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J'ai donc fait la connaissance du personnage principal, Thibault Morel. Il est originaire du Jura, et a passé ses études universitaires à Besançon. Il est maintenant CPE, Conseiller Scolaire d'Éducation, au collège Voltaire de Besançon. Ce quartier se trouve dans le plus grand quartier de la ville, la Planoise. C'est une ville dans la ville avec son fonctionnement autonome. Thibault emménage dans un immeuble du quartier. Il sait ce qu'est la vie dans cet endroit, mais il se dit, avec raison, que pour mieux comprendre les jeunes qui sont sous son autorité au collège, il faut vivre au même endroit qu'eux. Thibault, c'est le genre de mec droit, juste et honnête. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que l'appartement en face du sien est un "four", comprenez un point de deal tenu par des frères albanais. Tous les jours, c'est un véritable défilé pour avoir sa dose de shit. Mais, lorsque les frères sont abattus dans un règlement de compte, leur planque n'est pas trouvée par la police. Il fallait pour cela déplacer une baignoire et trouver la trappe qui mène à l'appartement du dessous, fermé et condamné, où se trouvent l'argent, le shit, les armes. Planque que découvre Thibault et sa voisine Myriam Ramla. Que faire de tout cela ? Le plus simple aurait été de le dire à la police, mais Thibault aimerait aider les enfants de son collège qui ne peuvent pas partir en voyage de classe, Myriam aimerait aider les gens pauvres de son association d'entraide. Le choix est vite fait lorsqu'ils calculent ce qu'ils pourraient gagner en revendant ce shit, et décident donc de continuer les affaires du four.
Les voilà tous les deux lancés dans une affaire où ils deviennent en quelque sorte les Robin des bois de la cité de la Planoise. Ils viennent en aide aux gens dans le besoin, leur envoie de l'argent, Thibault aide son frère restaurateur, Myriam vient en aide aux habitants. Il ne garde pour eux que ce dont ils ont besoin. Mais ils n'ont pas pensé à tout ce que cela allait entraîner, le stock de shit diminue, et quoi faire après ? Je vous laisserais le découvrir en lisant ce livre, mais franchement, je ne pensais pas prendre ce chemin en commençant cette lecture. Je me suis retrouvée à avoir de l'empathie pour des gens qui écoulent du shit parce qu'ils font le bien autour d'eux avec l'argent. Pour ça, l'auteur a fait très fort. Je n'étais pas d'accord avec les décisions prises par Thibault, mais je le comprenais et j'avais même peur pour lui. C'est le monde à l'envers.
Pour ça, le suspense est bien mené, je me suis posé une tonne de questions, j'ai eu peur pour les personnages, et ce jusqu'à la fin. Car entre la police qui mène l'enquête, les autres dealers jaloux du succès de ce four, Thibault n'est pas à l'abri. C'est cela qui crée le suspense. L'auteur a très bien construit ses personnages, les faisant évoluer petit à petit, ils sont attachants et on a envie que tout aille bien pour eux. Les autres personnages sont tous aussi bien travaillés.
Il y a un personnage important dans cette histoire, c'est la Planoise. À elle seule, elle prend autant de place que le protagoniste. L'auteur la connait très bien puisqu'il y a vécu. Il est juste dans sa façon de dépeindre la vie qui y règne. Il ne brosse pas un tableau trop sombre, il montre ce qui est, de bien comme de mal. Il parle aussi très bien de la vie au collège, du côté enseignants comme du côté élèves, les difficultés de faire comprendre à un gamin qu'il faut étudier pour sa vie future alors que ses copains gagnent des sous facilement avec les différents trafics en tout genre. L'auteur se montre fin psychologue, bienveillant et réaliste avec ce qui fait la vie d'un quartier. Ce livre est vraiment plus qu'un polar. C'est aussi le récit d'une société qui ne va pas bien, et j'ai beaucoup apprécié que l'auteur parle de tout cela sans jugement, sans parti pris, sans faire de caricature non plus. Il montre ce qui est, le bon comme le mauvais.
Le style de l'auteur est très bon, très fluide. J'ai aimé son écriture très "parlée", avec les mots communs à tous, l'argot des jeunes et des cités. Pas de grande littérature, mais ce n'est pas du tout ce que je recherchais en ouvrant ce livre. Cela aurait même été déplacé. Ce langage rend le récit très réaliste, j'avais l'impression d'être avec les personnages, en tout cas je les imaginais très bien. L'auteur a su rendre son récit très addictif et ce dès les premières pages. J'étais tenue en haleine par le fait de savoir jusqu'où les personnages allaient pouvoir aller. L'auteur a très bien su doser son récit pour le rendre attractif et difficile à quitter. Ce qui me restera de plus marquant avec ce livre, est d'avoir ressenti de la sympathie pour des personnages qui dealent de la drogue. C'est quand même un truc assez dingue quand j'y pense, de vouloir que le personnage s'en sorte dans son deal de shit. C'est la grande force de ce livre. Et le tout arrosé d'humour et de dérision, avec des situations parfois cocasses, qui allègent la lecture et le propos sérieux.
J'ai bien aimé cette lecture. Je suis très contente d'avoir découvert Jacky Schwartzmann, je vais le suivre car j'aimerais beaucoup le lire à nouveau. J'ai parcouru sa bibliographie et j'ai noté un titre qui me tente bien, "Kasso", qui se passe aussi à Besançon. J'ai aimé sa plume, son style, son analyse de la société, son humour, sa bienveillance. Je ne peux que vous inviter à lire ce roman et découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas encore. Le bandeau du livre "Un Breaking Bad hilarant à Besançon" m'a un peu fait peur au début car je n'ai pas trop accroché à cette série, j'ai de loin préféré ce roman.
Shit !
Shit !
Shit !
J'ai vraiment aimé, j'ai rigolé du début à la fin.
C'est avec joie que j'ai fait la découverte de cet auteur, une écriture fluide et moderne.
Un scénario hilarant, des personnages attachants, une conclusion remarquable.
Que dire de plus? Je serais ravie de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
Kasso
Pension complète
Shit !
Shit !
Shit !
Kasso
Pyongyang 1071
Grand bien nous en a pris !!!...
Dès la première page j'ai aimé... le style, l'écriture sacarstique, drôle, énergique, à l'humour caustique, le langage, qui me parle à moi comme moi je parle, et puis les réflexions marrantes sur les gens et la vie. C'est politiquement incorrect, voire carrément immoral mais putain qu'est-ce que c'est bon à une époque où on doit bien mesurer chaque parole qui sort et où, par exemple, manifester pour une bonne cause est devenu très mal.
Jacky Schwartzmann met des "horreurs" dans la bouche de Thibault Morel qui est CPE dans un collège en zone sensible, il a des pensées, des idées, des réflexions sur le consumérisme, la superficialité et la futilité, que j'ai adorées. Et je me suis mise à imaginer le surgé de mon adolescence parler comme ça, le mal surnommé Baloo, costard-cravate, gros connard et distributeur de baffes. Et non, ça le fait pas !
Thibault, et Myriam sa voisine, deviennent dealer pour la bonne cause et experts en blanchiment d'argent sale. Des Robin des bois de la zone en somme. Ils dealent et font le bien autour d'eux et on part dans des délires souvent très drôle. Ça nous présente le trafic de drogue comme une économie parallèle indispensable qui fait du bien à tout le monde. Tiens, tiens…
Je mettrai toutefois un bémol dans ce roman. J'ai failli l'adorer. Mais page 60, ceux qui ne veulent pas de porc à la cantine ont raison alors que ceux qui veulent manger végétarien sont des ayatollahs de la bouffe. Pourquoi ??? Sans porc c'est bien, sans viande c'est haram ?? Hallal oui, veggie non ! Mais qui pense ça d'ailleurs ? Jacky Schwartzmann ou Thibault Morel ? Parce que là, tout comme Thibault Morel juge les crétins de tous poils qui ont des valeurs foireuses, il pourrait s'auto-juger pour intolérance crasse, zéro empathie, ouverture d'esprit en berne et conscience écologique inexistante. Finalement, pages 104 et 105 on a la preuve que Thibault est un crétin borné qui parle de ce qu'il ne connaît pas, assénant au passage des clichés ressassés jusqu'à l'écœurement "[…] nous mangerions du foin et des pruneaux arrosés de jus de pissenlit". Dommage, je l'aimais bien avant d'avoir la certitude que c'est un ayatollah du carnisme avec une pensée de boomer. Et encore une couche page 200 et 201 : antispéciste militante = asexuée. Waouhhh c'est du lourd ça ! Surtout du gros relou ! L'auteur aurait-il des comptes à régler ? Mais revenons à nos dealers…
Ils font le bien de beaucoup de familles dans le besoin, mais en vendant de la drogue. Hmmm, Hmmm… Auto-entreprenariat dans le shit, ONG du spliff, vision à grande échelle, adrénaline, le grand frisson du risque mais le risque de se faire coffrer ou pire, se faire buter.
N'empêche, sous ces airs de grosse farce invraisemblable, ce livre nous énumère un paquet de travers de notre société et nous dit que l'égalité des chances c'est plutôt une vue de l'esprit. C'est le système D qui prévaut quand on n'a pas la chance d'être né au bon endroit.
Ce roman embarque le lecteur dès la première page, l'écriture est fluide et dynamique. J'ai aimé beaucoup de choses, notamment ce que ça dit de nous, des salauds et des gens bien, du monde tel qu'il est, absurde et dégueulasse, qui porte certains très au dessus du sommet tout en laissant beaucoup d'autres dans le caniveau.
C'est souvent drôle et même jubilatoire, mais exaspérant tout autant. L'auteur se veut peut-être un peu trop donneur de leçon, pensant détenir La Vérité. Ou alors c'était du second degré, mais vraiment je ne sais pas.
Shit !
J’y allais un peu à reculons car je ne savais pas trop à quoi m’attendre en termes de thriller à partir de la quatrième de couverture.
L’humour est cash, franc, grinçant frôlant parfois la vulgarité, mais je me surprenais à sourire voire à rire en lisant ce court roman. Jacky Toudic est cynique, calculateur mais au fond attachant.
Alors, en ouvrant se livre, il faut se dire que l’auteur casse les codes. Nous ne sommes pas dans un thriller comme on l’entend habituellement et je trouve que même s’il est très bien écrit, le côté thriller arrive trop tard à mon goût. Néanmoins, je tiens à souligner le coup de maître, la qualité d’écriture de Jacky Schwartzmann. J’ai été scotchée sur la fin du roman et puis cette histoire n’est pas sans faire un clin d’œil à l’affaire Rocancourt (même s’il n’était le sosie de personne). Il est à noter donc que vous y trouverez de nombreuses références cinématographiques, musicales ou encore littéraires.
Et sans être une déception car je suis ravie d’avoir découvert la plume de l’auteur, je suis restée sur ma faim concernant la partie thriller qui arrive sur la fin du roman. Mais je comprends aussi qu’il était important de poser le cadre de l’histoire.
Kasso
La description taillée au scalpel de certains personnages est un régal. Les expressions et comparaisons utilisées par l’auteur m’ont souvent fait rire.
En bref, j’ai aimé le style et l’humour employé.
Par contre j’ai eu beaucoup de mal avec l’histoire, j’ai trouvé ça long et lent. Et c’est surtout la coupure au niveau de chaque chapitre qui m’a gênée. C’était tellement flagrant que l’on changeait de chapitre que cela me faisait sortir de l’histoire dans laquelle j’étais plongée. Et c’était très frustrant.
Shit !
Kasso
Thibault est conseiller d'éducation dans un collège à Planoise, cité sensible de la banlieue de Besançon. Lorsqu'en face de chez lui, les deux albanais qui gèrent le four de son immeuble s'entretuent lors d'un règlement de comptes, par un hasard de circonstances, il reprend le business à son compte avec sa voisine.
Le duo improbable Thibault-Myriam fonctionne à merveille. Ils sont attachants et complémentaires. Toujours pour la bonne cause, ces généreux apprentis dealers vont vite se voir embarqués dans des affaires qui les dépassent. Ces Robins des Bois des temps modernes vont se prendre au jeu du marketing et devenir des entrepreneurs hors pair afin d'améliorer la vie des habitants de Planoise.
Les situations cocasses s'enchainent, un certain suspense s'installe et on se demande comment tout cela va se terminer. Je vous laisserai le découvrir.
Dans ce roman, Jacky Schwartzmann nous parle de sujets sociétaux à travers le prisme de l'humour et n'hésite pas, au passage, à faire passer quelques messages. La vie dans cette cité il connait bien, il y a grandi. En fin observateur, il nous en livre une critique caustique et mordante mais parfois aussi bienveillante. Une analyse du milieu des trafiquants tournée en dérision, à la fois ironique et pleine de tendresse. Une intrigue drôle et enlevée avec des personnages tout autant barrés qui fait parfaitement le job, nous divertir.
J'ai découvert l'auteur il y a deux ans avec Kasso et je n'ai pas hésité une seconde lorsque Babelio m'a proposé ce "breaking bad hilarant à Besançon" lors d'une masse critique privilégiée. Je les remercie, ainsi que les Éditions du Seuil, pour cette lecture jubilatoire.
Un roman à l'humour décalé et décapant, immoral et irrévérencieux. Un vrai régal ! Entre deux lectures plus exigeantes, un peu de "légèreté" ça passe crème. Détente et divertissement garantis.
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Shit !