorieuses touchaient à leur fin et à organiser la transition vers ce qu’il appelait la « croissance douce ». Il a vu venir la crise dans laquelle nous nous débattons encore. Il a fait face aux effets du premier choc pétrolier puis du second, et cela sans que le tissu social ne se déchire. Il a imposé des réformes au plan des moeurs, au risque de s’aliéner une partie de son électorat. À l’extérieur, face aux nouveaux défis économiques, il a « inventé » la mondialisation, esquissant un gouvernement mondial avec le G7 et relançant la construction européenne.

Sous son mandat, la France ne fut jamais ridicule ; pourtant, il n’est jamais parvenu à se faire aimer des Français, et – ironie tragique pour cette immense intelligence –, il n’a jamais vraiment compris pourquoi. Très marqué par son enfance et son milieu, il n’a pas pris la mesure de son irrémédiable différence. On se souvient de lui forçant sa nature pour se rapprocher des Français ordinaires et paraissant a contrario tristement condescendant.

Tragique, VGE l’est aussi par ses funestes choix humains – il promeut Chirac qui le trahira ; par sa volonté farouche de revenir aux affaires après 1981, quitte à briguer d’obscurs mandats locaux ; par l’échec de son ultime combat politique en faveur de la Constitution européenne ; par l’étonnante immaturité affective, enfin, que révèlent ses récentes velléités romanesques…

C’est cette double dimension du personnage, sa grandeur et son échec intimement liés, que Georges Valance a voulu explorer. En journaliste passionné d’enquêtes, en biographe soucieux de replacer l’homme dans son époque, il fait revivre cinquante années de vie politique tout en posant un regard neuf et dépassionné sur son personnage.

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