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Commentaires sur ses livres

Gore Vidal

Par Henrxy le 5 Mai 2023 Editer
Henrxy
Palimpseste ce sont des souvenirs que Gore Vidal nous livre de façon volontairement désordonné au fur et à mesure qu'ils luis sont revenus pendant les quelques mois qu'il a eu envie de se consacrer à cette tâche. Car il pensait (avec raison)que c'est ainsi que l'on se souvient souvient de sa propre vie quand on veut y repenser. Ici, racontée avec charme et finesse , il nous présente l'histoire de ses quarante premières années : de son enfance à Washington, dans la maison de son grand-père, le sénateur TP Gore, à sa fréquentation des Kennedy(il est apparenté à Jacqueline;..),de l'évocation son seul et grand amour de jeunesse mort à Hiro-Jima, à l'école Pendant la Seconde Guerre mondiale, de ses expériences de jeune prodige littéraire dans les années 1940 et 1950 jusqu'à son entrée en politique dans les années 1960.
Palimpseste est une œuvre irrégulière parfois trop hâtivement écrite, avec des esquisses de personnages et des souvenirs à peine élaborés. Mais c'est aussi un fruit mûr, et souvent excellent, du meilleur style controversé et provocateur de son auteur. Gore Vidal, amateur des polémiques et des disputes avec ses contemporains, radical dans ses jugements sur l'"Empire américain" et la corruption morale et politique, se révèle ici dans toute sa splendeur. la liste des grandes figures de la littérature, du cinéma, de la politique, des arts, etc., qui défile dans ces pages et mirobolante ce qui entraîne une belle quantité de commérages, de méchancetés et de révélations qui s'y répandent. Truman Capote et Anaïs Nin sont, par exemple, des menteurs compulsifs ; Tennessee Williams, que Vidal préfère appeler "l'oiseau glorieux", est obsessionnel et jaloux; EM Forster est un homosexuel refoulé qui se comporte comme un mandarin haineux, dédaigneux et offensant envers ceux qu'il considère comme inférieurs, comme Christopher Isherwood ; les Kennedy sont une famille totalement corrompue, et Jack (John Kennedy) surtout un homme froid, superficiel et téméraire ; et ainsi de suite avec des allusions plus ou moins appuyées à des écrivains tels que Proust, Gide, Cocteau et son amant Jean Marais, Bellow, Steinbeck, Faulkner, Mailer, Ginsberg, Kerouac, Burroughs, Paul Bowles, Mary McCarthy, Lionel Trilling, Daphne du Maurier, Evelyn Waugh, Anthony Powell, CP Snow, Noël Coward, Roberto Calasso, Martin Amis, ou –parmi les politiciens et les gens du spectacle– Eleanor Roosevelt, les ducs de Windsor, la reine Elizabeth, Hillary Clinton, Greta Garbo, Mankiewicz, Frank Capra, Alec Guinness, Charlton Heston, Marlon Brando, Paul Newman, Joanne Woodward, etc. Grâce à l'index des noms propres et des titres d'œuvres et de films en fin d'ouvrage, le lecteur peut facilement trouver toutes sortes de commérages plus ou moins savoureux sur un grand nombre de noms (James Baldwin était appelé par les frères Kennedy « Martin Queen Luther" !).
Heureusement, l'ouvrage ne se réduit pas à un recueil d'anecdotes plus ou moins scandaleuses (sa rencontre sexuelle, fellation comprise avec Jack Kerouac, par exemple). Le talent de Gore Vidal s'illustre surtout dans la recréation de son enfance et de sa puberté : l'école, la vie de famille (splendide vision de son grand-père maternel, l'influent sénateur aveugle Thomas P.Gore); le cercle politique qui a entouré la campagne électorale et plus tard l'administration de John F. Kennedy.
Non moins intéressants sont le portrait du monde diversifié de Broadway et d'Hollywood, que Gore Vidal a si bien connu dans les années cinquante, ainsi que la description de la vie italienne et surtout de Rome et de sa maison à Ravello, sur une falaise surplombant le golfe de Salerne. Vidal est à son meilleur ici : vif, pénétrant, sentimental parfois, mais toujours direct et suggestif dans ses aveux et ses confidences.
Peut-être que l'argument principal qui traverse ces souvenirs est son homoérotisme , qu'il essaie avec insistance de séparer de l'homosexualité, malgré les passages sur la promiscuité qu'il raconte ici et là. En fait, un élément récurrent tout au long de l'œuvre est le souvenir affectueux de son ami adolescent Jimmie Trimble, mort très jeune à la guerre, avec qui il nous dit avoir trouvé l'amour, et avec qui il voulait être enterré! C'est pourquoi il acheta une concession au Rock Creek Park Cemetery à Washington, qu'il partagera avec son compagnon de quarante-quatre ans, Howard Austen !
Les mémoires de Vidal sont vraiment divertissantes et il est étonnant de voir à quel point sa vie semble d'une manière ou d'une autre avoir touché chaque événement et chaque personne importants du XXe siècle. Elles sont remplies de noms et de lieux et traitent assez ouvertement de sa propre sexualité, de ses désirs et de ses conquêtes Son écriture est presque toujours légère, facile et bien écrite et procurent un vrai plaisir de lecture. Son interminable répartie pleine d'esprit n'est sûrement qu'une partie de souvenirs retravaillés et réécrits à la manière d'un palimpseste.
A noter que Vidal a donné une suite à ces mémoires qui démarrent donc lors de sa quarantième année et qui s'intitule en français "A l'estime".
#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay
A propos du livre :
Palimpseste
Palimpseste
Par Henrxy le 12 Mars 2023 Editer
Henrxy
L'ouvrage crée un grand scandale à sa parution, étant le premier roman américain dont les protagonistes, ouvertement homosexuels, n'ont pas de destinée malheureuse à la fin de l'histoire pour avoir défié les conventions sociales (mort, maladie, scandale, etc...).L'un des thèmes principaux du roman est la représentation de l'homme homosexuel comme masculin. Vidal avait l'intention de briser le moule des romans qui, jusque là, représentaient les homosexuels comme des travestis, des ringards solitaires ou des efféminés. Vidal fait intentionnellement de son protagoniste un athlète fort pour défier les superstitions sur le sexe aux États-Unis. Pour approfondir ce sujet, Vidal a écrit le roman dans une prose objective et simple, pour transmettre et documenter la réalité. Le New York Times refuse de critiquer et de publier des publicités sur le roman. En outre, Gore Vidal ne reçoit aucune critique de la plupart des journaux et magazines américains plus de six ans après la parution du roman.
Avec, ce roman, Gore Vidal en avance sur son temps est le premier a représenter l'homosexualité de son héros de manière complètement positive .
La transgression que ce roman impliquait, en posant de manière crue et sans équivoque l'histoire d'amour entre deux hommes, détermina la vie de Gore Vidal : de jeune promesse politique il devint un écrivain censuré par la critique, mais pas par le public, qui fit son livre un best-seller. Sans aucun doute, c'est une œuvre emblématique pour toute une génération qui, grâce à des contributions comme celle de Gore Vidal, a enfin pu se réaffirmer et revendiquer un espace de liberté qui lui était jusque-là refusé.
le roman a des tas de scènes très fortes et une fin… pour le moins surprenante… (celle de la deuxième version est d'ailleurs bien meilleure).
Ce roman assez court est écrit dans une prose lucide, concise et efficace. En 54 Vidal écrit cette histoire d'un garçon homosexuel, sans prétention ni charabia mièvre et sans la mesquinerie, l'opportunisme, la lascivité et l'auto répression qui sévissent encore dans ce monde aujourd'hui et nous apprends à aller de l'avant mais sans perdre nos valeurs. Le protagoniste fait partie de ces personnages qu'on n'oublie pas."
Par ChezVolodia le 31 Mars 2020 Editer
ChezVolodia
Dans ce roman l'auteur met en scène de façon explicite des personnages homosexuels. Ce qui pour l’époque fit de ce livre un pionnier de la littérature lgbt et si le scandale provoqué par sa publication s’est depuis longtemps émoussé, reste que l’auteur a longtemps été mis à l’index.

Dans l’Américaine puritaine des années 1940 on ne pouvait concevoir qu’un homme viril soit homosexuel, ni qu’il tombe amoureux d’un homme viril lui-aussi. La vision du gay (puisque déjà à l’époque ils se dénommaient ainsi) se résumait à la tapette, folle parmi les folles, maniérée, le verbe haut perché, voire, le travesti d’où le trouble et le malaise provoqués à la sortie de ce roman en 1948.

Spoiler(cliquez pour révéler)
Bob et Jim sont étudiants, à la fin de l’année scolaire après la remise des diplômes, ils partent camper et par un concours de circonstances inattendu et involontaire, vont trouver « un état de grâce » dans les bras l’un de l’autre.

En fait, seul Jim est homosexuel et amoureux de Bob qui lui, inconscient et insouciant se « laisse aimer » par affection ce qui fait une différence.

Bob désirant voyager s’engage dans la marine marchande, Jim se donne un an avant de partir lui aussi découvrir le monde. Au fil de ses pérégrinations et de ses rencontres, il occupera divers emplois dont celui de professeur de tennis dans un hôtel de luxe avant de devenir le « petit ami » d’une star vieillissante d’Hollywood, puis d’un écrivain raté. Il rencontrera une croqueuse d’hommes Maria avec qui, malgré les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, se signera son impossibilité de l’amour hétéro.

Désirant toujours rejoindre Bob, il s’engagera dans l’armée d’où il sera réformé pour un problème de rhumatisme articulaires et échouera à New York pour gagner quelque argent afin de concrétiser un désir : ouvrir une école de tennis. Il y retrouvera ses anciens amants et amis, qui l’introduiront dans le monde des personnes en vue de la mode, et de la culture, mais également celui interlope des homosexuels. – s’ensuit une description assez jouissive des conversations, des codes de reconnaissances entre homos (de nos jours, tout ça fait un peu clichés, mais pour l’époque 1930-1950) c’était nouveau pour les non initiés.

Mais toutes ces rencontres n’ont qu’un but, le rapprocher de Bob car c’est toujours lui qu’il recherchera à travers ses rencontres. Au bout de sept ans, d’errances, il finira par rentrer dans la ville de son enfance ou il apprendra que Bob revenu également chez lui s’est transmué en mari et père.

Espérant envers et contre tout retrouver une « connivence » longtemps rêvée et sublimée avec Bob, il tentera des avances qui seront repoussées par celui-ci horrifié. Submergé de rage et de désirs, Jim le violentera avant de refermer la porte sur son passé et de s’échouer dans un des nombreux bars ou les hommes viennent en chasse.


En fermant ce livre je m’aperçois que peu de choses ont changé. Oh bien sûr l’homosexualité est plus facilement assumée à notre époque, nous avons des bars ouvertement gay et plus besoin de femmes pour jouer les cache-tapettes. La drague aussi a évolué, plus directe, pour certains inutiles de faire connaissance, un main « bien placée » et tu sais à qui tu as affaire et ce que l’autre est venu chercher. Tu es devenu comme tant d’autres choses un objet de convoitise et de consommation. Ce qui n’a pas bougé, malgré les années, c’est la « haine » de la vieille tante, le vieux beau qui s’accroche, qui ne comprends pas que son temps est passé, mais lucide il sait qu'il lui faudra payer pour avoir l'illusion d'être aimé, même pour quelques heures. Nous sommes sans pitié !
Par Nath-14 le 23 Juillet 2019 Editer
Nath-14
Un drôle de livre, dont le mérite principal est sans doute d'avoir existé à son époque, et de dépeindre un monde alors encore tabou.
Le personnage principal n'est attachant que par bribes, à des instants aussi rares que succins – d'ailleurs je me suis davantage attachée aux personnages secondaires, qui m'ont semblé plus humains que Jim.
La fin m'est restée en travers de la gorge.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Tant à cause de la réaction de Bob face au geste que Jim fait vers lui, qu'à cause de la monstruosité naissante de Jim dans les dernières pages.

Avec ce livre, l'auteur dresse un portrait intéressant du milieu gay aux USA dans les années 1930-1950. Ça, c'est réussi, sans conteste. En revanche, je n'ai pas compris ce qu'il a cherché à faire avec son personnage principal, trop anthipathique à mon goût, trop froid, ni avec la fin de son livre...
Par JJ83 le 19 Octobre 2011 Editer
JJ83
Un livre en quête de la découverte de sa sexualité dans le milieu gay des années 30 , Les stars les belles maisons , les paillettes mais aussi l amour et les sentiments , tout est la, Dans les lignes et entres les lignes sans vulgarités mais avec réalisme.De la belle littérature gay .

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