Livres - Bibliographie

Prochain épisode

En Suisse, un révolutionnaire québécois a la mission d'abattre un agent lié aux forces fédéralistes canadiennes.

L'auteur

Né à Montréal en 1929, Hubert Aquin a été romancier, scénariste, journaliste, directeur de la revue Liberté, de 1961 à 1971, et directeur littéraire aux Éditions La Presse au milieu des années 1970.Surtout connu pour son roman Prochain épisode publié à Montréal en 1965, à Paris en 1966 et, en traduction anglaise, à Toronto en 1967, Hubert Aquin a profondément marqué la conscience littéraire du Québec par le questionnement multiple – politique, esthétique, philosophique – que son œuvre a mis en branle. Hubert Aquin a mis fin à ses jours le 15 mars 1977.Édition critique établie par Jacques Allard, Claude Sabourin et Guy Allain

Juste avant de mourir, Hubert Aquin a eu le temps de trouver un titre à ce recueil d'essais et d'ordonner les textes qui le composent. Depuis, Blocs erratiques est devenu un classique de notre littérature. II rassemble des textes qui balisent le parcours de cet écrivain exceptionnel auréole d'une lumière tragique. À 1'image de 1'ensemble de 1'oeuvre d'Aquin, ce livre est traversé par les thèmes de la vitesse, de 1'amour et de la démesure.

Un couple entreprend un voyage initiatique vers le Svalbard, en Norvège. Mais au-delà du périple qui signifiera la rupture des liens qui les unissent, Nicolas et Sylvie se lancent avant tout à la découverte d'eux-mêmes. Empruntant à l'écriture cinématographique son langage, ses effets théâtraux et jusqu'à la forme même du scénario, Neige noire, de mises en abyme en trompe l'œil, d'anamorphoses enjeux de miroir, traduits les procurations politiques et esthétique de l'auteur de Prochain Épisode qui s'emploie ici à démonter la machines romanesque, tout en l'asservissant à ses fins. Par ses nombreuses allusions littéraires, à Catulle, Nabokov, Borges, Neige noire entrelace un discours littéraire et un discours philosophique sur la sexualité, la mort et le passage du temps et marque un point d'orgue dans l'oeuvre d'Hubert Aquin. Singulier, total, désespéré, Neige noire est un grand roman.

Recueil provocateur et disparate, Point de fuite en a dérouté plus d'un lors de sa parution en 1971. C'est pourtant dans ce volume d'essais bigarrés qu'Hubert Aquin brosse le portrait le plus juste de son esthétique littéraire, dominée par le baroque et l'outrance. Les dix-huit textes de Point de fuite ont en commun la mort et l'échec et forment un éloquent contrepoint aux romans Prochain épisode, Trou de mémoire et L'Antiphonaire, qui avaient d'abord fait la réputation de l'écrivain.

Guylaine Massoutre a préparé cette édition critique de Point de fuite - une clé indispensable pour accéder à l'univers d'Hubert Aquin.

Source: http://www.archambault.ca/aquin-hubert-point-de-fuite-ACH000844096-fr-pr

Dans la banlieue de San Diego ou à travers l’Europe du XVIe siècle, des couples se font et se défont, tandis que l’épilepsie frappe certains êtres avec la régularité d’un métronome. Que dit Hubert Aquin dans ce roman touffu, à l’érudition troublante ? Que l’homme est seul. Que la femme l’est peut-être davantage. Et, comme l’a dit saint Bonaventure, qu’il faut savoir mourir et entrer dans l’obscurité.

«Rien ne m’a motivée, rien ne motivera jamais personne à écrire ainsi, sans ordre, ce que je m’apprête à écrire. Rien n’est nécessaire ; ce qui revient à dire que tout est aléatoire ou presque tout. » — HUBERT AQUIN

Source: http://www.livres-bq.com/catalogue/3-l-antiphonaire.html

Empruntant au roman policier et au récit baroque certains de leurs plus beaux effets, Trou de mémoire marque un moment important dans l'œuvre d'Hubert Aquin. Tous les grands thèmes qui traverseront celle-ci y sont réunis : l'amour, la mort, la quête d'identité, la violence et la transgression sexuelle. Trompe-l'oeil, jeux de miroirs, labyrinthe, Trou de mémoire est le récit d'une errance qui ne trouve son aboutissement que dans la littérature.

source: http://www.babelio.com/livres/Aquin-Trou-de-memoire/64355

Dès les premiers mots de ce texte, écrit en 1959 et resté inédit jusqu’au début des années 1990, les dés sont jetés: «Tout est fini.» Entre le désespoir et la folie, le journaliste René Lallemant revoit en accéléré les étapes de sa relation avec Madeleine Vallin et fait parallèlement le procès impitoyable de sa grande fatigue existentielle. Un roman sur la jalousie qu’on lit presque comme un journal personnel, où tous les masques tombent, et, en premier, celui de la fiction littéraire. L’invention de la mort jette un éclairage essentiel sur l’œuvre d’Hubert Aquin et tisse un pont entre les écrits de jeunesse et ceux de la maturité.