Commentaires sur ses livres

Les dessins et les couleurs sont magnifiques. Une histoire d'amour très touchante et bien représentées. J'ai vraiment hâte d'avoir le second tome !

Une jolie découverte, dont j'avais pu lire le chapitre 1 dans le Ki-oon Mag et qui m'avait bien plu par son trait fin, ses couleurs aquarelles et l'étonnante douceur qui se dégage entre Ippei et Kotoko. Deux retraités tous les deux veufs, qui essaient d'aller de l'avant le plus possible, tout en étant retenu par les souvenirs du passé. Leur amour s'installe doucement, presque timidement (ils font penser à des collégiens haha), mais va grandissant au fil des pages. Toutefois, leur âge avancé et les normes sociales se mettent en travers de leur idylle, tout comme leurs familles. J'ai d'ailleurs trouvé celles-ci odieuses, égoïstes et incroyables. Jamais je n'aurais cru qu'on puisse faire preuve de tant d'insensibilité et de virulence envers deux personnages âgées qui retrouvent le bonheur de l'amour. J'ai d'ailleurs été assez troublée et ma lecture s'est retrouvée affectée par les réactions des deux familles, justement. Comment peut-on s'opposer aussi férocement ? De même, j'ai trouvé assez dérangeant qu'Ippei et Kotoko ne puissent se sentir satisfaits et accomplis amoureusement parlant uniquement par les liens du mariage. Ça m'a semblé complètement absurde. Je sais qu'il faut prendre en compte l'âge des personnages et leurs traditions culturelles, mais… ça m'a semblé incohérent de partir du postulat qu'ils ne peuvent être heureux ensemble qu'en se mariant. Or, comme ce dernier semble impossible… est-ce que ça signifie le glas de leur idylle ? Ce serait méga absurde. A voir au tome 2…
Concernant le trait, c'est super doux et soigné. Le manga est entièrement en couleur et en effet aquarelle (je ne sais pas si c'est de l'aquarelle pure qui a été utilisée tout le long du manga…), pour le plus grand plaisir de nos pupilles. Les teintes sont pastels, automnales… et s'adaptent parfaitement à l'époque de l'année !

Un recueil de tranches de vie, joliment illustré que propose ce manga. Poétique, mais triste et brutal, il nous amène à des moments de vie difficiles, des souvenirs d'enfance et de chagrins.

Les différentes histoires nous emmène dans des vies très différentes, mais aussi des tranches d'âge différentes, ce qui est assez original, car l'on peut suivre notamment l'histoire de personnes âgées et c'est assez rare pour le souligner.

Le scénario est beau, l'écriture et les dessins en accord, ce manga est très sympathique à lire. Une seule remarque : la nouvelle avec le professeur dénote totalement du reste du manga et je ne l'ai pas spécialement aimé.

Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/02/26/sous-un-ciel-nouveau/

Extrait :
Dans ce one shot, plusieurs histoires tragiques s’entremêlent, pour offrir une ode à la vie. Pour nos proches disparus, la vie se termine parfois tragiquement, et se sont nous, les vivants qui poursuivront notre chemin, le cœur souvent bien lourd. La mort nous touche tous, même si nous ne connaissions pas notre parent. Encore une fois, vivre, se souvenir de ses personnes, c’est comme leur redonner un peu de souffle, c’est aussi se rappeler les bons moments passés en leur compagnie.

La première histoire est également celle qui clôturera le tome, et comme les deux auteurs, j’aurais aimé en voir plus au sujet de ses personnages. Peut-être même qu’il aurait été possible de créer un lien entre les différentes intrigues ! Dommage que la production du film a été abandonnée. C’est une histoire peu banale, pourtant, beaucoup de familles ont des cas similaires, où les enfants partent avant les parents… Les accidents de la vie ne choisissent pas leurs cibles, ils se contentent de prendre. La première page en couleur, qui aligne tous les personnages importants des différentes histoires est très belle, elle représente aussi ce lien qui les unies. Ses intrigues s’entremêlent, et suivent le fil rouge de la perte d’un être cher, ou de la mort en général. Nous avons tous notre propre ressenti à son sujet. Jeunes, adultes ou bien déjà d’un certain âge, celle-ci n’épargne personne et laisse une marque. Sous un ciel nouveau, met en avant ses personnages, qui peuvent être vous ou moi, les montres face au deuil, mais aussi, sous un ciel nouveau, lorsqu’ils commencent à avancer de nouveau.

L’intrigue « La dernière leçon », n’est pas la plus touchante, mais bien la plus marquante ! De quoi faire des cauchemars aux enfants s’ils avaient un tel professeur. D’un autre côté, il leur montre que la vie peut parfois être bien courte, et qu’ils se doivent donc d’en profiter un maximum, afin de ne pas avoir de regrets. C’est d’ailleurs ce que semblent faire les deux enfants, personnages principaux avec le professeur, de cette histoire. Lui qui aura été ennuyeux pour ses élèves, leur offrira pourtant un dernier cours qu’ils ne seront pas près d’oublier. Le scénariste, Kei Fujii, précise dans son interview qu’il aurait été traumatisé à la place de ses jeunes, tandis que Cocoro Hirai explique sa manœuvre et son choix, de partir vers quelque chose « d’imaginatif » pour cette intrigue. Cette courte histoire peut d’ailleurs facilement nous rappeler les autres, puisqu’elles sont toutes liées à la mort, à une personne partie trop tôt pour quelqu’un.

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J’ai lu le premier tome il y a quelques jours et je n’ai pas pu attendre plus longtemps avant de dévorer la suite. Pour être honnête, je ne m’attendais pas le moins du monde a autant apprécier cette histoire. La musique classique et compagnie ce n’est pas mon dada mais là je me suis laissée prendre au jeu et je suis complètement conquise par cette histoire. C’est hyper prenant et surtout très addictif, on veut toujours en savoir plus! Maintenant, j’attends le prochain tome avec vraiment beaucoup beaucoup d’impatience!

Dans ce second tome, Rui a commencé à jouer et à composer pour Jiang, le groupe de son frère. Après le succès de la première représentation, il se lance à corps perdu dans ce projet, mais tout s’effondre avec le décès brutal de Yugo, victime d’une crise cardiaque… Quand le jeune violoniste prend conscience, pendant un concours, qu’il n’entendra plus jamais la musique de son frère, il quitte la scène, monte sur le toit du bâtiment et se jette dans le vide. Son passager fantomatique le convainc cependant de s’accrocher à la vie… Rui est de retour, et il a une symphonie à créer !

Il y a une chose à laquelle je ne cesse de penser dans cette histoire c’est la puissance qui s’en dégage. C’est un peu comme si on vivait tout ça beaucoup plus intensément que la normale. La puissance qui a été mise dans les émotions ressenties, dans l’ambiance de l’histoire, dans tout finalement, c’est quelque chose qui m’a vraiment marqué. Tout est intense dans ce manga, absolument tout. J’ai également trouvé que ce tome était un peu plus sombre que le premier, notamment en ce qui concerne Beethoven… Ce dernier est bien déterminé à continuer d’entendre et jouer de la musique quitte à prendre le contrôle du corps de Rui.. Et ça le rend terrifiant! Enfin perso, il m’a toujours fait peur avec sa tête, je trouve qu’il avait l’air si méchant mais bon ce n’est pas le sujet haha. Le tome se termine d’une façon qui n’augure clairement rien de bon pour la suite. J’aime beaucoup le personnage de Rui, je le trouve très attachant. J’ai aimé le voir se remettre de ce qu’il a fait, voir comment il a fini par s’en remettre etc… sa façon de se battre, j’aime beaucoup et j’ai hâte de voir ce qui va se passer pour lui par la suite!

C’était un tome plus que passionnant à découvrir, j’ai vraiment adoré. Plus on avance dans notre lecture, plus ça devient intense, limite angoissant finalement. J’ai très hâte de découvrir la suite de ce manga, ce qui va bien pouvoir arriver à Rui, ce que Beethoven va faire encore etc. C’est une histoire si prenante, je ne m’y attendais vraiment pas mais je suis totalement conquise par tout ça!

Très curieuse de découvrir ce titre, je dois avouer que je ne m’attendais pas à être si impliquée. J’ai beaucoup aimé ma lecture. Je trouve que le thème de la musique, n’est pas un thème que l’on voit énormément dans les mangas. Pourtant, c’est un thème que je trouve hyper intéressant et surtout tellement vaste, il y a des tonnes de choses que l’on peut facilement exploiter. D’ailleurs, je trouve qu’ici l’histoire est vraiment originale pour le coup. Originale mais qui fonctionne parfaitement bien!

Dans ce premier tome, Rui grandit dans une famille obsédée par l’excellence. Sa mère veut à tout prix faire de lui et de son aîné Yugo de parfaits interprètes de musique classique. Mais, plus que jouer, le jeune garçon aime composer ! Une mélodie trotte dans sa tête depuis toujours, et une mystérieuse voix qui résonne en lui le conseille, le guide, le critique… l’encourageant sans cesse à améliorer son œuvre. Le compositeur en herbe, loin de s’en inquiéter, se sent conforté par cette présence. Quand le grand-père des deux garçons débarque pour s’assurer de leurs progrès, l’atmosphère se fait plus oppressante que jamais. Rui est interrompu dans sa création, sommé de s’en tenir aux partitions. Quant à Yugo, il refuse de jouer et se fait gifler ! Le grand frère adoré se rebelle et quitte le foyer, laissant Rui plus seul que jamais… À ses côtés, l’ombre se précise, celle d’un compositeur mort plein de regrets… Est-il là pour soutenir le petit génie ou pour l’utiliser à ses propres fins ?

Alors déjà, je trouve que la façon dont la mère de Rui traite ses fils, c’est révoltant. Pour eux elle n’est clairement pas une mère et ça m’a fait vraiment beaucoup de peine de la voir traiter ses propres enfants d’une façon si cruelle. Elle ne pense qu’à la musique et au fait que ses enfants doivent être de véritables prodiges.. et ça peu importe ce qu’ils en pensent, ils feront ce qu’on leur dit de faire et c’est tout.. J’ai beaucoup aimé le fait que la voix présente dans la tête de Rui est celle de Beethoven. C’était hyper intéressant je trouve, surtout quand on découvre la fin. D’ailleurs, en voyant cette fin, j’ai vraiment hâte de découvrir ce que le second tome réserve, ça va être très intéressant. Rui adore composer et passe d’ailleurs tout son temps libre à laisser libre cours à son talent mais pour sa mère il ne doit que s’en tenir au partition.. Ça m’a fait de la peine de le voir si fermé alors que lorsqu’il pratique la musique qu’il aime, son visage s’illumine tant il rayonne de bonheur. J’ai bien aimé avoir un petit aperçu de Beethoven à la fin, quand il explique tout à Rui. Je sens que le second tome va être très intéressant à suivre!

Un premier tome qui m’a agréablement surprise. Je suis très curieuse de découvrir les autres tomes au fur et à mesure. La suite s’annonce hyper intéressante avec les révélations que l’on a la fin de ce premier opus. J’ai adoré l’histoire en elle même, ce jeune homme qui entend la voix de Beethoven dans sa tête, qui a une mère beaucoup trop stricte alors que lui adore composer mais qui doit le faire en cachette etc. C’était vraiment intéressant à lire et j’ai hâte de me plonger dans le second tome!

Ouah ! Très recherché et sombre comme histoire !
Ne lisez surtout pas si vous souhaitez une lecture agréable tranquille et musicale !
C'est vraiment sombre, mais intéressante, le graphisme est très particulier mais attire le regard

Les temps retrouvés est une duologie manga mais c’est un grand format, en couleur et avec un sens de lecture franco-belge. Il n’y a pas que la forme qui change, l’histoire aussi est étonnante. Une fois n’est pas coutume, ce sont les personnes âgées qui vont être le coeur de l’histoire et pour eux même pas une relation intergénérationnelle.
Un vieil homme et une vieille femme vivent chacun chez leur famille. En tant que personne âgée et veuve, ils sont tolérés mais ne doivent pas faire de vague. C’est comme si leur vie était déjà derrière eux et qu’ils ne doivent pas gâcher celle de leurs enfants. Heureusement il y a le centre où ils peuvent se retrouver entre personnes de la même génération.
Tout le manga va tourner autour de leur quotidien et des questionnements spécifiques de cet âge. Quelles sont les relations possibles ? Quelles sont les activités acceptables ? Qu'est-ce qu'on a encore le droit de faire quand on est vieux ? Est-ce qu'on est vraiment périmé ? Doit-on tout oublier et redevenir vaguement un paquet qu'on pose dans un coin ? Ou pas ? Le poids de la société japonaise est écrasant et en même temps assez universel. L’histoire est magnifique, c’est touchant et on a un magnifique équilibre entre amour, amitié et solidarité. Suivre ce groupe hyper attachant de personnes âgées qui interagissent ça fait un bien fou. Il y a juste la bonne dose de mélancolie pour émouvoir les lecteurs.

Une lecture captivante sur l'éphémère du temps qui file à toute vitesse. J'ai été ébloui(e) par les dessins à la fois colorés et minutieusement détaillés.

Vraiment charmant, et les dessins sont magnifiques !

Une bande dessinée adorable, racontant une histoire d’amour tardive et proscrite par leur famille respective. Mais grâce au pouvoir de l’amour et au soutien de leurs amis, Ippei et Kotoko vont pouvoir vivre leur vie comme ils le souhaitent : ensemble jusqu’au bout.

C'est une histoire très touchante qui nous montre que l'amour n'a pas d'âge.
J'ai beaucoup aimé ces 2 tomes.
Les dessins sont vraiment jolis, et l'histoire l'est encore plus, j'ai eu les larmes aux yeux tout le long, j'ai par moments été énervée, mais cette histoire est juste incroyable.

Je ne le dirais jamais assez souvent, mais j’adore les histoires, que les auteurs nous présentent, avec des personnages du 3e âge à l’avant-scène. Ils apportent une autre dimension et surtout une belle profondeur dans l’histoire. Je lève mon chapeau à ces auteurs qui osent utiliser leurs histoires pour enrichir celle qu’ils nous construisent au fil du temps. Les personnes âgées ont tellement à nous apprendre. Ils ont du vécu et une vie tellement riche!
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​Dans ce manga, nous faisons la connaissance de Ippei, un bon vieux Monsieur, qui malgré ses maux du quotidien, se tient en forme et semble avoir l’âme espiègle par moment. Toujours entouré de ses acolytes de la maison de retraite, il fera la connaissance de Kotoko, une enseignante retraitée, qui fait maintenant partie du club de musique du centre Gin. Veuf, Ippei pensait terminer sa vie seule, mais le destin en a visiblement décidé autrement. Dès que ces yeux se sont posés sur elle, son cœur a fait trois tours. Évidemment, quand nous sommes septuagénaires, on ne flirte pas comme lorsque nous avions 20 ans. Comment réapprendre à séduire l’autre personne à cet âge ? Est-ce réaliste de penser à refaire sa vie lorsque nous sommes sur nos derniers miles? Ippei se pose tant de questions face à cette nouvelle réalité qui s’ouvre à lui. Et que dira son fils? Le verra-t-il comme une trahison envers sa défunte mère?

L’auteure touche, selon moi, un point sensible de notre société. Beaucoup de gens se sentent inconfortables avec l’amour que peuvent ressentir les personnes plus âgées. Pourquoi ce malaise? Pour ma part, je trouve ça beau! Inspirant même. Ça nous démontre que l’amour n’a effectivement pas d’âge et que c’est le cœur qui compte et non le nombre de bougies qui s’ajoute à nos bagages. Il est important de parler de cet amour qui selon moi est beaucoup plus sincère que celle en étant jeune. Et l’auteure nous le démontre d’une belle manière. Avec toute cette sensibilité que les illustrations laissent paraître. Cette douceur qui s’en dégage, on pourrait même y déceler une certaine tristesse et de la mélancolie. Je me suis tout simplement bercée par ces douces couleurs et la richesse des illustrations. J’avais envie d’aller au front avec Ippei et Kotoko et me battre auprès d’eux pour qu’ils puissent vivre leur amour.

Un manga pour lequel nous ne pouvons passer à côté. Ce diptyque a tant à nous apprendre. Et elle prend encore plus son sens en temps de pandémie puisque beaucoup de famille se voit détruite par la perte d’être cher dans ces tranches d’âges. Laissez-vous séduire par ces personnages hauts en couleur qui peuplent l’univers de «Les temps retrouvés». Un immense coup de cœur pour ma part!


Source : https://frogzine.weebly.com/chroniqueslitteraires/les-temps-retrouves-t1

J’ai tout de suite eu envie de lire ce manga dès que j’ai vu les premières publicités. Cette histoire d’amour qui sort de l’ordinaire était intrigante et surprenante. Et cette couverture colorée donnait très envie d’y voir plus près. Pour ma part, je trouve que ça tient ses promesses et ce premier tome a été un petit coup de coeur.

Très beau manga. Une histoire tout en douceur d’un homme et d’une femme âgés et tous deux veufs mais qui, de façon totalement inattendue finissent par retrouver l’amour sur le tard en se trouvant l’un l’autre. Ippei et Kotoko sont deux personnages très attachants.

Plusieurs questions se posent : peut-on refaire sa vie lorsqu’elle celle-ci est plus derrière nous ? Comment faire accepter ce genre de relation à la famille ? Doit-on se sentir coupable de refaire sa vie lorsqu’on l’a déjà faite et construite ?


On est à la fois heureux de ce nouvel amour qui se présente à Ippei et Kotoko et triste que leurs familles ne le conçoivent pas. Les arguments sont exactement ceux attendus : oubli du compagnon/compagne défunt(e), le ridicule d’un remariage si tardif, le non respect des conventions, la question de l’héritage… Les proches jouent forcément sur la culpabilité de Ippei et Kotoko pour les faire changer d’avis.


(La suite de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2020/09/14/les-temps-retrouves-tome-1-de-kei-fuji-torimodosa-reta-jikan-2019/)

Une belle BD pleine de charmes!