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Tous les livres de Gérard A. Jaeger

Le 14 avril 1912, le Titanic trace sa route vers New York, avec plus de deux mille passagers et membres d'équipage à son bord. Jamais, hélas, les icebergs ne sont descendus aussi bas sur la route des transatlantiques. À 23 h 39, la vigie discerne une masse noire à moins de 500 mètres. Sur la passerelle, le lieutenant Murdoch a trente-sept secondes pour changer le cours de l'Histoire...

Le «plus grand paquebot de tous les temps» pouvait-il éviter la collision ? Comment faire la part de l'Histoire et de la légende ? Remontant à 1907, année de sa construction, ce livre replace les faits dans leur contexte historique et présente les acteurs de la plus célèbre tragédie maritime du XXe siècle.

S'appuyant notamment sur les archives de Joseph B. Ismay, propriétaire de la White Star Line et rescapé du naufrage, l'enquête de Gérard A. Jaeger - qui l'a conduit à Belfast, Londres et New York - met au jour des informations et des témoignages inédits. Elle réhabilite la conception du navire et démontre que le naufrage n'était pas le fruit de l'arrogance industrielle et de la course à la rentabilité, comme on l'a souvent dit, mais la résultante d'un incroyable concours de circonstances... et de négligences.

Jeanne de Clisson, Magdelaine de Sade, Elizabeth Killigrew, Judith-Armande Préjoly, Jacquotte Delahaye, Marie-Anne Dieuleveult, Louise Marguerite de Bréville, Aliénor de Tillet, Anne Bonny, Mary Read, Ching Yih-saou, Luna Rossa, Bethane Cormac, Lai Choi-san, Tran li-hué.

Portées par la vengeance, l'ambition ou l'intérêt, intelligentes, intrépides, les amazones furent parfois le bras armé du pouvoir… jamais les esclaves de leur destinée.

Femmes d'exception, entrées par effraction dans la grande histoire de la piraterie, leur vie illustre avec éclat quelques hauts faits de l'épopée marine, de la Renaissance à nos jours.

Des Caraïbes à la Méditerranée, de la Manche à la mer de Chine, les rapines de ces fougueuses aventurières furent aussi célèbres que leurs amours impétueuses. À la tête de leurs expéditions, elles subjuguèrent tous ceux qui ont croisés leur chemin, ennemis ou compagnons de fortunes, parce qu'elles surent jouer de la ruse et de la force, suscitant ainsi le respect, la colère et l'envie. Un mélange d'attirance et de répulsion.

Avec ces portraits taillés au sabre tranchant de l'aventure maritime, dans la fumée suffocante des canonades, des abordages audacieux, des courses au bout du monde, Gérard A. Jaeger retrace plusieurs siècles d'exploits flamboyants, l'aventure dans ce qu'elle a d'essentiel, de déraisonnable et de poétique à la fois. Cette page d'histoire, comme la psychanalyse d'une violence ancestrale, prend le lecteur à contre-pied de tous les principes de civilisation.

La prise d'otages eut longtemps pour fonction de faire respecter les termes d'un engagement. Caution diplomatique, elle n'avait pas encore pour but d'attenter à la vie.

Au cours des siècles, l'otage est devenu l'arme ultime de routes les revendications, crapuleuses et politiques. Jugé par des tribunaux fantoches, exécuté parfois sous l'œil d'une caméra, il ne fait plus même l'objet d'une pression négociable: condamné à mourir pour l'exemple, il est l'acteur malgré lui d'une géostratégie du spectacle. Objet de commerce ou d'intimidation, la prise d'otages est devenue un moyen de chantage et de terreur, une fin plutôt qu'un moyen.

Des côtes somaliennes infestées de pirates à la jungle colombienne des FARC, de l'enlèvement du baron Empain à l'assassinat de Daniel Pearl, de l'assaut contre l'ambassade américaine de Téhéran à l'affaire de l'école maternelle de Neuilly, Gérard A. Jaeger raconte comment les otages, au fil du temps, sont devenus les outils d'une guerre dévoyée. Il s'attache par ailleurs à comprendre les traumatismes causés par un enlèvement sur les individus, la société et les gouvernements, fragilisés par des règles de négociation sans cesse remises en question. Et définit au passage un "syndrome de Vienne", miroir de celui de Stockholm, où c'est désormais l'otage qui manipule son ravisseur...

Rôdeurs des villes et des campagnes, parricides, anarchistes, maquisards corses, membres du grand banditisme... De 1885 à 1939, près de quatre cents têtes roulent dans le panier d'Anatole Deibler, le " bourreau de la République ", dont celles de Ravachol, Caserio, Raymond la Science (de la bande à Bonnot), Landru, Gorguloff. Chacune de ces exécutions attire une foule de curieux avides de sensations malsaines. Le guillotineur voudrait détourner le regard, mais il est prisonnier de sa charge. Son quotidien ligoter, entraver, livrer aux bois de justice des hommes dont la société ne veut plus. À peu de chose près, ses semblables. Fils et petit-fils de bourreau, le jeune Deibler ne se voyait pas perpétuer la tradition familiale. Son destin l'avait rattrapé en 1885 : pour la première fois, l'héritier faisait tomber le couperet de la " veuve ", comme on surnommait la guillotine. À vingt-six ans, il avait déjà cent têtes à son actif, un nom à porter, une réputation à tenir. Et un lourd fardeau de culpabilité. C'est pour l'alléger qu'il entreprit la rédaction de ses " carnets ". D'abord il consignait, au crayon, quelques faits relatifs à la condamnation, glanés dans la presse et auprès des tribunaux d'assises. Puis, le jour venu de l'exécution, il recopiait ces pages à l'encre brune, ajoutant, pour être quitte, quelques observations de son cru sur les derniers instants des suppliciés... Année après année, les pages de l'exécuteur officiel de la République composent un troublant journal intime, fait de sang, de honte, de répulsion et de fascination. Un document unique sur l'univers criminel français de 1885 à 1939, dont la vente publique à l'Hôtel Drouot en février 2003 fit sensation. Gérard A. Jaeger en présente ici pour la première fois des pages choisies, complétées de fac-similés, de photos et de documents inédits.

À la Belle Époque, le ballon à air chaud, vedette du ciel depuis la fi n du XVIIIe siècle, est supplanté par un engin libre de ses mouvements. Son principal concepteur, l’ingénieur allemand Ferdinand von Zeppelin (1838-1917), vient de le faire voler avec succès, le 2 juillet 1900, au-dessus du lac de Constance. D’emblée, le « dirigeable » distance l’aéroplane. Maniable, rapide et fi able, il saura conserver son avance technique pendant trois décennies. Cette suprématie germanique, étendue à l’art de la guerre, puis aux vols commerciaux, sera réduite à néant en 32 secondes, le 6 mai 1937. À son arrivée à Lakehurst, dans le New Jersey, le majestueux Hindenburg et ses 155 000 m3 d’hydrogène s’enfl amment après avoir heurté le mât d’arrimage.

On dénombre 35 victimes et un grand brûlé : le zeppelin luimême, au règne duquel le régime nazi a décidé de mettre fin… Tombés en disgrâce à l’apogée de leur gloire, les paquebots du ciel, acteurs triomphants d’une ère de défi s, entrent dans la légende. Gérard A. Jaeger retrace en détail leur incroyable histoire, des pionniers de l’aérostat aux derniers vols du Graf Zeppelin II.

En 1920, Constantin Lanvenec s'embarque pour une périlleuse navigation, qui le conduira du Havre jusqu'aux confins des mers du Sud, sur une île oubliée des hommes.

A Pont-Aven, en ce mois de juillet, toute la population est en émoi. La Compagnie d'armement du Havre recrute pour une expédition à l'île Saint-Paul, une terre hostile à treize mille kilomètres de la Bretagne, dont on ignore presque tout, sinon qu'elle n'a jamais rendu les hommes qui s'y sont aventurés...

Parmi les intrépides volontaires qui s'enrôlent pour nourrir leur famille, le jeune Constantin Lanvenec a fait le pari d'y gagner la respectabilité qui lui permettra d'épouser la belle et fortunée Blanche Quentin, promise à d'autres partis. Mais au cours de cette traversée, riche en coups de théâtre, tempêtes et drames, Constantin a rendez-vous avec le diable !

Le souffle de l'aventure balaie ce roman initiatique, en entraînant le lecteur dans une équipée fantastique : celle des " damnés de Saint-Paul "...

Huit décennies après son exécution capitale, Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Propagée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective au côté de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Guy Georges et autres Fourniret. Chacun a en mémoire sa célèbre défense: " Montrez-moi les corps! " Et pour cause: les restes des dix femmes qu'il assassina- sur 283 conquêtes recensées - furent calcinés dans une cuisinière à charbon, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers... Arrêté le 12 avril 1919, son regard exalté et sa barbiche dardée entrent aussitôt dans l'Histoire. Mais le procès de Versailles laisse un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Aujourd'hui, comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Procédant au réexamen systématique de toutes les pièces d'archives disponibles, il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla, mais un personnage en quête de reconnaissance.

La condamnation à mort d'Ethel et Julius Rosenberg au printemps 1951 a suscité des vagues de manifestations dans le monde. Leur exécution continue d'alimenter de nombreuses controverses.

Condamnés pour s'être livrés à des activités d'espionnage au profit de l'URSS, militants " politiquement incorrects ", ils furent avant tout les victimes expiatoires de la Guerre froide. La querelle, qui tourne exclusivement autour des faits - Gérard A. Jaeger les rappelle avec minutie -, ne dit rien sur le fond de l' " Affaire Rosenberg ".

Un regard sur l'attitude des accusés pendant leur procès, leur silence devant les juges, permet de proposer aujourd'hui une conclusion dont les origines se trouvent dans la psychologie des personnages.

Au-delà des jugements sur leur innocence ou leur culpabilité, leur geste de liberté face à l'accusation ne doit pas être considéré comme un épiphénomène de l'Histoire, mais bien comme un acte de résistance contre la " chasse aux sorcières ".

Cinquante ans après, alors que de nombreuses voix s'élèvent aux Etats-Unis contre les menaces qui pèsent sur les libertés civiques (comme dans de nombreux autres pays démocratiques), la question posée par l'auteur est décisive : qu'avons-nous fait de l'héritage moral des Rosenberg et du devoir de résister à la raison d'État qu'ils nous ont légués ?

Ils ne sont pas allés se battre la fleur au fusil.Durant quatre ans, forts de leur conviction patriotique, ils se sont forgé une seule conviction : celle de vaincre. Mais ils n'en savaient pas encore le prix. Ils étaient les poilus de la Grande Guerre.

S'ils n'étaient pas déchirés dans les réseaux de barbelés, dépecés par les obus, hachés par la mitraille, ils arrivaient en face de l'ennemi qu'ils délogeaient de ses trous à la baïonnette, à la matraque, au corps-à-corps.

Cent ans plus tard, ils suscitent toujours le même respect, eux, la génération sacrifiée.À partir de la correspondance des poilus avec leurs proches, ainsi que de leurs journaux intimes, Gérard Jaeger retrace le quotidien des soldats français dans les tranchées.

Il raconte leurs états d'âmes, leur abnégation, ainsi que leurs révoltes qui ont mené des milliers d'entre eux au peloton d'exécution.

Conduits à la bataille par la carotte et le bâton, lucides, joyeux ou graves, tous les soldats sont des héros de circonstance. Ce livre raconte leur histoire, d'août 1914 à novembre 1918.

Quatre-vingts ans après son exécution capitale, Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective au côté de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.

Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers.Arrêté le 12 avril 1919, son regard exalté et sa barbiche dardée entrent aussitôt dans l'Histoire.

Mais le procès de Versailles laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu aux quatre coins du monde !

Aujourd'hui, comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ?

Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.

Le matin du 24 juin 1859, la France et l'Autriche s'affrontent en un combat sanglant aux portes de Solférino. Un jeune commerçant genevois est témoin de la bataille et des souffrances qui lui font cortège.

Il racontera trois ans plus tard combien la désorganisation de l'intendance médicale militaire fut fatale à des milliers de soldats, de part et d'autre du front.

Hanté par cette vision d'horreur, Dunant n'a de cesse, de faire accepter par les chancelleries son idée d'aide humanitaire, neutre et bénévole, en temps de guerre. Et cette oeuvre novatrice, pour laquelle il réclame " un haut degré de dévouement ", va progressivement s'immiscer dans les consciences et s'étendre à tous les États du monde.

Aussi, en 1901, pour le premier Prix Nobel de la paix, le nom de Henry Dunant (1828-1910) est naturellement sur toutes les lèvres... même si le fondateur de la Croix-Rouge ne fait pas l'unanimité parmi les pacifistes.

Poursuivi par les créanciers, Dunant s'est réfugié dans la solitude et l'anonymat sur les hauteurs du lac de Constance. Il ne recherche plus que la tranquillité lorsque les projecteurs de Stockholm viennent rappeler au monde ce que fut sa vie...

Le 22 août 1851, face à quatorze adversaires britanniques, la goélette America, barrée par le capitaine Brown, l'emporte haut la main. L'aiguière d'argent vient de trouver son premier propriétaire, et la Coupe de l'America de naître.

Mars 2003. Après avoir séjourné aux États-Unis, en Australie puis en Nouvelle-Zélande, la Coupe est remportée pour la première fois par un équipage européen. En 2007, sur le plan d'eau de Valence, en Espagne, la Société nautique de Genève remettra enjeu le trophée conquis par le Team Alinghi.

Tandis que le monde se prépare à cet événement, le livre de Gérard A. Jaeger raconte un siècle et demi d'une histoire qui passionne désormais, au-delà des amateurs de voile, un public de plus en plus large, conscient des enjeux financiers, technologiques, industriels et humains que représente l'America's Cup.

C'est cette aventure à rebondissements - l'histoire des hommes qui se sont affrontés pour inscrire le nom de leur bateau au palmarès de la plus prestigieuses des épreuves - que nous propose l'un des meilleurs spécialistes de la marine à voile.

Gérard A. Jaeger (ici à droite, en compagnie du skipper Thierry Peponnet, du team Areva-Challenge), docteur es Lettres, historien et journaliste, est l'auteur des quelque vingt livres d'aventure maritime, dont une trilogie de biographies de grands corsaires (Forbin, Bavastro et Luckner) parue entre 1994 et 1998. Il a notamment été commissaire d'expositions, conseiller indépendant pour le Musée de la Marine et lauréat du prix littéraire du Yacht Club de France.

A l'occasion du vingtième anniversaire de l'abolition de la peine de mort, le 9 octobre 1981, un document des plus étonnants sur un bourreau de la République, Anatole Deibler ( 1836-1939).

Petit-bourgeois rangé du 16e arrondissement, fils et petit-fils de bourreau d'abord réticent à exercer sa charge, il l'accomplira finalement avec minutie et perfectionnisme.

Ravachol, Landru, Pilorge, immortalisé par Jean Genet, furent executés par lui. L'originalité de ce livre tient au fait que l'auteur a eu accès aux carnets, et plus largement aux archives de la famille d'Anatole Deibler, où il notait scrupuleusement ses réflexions.

En décalage avec l'évolution des moeurs de son époque, réticent à commencer son rôle, fuyant les journalistes et choqué par la ferveur populaire lors des exécutions, Deibler est un personnage troublant qui permet d'évoquer plusieurs décennies de l'histoire française dont celle des attentats anarchistes et l'évolution de l'opinion publique.

Un cahier photos inédit, donne à l'ensemble du livre une charge émotionnelle très forte.

Pirates ou flibustières, elles échappent à la corde par le miracle de leur génie ou de leur machiavélisme ; corsaires, elles assument l’adversité avec stoïcisme pour finir leurs jours dans un anonymat propice à leur légende.

Mais pour toutes, l’acte prime la parole et comme leurs compagnons et leurs amants de fortune, elles vivent l’instant présent avec concupiscence et volupté.

Toutefois, mieux que les hommes, elles ont su se démarquer de l’histoire et s’éterniser dans le mythe en disparaissant de la scène du monde comme par magie, c’est-à-dire avec une insoumission totale aux lois du temps et de l’espace.

Il fut boxeur, gardien de phare au cap Leuwin, chasseur de kangourous dans le bush, trappeur dans les Rocheuses, clochard à la Jamaïque, vaqueros au Mexique, tenancier de bistrot à Hambourg...

Mais le comte Félix von Luckner (1881-1966) était avant tout un gentleman corsaire, un marin d'un autre temps, dernier chevalier des océans. Officier du Kaiser, héros de la Grande Guerre, il naviguait encore à la voile sur un ancien clipper : le Seeadler.

De l'Atlantique au Pacifique, il semait la terreur mais récoltait le respect de ses ennemis. Il guerroyait en respectant les combattants, s'attaquant aux biens, jamais aux personnes. Son histoire rompt avec les horreurs des tranchées ; les hécatombes décimant alors l'Europe semblent raconter un autre conflit que la course menée par ce soldat poète jusque dans les eaux polynésiennes.

Champagne et musique de chambre, évasions rocambolesques et trésor mythique ne sont pas les seuls ingrédients de ce roman vrai. Le discernement politique et la force morale de l'officier allemand qui s'exila aux Etats-Unis dès le début des années trente pour ne pas cautionner un régime qu'il abhorrait, font de cet aventurier la figure emblématique d'un monde à jamais révolu.

Hong Kong sonne comme le nom mythique d'une aventure où l'Europe conquérante a brûlé son imagination aux feux d'un Orient légendaire.

Le 1er juillet 1997, la parenthèse britannique se refermera : l'ancienne possessioin anglaise intégrera, non sans frissons, le giron de la Chine communiste. À Hong Kong, les successeurs de Mao prennent le tournant du XXIe siècle, et leur revanche sur l'Occident colonial.

En un siècle et demi, aux confins de l'empire du Milieu, " l'île aux parfums " est devenue la vitrine baroque d'un capitalisme triomphant, fruit parfois amer d'une aventure haute en couleur, et qui a grandi sur les ruines d'une victoire militaire, financée par des armateurs indélicats, plus contrebandiers que négociants.

Retracer la genèse de Hong Kong, c'est démêler les fils d'une histoire millénaire où surgissent les pirates des mers de Chine, les Occidentaux corrupteurs et les mandarins corrompus, les guerres de l'Opium, la politique de la canonnière et les délices de la diplomatie secrète.

C'est aussi découvrir, aujourd'hui, la puissance des triades dont le pouvoir occulte sera l'une des clés de la transition en cours.

Images "choc", initiatives de l'Union Européenne, programmes radicaux de candidats... La mobilité des migrants vers l'Europe, le sort de la plupart d'entre eux, dans sa violence, font aujourd'hui la "Une". Bousculant l'opinion publique, interpellant citoyens et politiciens dans leurs convictions et contradictions, forçant l'engagement des gouvernants de façon durable pour les collectivités concernées, l'immigration génère plus que jamais fantasmes, amalgames et simplifications, suscitant inquiétude voire rejet xénophobe.

Pour éclairer l'actualité et nourrir un débat de société, Gérard A. Jaeger propose un essai sous forme de décryptage, à rebours des idées reçues, état des lieux du phénomène et mise en perspective historique des ressorts, enjeux et problématiques d'une réalité complexe : "Je me suis engagé dans la question migratoire en raison des interrogations qui ne me laissaient pas en repos. Pour que ma réflexion ne soit pas l'otage d'une pensée dominante et de ses facilités intellectuelles.

Il ne fallait pas que je cède aux instincts qui obscurcissent la raison. J'ai donc longuement et sincèrement entendu toutes les parties, compris leurs doutes et leurs craintes, mais aussi leur foi dans l'avenir d'une mondialisation sociale globale. Toutes ces contradictions ayant été mises en balance, je m'autorise à rendre public cette évidence, qu'il faut repenser l'immigration dans ses fondamentaux."

L'aventure qui conduit ce récit nous entraîne dans les milieux interlopes de la piraterie contemporaine : de Genève à Nice en passant par Amsterdam, et d'une rive à l'autre de l'Atlantique sur fond de course au trésor et d'enquête policière aux accents de grand reportage.

« Au début du voyage vers mon « île au trésor », je ne connaissais pas Serena Tromp. L'affaire qui porte aujourd'hui son nom était encore secrète, et Amsterdam m'était inconnu.

Mon reportage a débuté le 26 mai 1989 dans une rue mal éclairée du quartier de l'Amstel, d'où la vérité n'aurait jamais dû remonter. »

Cet ouvrage se compose de 26 études portant sur des romans, poèmes, pièces de théâtre consacrés à Bahia, Barcelone, Buenos Aires, Durban, La Havane, Le Havre, Leningrad, Libertalia, Marseille, Nagasaki, Odessa, Ostende, Port Royal de Jamaïque, Saïgon, San Francisco, Seattle, Stockholm, Tanger, aux ports de Simenon, Mac Orlan, Cendrars, et à la rhétorique du port.

« L'imaginaire portuaire moderne et ses poétiques constituent un bien psychologique et culturel commun, dont tout le lecteur est appelé à user, pour mieux vivre ses parcours personnels, ou ses escales ; mais, n'est-il pas une gageure que de parler d'une spécificité de l'écriture portuaire dans la mesure où chaque écrivain développe sa propre inspiration ?

Tel est le génie du port, fait de diversités dans une même fascination. »

Pour les 100 ans du procès Landru, Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.

Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défi e encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.

Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.

Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !

Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.

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