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Jacques Richard

Auteur

8 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Jacques-5 2017-11-06T18:33:28+01:00

Biographie

Biographie

Né à Bruxelles en 1951, de père français et de mère flamande, Jacques Richard a passé son enfance en Algérie. Il est devenu peintre après avoir fait en Belgique des études de musique et de peinture. Il enseigne la peinture et le dessin. Il a publié entre autres Le Carré des Allemands, roman, 2016, deux recueils de nouvelles et deux récits, dont Petit Traître, finaliste du Prix Rossel 2012 et Prix Franz de Wever de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Bibliographie

• Le carré des Allemands, journal d’un autre, roman, Éditions de la Différence, Paris, février 2016

• Tout est maintenant, cycle de 5 mélodies pour voix de soprano et piano, musique de Philippe Verkaeren, poèmes de Jacques Richard, Éditions musicales Bayart-Nizet, Stavelot, juin 2016

• Scènes d’amour…et autres cruautés, nouvelles, Collection Vents du Nord, Zellige, Paris, septembre 2015

• L’homme, peut-être… et autres illusions, nouvelles, Collection Vents du Nord, Zellige, Paris, février 2014

• Tableau de circonstance, contribution à la revue Marginales, nouvelle, Bruxelles, mars 2014.

• Je vais au supermarché, contribution à Un jour, une librairie, nouvelles, éditions Genèse, Paris-Bruxelles, 2014

• Petit traître, récit, Editions Albertine, Paris, février 2012.

• La Plage d’Oran, récit, Éditions Albertine, Paris, février 2010.

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0 Citations 5 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Jacques Richard

Sortie Poche France/Français : 2016-02-04

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par NathalieCez 2016-06-16T10:10:20+02:00
Le Carré des Allemands

Lechatquilit.e-monsite.com

Le carré de Allemands de Jacques RICHARD

Ce livre est écrit sous forme de carnet, où chacun se raconte,enfin, raconte l’autre, le fils qui raconte le père qui a participé à la guerre, celui qui a tué, des hommes, des femmes, et même des enfants. Les phrases claquent comme des coups de fusils. Elles sont brèves et font mal.

Ce livre est intense et émouvant.

Extraits :

Pourquoi s’engage-t-on à dix sept ans ? Pour voyager, pour quitter la pauvreté, le pavé, le métro. Pour vivre une aventure. Pour vivre tout court. Même si voyager, vivre, c’est faire la guerre, cette guerre là, même si c’est cette guerre là, c’est aider à tuer des hommes, des femmes et des enfants. La guerre, sa guerre, c’était ça. Un monde devenu obscur. Il a pénétré, s’est engagé sur la face noire. Là, tout est possible. Tout peut se faire. Et c’est ce qu’il a vu faire, ce qu’il a laissé faire. Ce qu’il a fait. Je ne sais pas.

Toute ma vie est passée. Et elle était entre les parenthèses de ça. Derrière la vitre de ça. De ces récits inavouables. De cette histoire irracontable, même par moi qui n’y étais pas. L’histoire d’un de ces paumés, revenus étranger comme tous les autres, comme ce chat, c’est l’histoire tout court. Peut être pas tout à fait vraie, mais pas fausse non plus. C’est tuer des gens. Broyer des vies. Le crime était collectif, mais chacun l’a commis seul. Chacun s’est trouvé seul avant, pendant, après. Tout seul avec ce qu’il s’est passé, tout seul devant l’horreur. On est aussi seul quand on la commet que quand on la subit.

Histoire d’un criminel de guerre.

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Commentaire ajouté par Jacques-5 2017-11-06T18:47:12+01:00
Le Carré des Allemands

Mon père, ce bourreau par Stéphanie de Saint-Marc

En attendant Nadeau n°4, le 24 février 2016

Roman, comme l’indique la couverture ? Journal, comme le dit le titre ? Le carré des Allemands : Journal d’un autre, le bref texte de Jacques Richard, est en tout cas d’une force peu commune et fait entendre un « je » puissamment nourri de vécu, intensément vibrant et présent, familier dans sa chair du rôle du bourreau et de l’expérience du mal.

Le carré des Allemands est le livre d’une fuite et d’une quête impossible. Un fils cherche son père disparu. Un père fuit son foyer, ailleurs, plus loin, toujours plus loin, dans le but d’échapper à l’emprise d’une faute indicible. L’un et l’autre sont semblables, marqués tous deux de malheur et de culpabilité. On apprendra comme au détour des pages que le fuyard fait partie de la LVF pendant la guerre – 638e régiment d’Infanterie de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme – puis que, rescapé, il est versé en renfort de la Waffen-SS. Aide-bourreau des Juifs. « Quels enfants as-tu assassinés pour fuir, après, sous le regard des tiens ? Qu’est-ce donc que tu as fait pour que le tien d’enfant ne puisse rien d’autre que s’enfuir à son tour ? », interroge le fils.

À quoi ressemble un bourreau ? À quoi ressemble un homme pris dans un système de mort ? Jacques Richard, par touches, trace son portrait. D’où vient celui-ci et quelle est son histoire ? Par bribes, par éclairs de conscience successifs, le fils raconte son père en parlant de lui-même, sondant les zones les plus sombres que l’un et l’autre portent en eux comme des prisons. La fascination de la mort. Le poids de la faute.

Le narrateur vit aujourd’hui quelque part dans une ville en territoire flamand. Reclus, il occupe une chambre-cave en entresol, une fenêtre donne sur un centre psychiatrique, des jambes passent dans la rue… Une femme au visage masculin, connue dans la jeunesse et retrouvée à l’âge adulte, rencontre la trajectoire de cet homme solitaire. Avec elle, il reconstitue les pièces du puzzle : le père, la mère fuyant la France après la guerre pour traverser la Méditerranée. Enfant, l’Afrique, l’Algérie, et, là, le père volatilisé, disparu dans la tourmente des « événements », puis plus jamais revu. Auprès de cette femme aux traits anguleux revenue du passé, il se souvient. Le trouble sexuel de son adolescence, la présence singulière, hardie, de la fille qu’elle était, le goût de transgression, de sueur, de salive mouillée de gitane auquel elle est associée. Leurs jeux de regards, ce qu’ils offrent et ce qu’ils retiennent. L’excitation de la mort, aussi, donnée à des chatons sous les yeux de la fille. Sexe et mort confondus sous un même regard.

Dans une écriture trouée de silences, par des mots crus parfois, Jacques Richard retrace au fil d’une chronologie bouleversée l’itinéraire d’un fils en quête de son père, entre absence et présence. Celui d’un fils qui peut dire : « Et s’il revenait il faudrait que je meure ou bien que je le tue ». Celui d’un fils qui peut dire encore : « Et s’il revenait, il faudrait qu’il m’embrasse, me serre dans ses bras. Ou alors qu’il m’achève. » À travers un destin original, ce livre tâtonnant, d’une intelligence aiguë, explore comme en tremblant les territoires obscurs qui habitent chacun de nous.

Stéphanie de Saint-Marc

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Commentaire ajouté par Jacques-5 2017-11-06T18:53:43+01:00
Le Carré des Allemands

Mal de père par Anthony Dufraisse

Le Matricule des Anges, n° 171 - mas 2016

Troublant roman de Jacques Richard, sous forme de carnets, qui interroge l’extrême violence des hommes.

Jusqu’à ce premier roman, le nom de Jacques Richard, auteur de nouvelles surtout, nous était inconnu. Découvrir cet écrivain belge, par ailleurs peintre, à travers cette « histoire d’un criminel de guerre », « histoire irracontable », c’est une claque. Cette quête d’un père qui a frayé avec la Waffen-SS est d’une saisissante intensité, comme seuls le sont les « récits inavouables ». Jacques Richard écrit comme on marche dans l’obscurité : à tâtons. Ou comme on parlerait dans un moment d’égarement : à bâtons rompus. Entre soliloques du narrateur et tentatives de reconstitution du passé de ce père fantomatique, les séquences se donnent comme des flashs aveuglants tisonnant la plus noire des nuits. Kaléidoscope de visions hallucinées, le récit évolue dans un flou inquiétant qui n’est pas sans faire penser à ces cauchemars dont l’emprise est sur nous d’autant plus forte que l’on se débat pour s’y soustraire. L’éclatement de la composition, illustré par la forme du carnet (« Par moments, on dirait un puzzle ! J’essaie de rassembler les morceaux »), a quelque chose de la mécanique du Nouveau Roman qui déstructurait la narration pour donner à voir autrement la temporalité des situations et des consciences. On pourrait parler d’un livre à fragmentation comme on le dit d’une bombe : « Nous sommes dans un jeu de miroirs, de fragments où personnene se voit tout entier ». Dans ce portrait d’un bourreau, Jacques Richard interroge l’altérité extrême de la figure paternelle, sa monstruosité, sans juger jamais, sans, non plus, exonérer cette âme damnée. Exhumant l’histoire par bribes, il questionne le mal possible en soi, ces extrêmes où l’on pourrait, sait-on jamais, tomber à son tour. Le narrateur se collette avec les forces d’un mal qu’il libère à mesure qu’il croit, ou craint, d’en trouver en lui les traces, comme laissées par un héritage maudit. À la manière d’un tableau flamand du Moyen Âge, l’écriture – des phrases courtes, crues, aiguës – entend donc « exhiber l’innommable, l’ignoble, l’intérieur d’un homme ». Jamais Richard ne voile la violence infligée, elle est le prix à payer pour s’extirper d’un trou noir, gouffre aux relents de soufre. Monologué ou faussement dialogué, le récit ouvre des abîmes de perplexité, face à cette peur du pire qu’on porte peut-être en soi, comme ne cesse de le redouter le fils. Au demeurant, la proximité d’un institut psychiatrique tout à côté du lieu, un entresol où le narrateur semble s’être claquemuré avec ses obsessions, laissent suggérer que la folie guette, rôdeuse affamée qui jetterait bien son dévolu sur cet esprit troublé. Cette confession sans concession est-elle in fine, au-delà de l’enquête sur ce père coupable, une quête de la rédemption ? Une expiation plutôt, interminable, irrémédiable : « La faute du père, tu sais, tu sais, ça écrase le fils. Le fils reprend la faute et la fuite du père. C’est un fardeau commun, pas tout à fait secret, un fardeau de famille ». Le lecteur ne sort pas indemne d’une telle introspection généalogique qui peint l’homme tel qu’il est, parfois tout entier du côté des ombres.

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Commentaire ajouté par Jacques-5 2017-11-06T18:56:37+01:00
Le Carré des Allemands

Le Carré des Allemands de Jacques Richard a paru il y a deux ans aux Éditions de la Différence. Suite à la liquidation judiciaire du célèbre éditeur, ONLIT Editions le réédite aujourd'hui, avec une couverture illustrée par Solal Israel et une postface de René de Ceccatty.

Le roman de Jacques Richard, un livre intense et vibrant, constitue à nos yeux une pièce importante de la littérature française contemporaine.

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Dunod : 1 livre

La Différence : 1 livre

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