Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Né à Kasba-Tabla, au Maroc, en 1945, Gérard Janichon est célèbre pour avoir bouclé, à bord de Damien – un cotre en bois de 10 mètres – et en compagnie de Jérôme Poncet, un tour du monde en quatre ans et 55 000 milles. Parti de La Rochelle le 25 mai 1969, Damien remonta lentement le long des côtes françaises avant de gagner Londres, puis la Norvège jusqu’à Tromsø. De là, il navigua vers le Spitzberg (août 1969). Sa plus haute latitude fut 79° 36’ avant de remettre cap au sud vers l’Islande, le sud du Groenland où il ne put aborder en raison de la glace. Après avoir chaviré dans la queue d’un ouragan, le voilier gagna Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Nouvelle-Écosse et New York. Empruntant les eaux intérieures, il descendit la côte est des États-Unis et traversa vers les Antilles (fin 1969). Immobilisé six mois dans les îles Vierges à la suite de différents aléas, Damien fit ensuite route vers la Guyane française (août 1970) avant d’entamer la remontée de l’Amazone sur 2 000 km jusqu’à Manaus. Noël 1970 fut fêté à Rio de Janeiro où bateau et équipage se préparèrent à la découverte des mers australes. Le 4 mars 1971, Damien put franchir le cap Horn d’est en ouest dans de bonnes conditions. Trois semaines plus tard, aux abords de la Géorgie du Sud – île australe située à 1 100 milles à l’est du Horn par environ 55° S –, Damien, pris dans des vents de 70 à 80 nœuds et une mer énorme, chavira trois fois de suite et demeura plusieurs minutes quille en l’air. Sa mâture fut dévastée. Après une escale de réparation en Géorgie du Sud, le voilier gagna l’Afrique du Sud, à 3 000 milles de route, sous gréement de fortune. Il prépara une nouvelle campagne australe durant une longue escale à Capetown. Remettant cap au sud en décembre 1971, Damien visita les îles Crozet, Kerguelen, Heard et Macquarie. Mais le mauvais temps, la glace, les perturbations magnétiques firent tourner court la tentative d’atteindre le secteur français de l’Antarctique, la Terre Adélie. Regagnant du nord vers la Tasmanie, l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et traversant tout le Pacifique contre les alizés (Fidji, Tonga, Cook), Damien toucha Tahiti en octobre 1972, où son équipage rencontra Bernard Moitessier. En janvier 1973, il fit route directe depuis Tahiti jusqu’à la péninsule Antarctique (4 500 milles) et toucha l’île Adélaïde trente-sept jours plus tard. C’était la première fois qu’un petit voilier de plaisance mouillait sous le cercle polaire antarctique. Le mauvais temps et la glace furent malheureusement peu propices à cette campagne polaire ; aussi, sitôt la visite de l’archipel des Shetland du Sud et une nouvelle escale en Géorgie, bateau et équipage regagnèrent-ils la civilisation en Argentine (mai 1973) puis le Brésil. Bouclant sa boucle, Damien retrouva La Rochelle en septembre 1973.
Outre des missions et des reportages dans l’Arctique, en Amérique du Nord, au Rwanda, à Mayotte et à la Réunion ainsi qu’une traversée en avion monomoteur de la France aux États-Unis, via l’Écosse, l’Islande, le Groenland et le nord du Canada, Gérard Janichon a gardé intact son goût pour la mer. Il a ainsi navigué en couple ou en solitaire sur Damien 3, goélette en acier de 14 mètres, et sur Damien IV, cotre en aluminium de 11 mètres, dans l’Atlantique Nord et Sud, en Afrique australe, aux tropiques, et a suivi Jérôme et Sally Poncet jusqu’en Antarctique sur Damien II en 1990.
Gérard Janichon a collaboré à de nombreuses revues de mer ou de voyage, françaises (Voiles et voiliers, Loisirs nautiques, Grands reportages, etc.) et étrangères (Sail, National Geographic). De nombreux prix littéraires sont venus récompenser ses ouvrages traduits dans plusieurs langues. Avec Aurina, sa femme marionnettiste, et sa fille Lucie, il réside sur l’île de Ré.
Biographie
Né à Kasba-Tabla, au Maroc, en 1945, Gérard Janichon est célèbre pour avoir bouclé, à bord de Damien – un cotre en bois de 10 mètres – et en compagnie de Jérôme Poncet, un tour du monde en quatre ans et 55 000 milles. Parti de La Rochelle le 25 mai 1969, Damien remonta lentement le long des côtes françaises avant de gagner Londres, puis la Norvège jusqu’à Tromsø. De là, il navigua vers le Spitzberg (août 1969). Sa plus haute latitude fut 79° 36’ avant de remettre cap au sud vers l’Islande, le sud du Groenland où il ne put aborder en raison de la glace. Après avoir chaviré dans la queue d’un ouragan, le voilier gagna Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Nouvelle-Écosse et New York. Empruntant les eaux intérieures, il descendit la côte est des États-Unis et traversa vers les Antilles (fin 1969). Immobilisé six mois dans les îles Vierges à la suite de différents aléas, Damien fit ensuite route vers la Guyane française (août 1970) avant d’entamer la remontée de l’Amazone sur 2 000 km jusqu’à Manaus. Noël 1970 fut fêté à Rio de Janeiro où bateau et équipage se préparèrent à la découverte des mers australes. Le 4 mars 1971, Damien put franchir le cap Horn d’est en ouest dans de bonnes conditions. Trois semaines plus tard, aux abords de la Géorgie du Sud – île australe située à 1 100 milles à l’est du Horn par environ 55° S –, Damien, pris dans des vents de 70 à 80 nœuds et une mer énorme, chavira trois fois de suite et demeura plusieurs minutes quille en l’air. Sa mâture fut dévastée. Après une escale de réparation en Géorgie du Sud, le voilier gagna l’Afrique du Sud, à 3 000 milles de route, sous gréement de fortune. Il prépara une nouvelle campagne australe durant une longue escale à Capetown. Remettant cap au sud en décembre 1971, Damien visita les îles Crozet, Kerguelen, Heard et Macquarie. Mais le mauvais temps, la glace, les perturbations magnétiques firent tourner court la tentative d’atteindre le secteur français de l’Antarctique, la Terre Adélie. Regagnant du nord vers la Tasmanie, l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et traversant tout le Pacifique contre les alizés (Fidji, Tonga, Cook), Damien toucha Tahiti en octobre 1972, où son équipage rencontra Bernard Moitessier. En janvier 1973, il fit route directe depuis Tahiti jusqu’à la péninsule Antarctique (4 500 milles) et toucha l’île Adélaïde trente-sept jours plus tard. C’était la première fois qu’un petit voilier de plaisance mouillait sous le cercle polaire antarctique. Le mauvais temps et la glace furent malheureusement peu propices à cette campagne polaire ; aussi, sitôt la visite de l’archipel des Shetland du Sud et une nouvelle escale en Géorgie, bateau et équipage regagnèrent-ils la civilisation en Argentine (mai 1973) puis le Brésil. Bouclant sa boucle, Damien retrouva La Rochelle en septembre 1973.
Outre des missions et des reportages dans l’Arctique, en Amérique du Nord, au Rwanda, à Mayotte et à la Réunion ainsi qu’une traversée en avion monomoteur de la France aux États-Unis, via l’Écosse, l’Islande, le Groenland et le nord du Canada, Gérard Janichon a gardé intact son goût pour la mer. Il a ainsi navigué en couple ou en solitaire sur Damien 3, goélette en acier de 14 mètres, et sur Damien IV, cotre en aluminium de 11 mètres, dans l’Atlantique Nord et Sud, en Afrique australe, aux tropiques, et a suivi Jérôme et Sally Poncet jusqu’en Antarctique sur Damien II en 1990.
Gérard Janichon a collaboré à de nombreuses revues de mer ou de voyage, françaises (Voiles et voiliers, Loisirs nautiques, Grands reportages, etc.) et étrangères (Sail, National Geographic). De nombreux prix littéraires sont venus récompenser ses ouvrages traduits dans plusieurs langues. Avec Aurina, sa femme marionnettiste, et sa fille Lucie, il réside sur l’île de Ré.
Afficher en entier